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Cette page a été créée tardivement, le 9 octobre 2010, après m'être fortement engagé sur le projet de première ligne de tramway de l'agglomération tourangelle. J'ai donc d'abord rédigé une chronique rétroactive jusqu'à cette date, avec des liens vers les pages et chapitres concernés. Et puis j'ai suivi la suite des événements, à ma façon. Ce n'est que mon regard...
On verra comment, progressivement, le citoyen pro-tramway que je suis est passé de la défense des arbres à une opposition au projet municipal de tram et à la promotion d'un tram-train à l'échelle départementale.
Au delà de 2012, cette chronique se poursuit sur la page intitulée Ma chronique tourangelle
De 2009 à 2012, ma chronique du tramway de Tours
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- Mardi 15 janvier 2013 - Fin de cette chronique, début d'une autre
Je cesse ici cette chronique... pour la reprendre différemment ailleurs. D'une part, je me suis investi dans l'association Aquavit, privilégiant ainsi l'action collective à l'action individuelle. D'autre part, le tramway est devenu pour moi un sujet parmi d'autres et, si je garde la volonté de m'exprimer à titre personnel, c'esten traitant bien d'autres thèmes. Cette chronique centrée sur le tram va donc devenir une chronique sur la vie Tourangelle. Je clos la présente page par un texte de Jean Oger, qui traite ici de la façon dont sont gérés les travaux. Et par un article de la NR (ici) signalant que la ligne n°2 du tramway n'est pas programmée dans le Plan de Déplacement Urbain qui se prépare. La première ligne a coûté tellement cher que la seconde est repoussée aux calendes grecques. Je souhaite que cela permette de renoncer à cette seconde ligne pour privilégier l'arrivée du tram-train sur l'étoile ferrovaire tourangelle... Quant à la nouvelle chronique, à suivre donc, elle est là.
- Mercredi 26 septembre 2012 - Conséquences du projet - Abattages à la baisse, l'Aquavit se renforce
Ceux qui suivent ce blog savent que j'ai fait un décompte précis de arbres abattus à cause du tramway, d'abord en prévisions, puis en constats. J'avais prévu l'abattage de 200 arbres et arbustes rue du Pont Volant à Joué lès Tours. Or ils ne le sont pas, le total passe donc à 1400 (contre 985 officiellement) (le détail est ici). En dehors du tramway, je retrouve le manque de dialogue de la municipalité et ses initiatives maladroites, dangereuses même, contraire aux principes affichés (confort, sécurité) dans ses aménagements de circulation cycliste rues Jolivet et de la Fuye (ici). Revenons au tram, le collectif "Gare aux Tours" a rédigé un historique de Tours et son tramway de 2001 à 2012 (ici). Avec d'autres personnes du collectif "Gare aux Tours", dans le prolongement du "Front de convergence", je me suis engagé dans l'association Aquavit (son site est ici) (François Louault est son nouveau président, article NR ici). Enfin, j'ai réorganisé la page d'accueil de ce blog (ici) pour mieux en montrer les mises à jour, et elles sont fréquentes...
- Samedi 21 juillet 2012 - Opposition au projet - La Closerie sauvée
Le commissaire-enquêteur a livré ses conclusions sur la première vague de modifications du PLU, sans surprise importante. En fermant les yeux sur ce que sera la future femme-Loire, il l'a acceptée. En évitant de donner une explication crédible à la disparition d'un passage cycliste parallèle à la rue Groison, il l'a autorisée. Il n'y a que la destruction de la Closerie (sous prétexte que le tramway passera à 50 mètres...) qu'il a refusée, c'est tout de même un résultat qui justifiait la participation à cette enquête (j'ai commenté ces conclusions ici). Le collectif "Gare aux Tours" a participé au forum des Grands Travaux Inutiles Imposés à Nantes, pour dénoncer les excès autour du tramway tourangeau (ici). J'ai ajouté une nouvelle oage sur l'agonie du pin de l'Hôtel de ville de Joué lès Tours (ici), qui ne dérangeait pourtant pas le passage du tramway. Et je signale, avec pour exemple la place de la Victoire, que même si on n'abat pas des arbres, on supprime des haies et des surfaces herbées en habillant ces reculs environnementaux d'une propagande malsaine (ici).
- Vendredi 29 juin 2012 - Opposition au projet - Les recours sont rejetés
Les deux recours contre la Déclaration d'Utilité Publique et contre la construction du pont sur le Cher ont été rejetés par le Tribunal Administratif d'Orléans (jugement sur le fond). Comme je l'explique sur cette sous-page, nous sommes dans la même logique des rejets précédents, celle du rouleau compresseur du "système Germain". TCSP37 et François Louault étudient la possibilité de faire appel. Parallèlement, il s'avère que la démolition de la Closerie, monument classé en cours de déclassement, est directement liée à un projet immobilier, ce qui accroît la désapprobation. C'est un des sujets de modification du PLU, soumis à enquête publique, avec aussi la "femme-Loire" qui rencontre une forte réprobation (ma déposition est ici). Pour la passerelle Fournier (très proche du tramway), la mairie se montre incapable de travailler en transparence avec les habitants (ici commentaire du groupe citoyen de la passerelle). Quant au collectif "Gare aux Tours", il estime que les conséquences de densification du tramway de Tours sont à considérer comme un "Grand Projet Inutile Imposé" (ici) (ce que j'avais déjà abordé dans mon livre, ici). A ce titre, il participera en juillet au forum européen des GPII à Nantes.
- Mardi 30 mai 2012 - Opposition au projet - Mise en cause du Tribunal Administratif d'Orléans
Une nouvelle enquête publique a été lancée pour modifier le plan local d'urbanisme (notamment à cause de la "femme-Loire"), j'y reviendrai. Il est d'ores et déjà très probable qu'elle se déroule aussi mal que les précédentes. Cela m'a amené à écrire à Mme la Présidente du Tribunal Administratif d'Orléans une lettre ouverte (ici) pour lui exprimer mon point de vue. Cette lettre, envoyée il y a une semaine, a été soutenue par le collectif "Gare aux Tours" qui vient de lancer une pétition intitulée A Tours, les arbres tombent, l'affairisme pousse. Je vous invite à suivre ce lien pour la signer. Et hier, le conseil municipal a approuvé la future construction de parkings souterrains sous ces tours près de la gare. C'est une preuve supplémentaire que le tramway accroit le trafic automobile en centre-ville plutôt que de la diminuer.
- Lundi 7 mai 2012 - Opposition au projet - Première action du collectif "Gare aux Tours"
On pourrait dire que c'est une résurgence du "Front de convergence", sous une autre forme, moins liée aux associations et davantage aux individus. Ce collectif informel nommé "Gare aux Tours" a été créé suite à la nocivité persistante, voire accrue, des agissements municipaux, en particulier la future élévation par le groupe Bouygues d'une haute tour près de la gare contre l'avis négatif des habitants. Nous avons mené une première action le 5 mai lors de l'inauguration de la foire de Tours et le simple fait de sortir une banderole a provoqué une brûtale réaction policière. J'explique tout ça sur cette page où "je vide mon sac", dénonçant "la grande tromperie municipale" et ce, qui est plus inattendu, une intrusion policière dans la vie privée. Quelques jours auparavant, j'avais signalé l'usage d'un document falsifié sur les risques d'inondation au nouveau pont sur le Cher (en bas de cette page, chapitre "Tromperie organisée ?") et une manipulation municipale très trouble (en bas de cette page, chapitre "De l'usage dévoyé de la vidéosurveillance").
- Lundi 5 mars 2012 - Conséquences du projet - Une démocratie locale encore réduite
La démocratie locale tourangelle était déjà très réduite, et pourtant ça ne s'arrange pas. On s'en rend compte avec l'enquête publique sur le haut de la Rue Nationale (ici). Non seulement, on revit ce qui s'est passé pour le PLU, à savoir un commissaire-enquêteur qui exprime le refus des habitants au projet exposé sans vouloir l'imposer, et à savoir un maire qui fait un bras d'honneur à ses administrés, mais en plus on n'a eu aucun accès public par Internet aux dossiers d'enquête et aux conclusions du commissaire, alors qu'on l'avait en 2011 pour le PLU. La rétention d'informations est donc accentuée. Par ailleurs, les abattages du tramway, qui auraient dû être terminés, se poursuivent avec 14 platanes avenue de Grammont (ici). Et hors du tramway, dix tilleuls de la place Mame successivement condamnés et sauvés seront finalement abattus (ici).
- Mercredi 11 janvier 2012 - Conséquences du projet - La tour de la gare imposée aux Tourangeaux
La Nouvelle République s'est réveillée le 3 janvier (ici) en découvrant que 700 Tourangeaux s'étaient exprimés contre la tour que le maire veut ériger près de la station du tramway de la gare, que le commissaire-enquêteur du PLU était résolument contre (cf. ci-dessous le 12 juillet dernier) et que, malgré ça, notre très anti-démocratique maire avait imposé sa tour, sous le silence alors accablant de la NR. Des hommes et femmes politiques, s'opposent enfin à cet affront, ce n'est pas trop tôt, mais c'est encore trop mou pour briser la résignation générale. Sur le front des arbres, la situation est pire que je ne le croyais en haut de la rue Nationale, ce sont finalement tous les arbres qui doivent être abattus. J'ai rendu une déposition très ferme à l'enquête publique (ici), dénonçant cette façon de tout abattre quand on veut rénover. C'est ce que j'appelle "méthode Germain" dans le livre que je viens de publier, intitulé "Tours et ses arbres qu'on ne laisse pas grandir" (consultation intégrale et gratuite ici). Au fil des années, les dégâts sont accablants (carte ici).
- Mercredi 21 décembre 2011 - Conséquences du projet - 120 tilleuls à abattre en haut de la rue Nationale
On a l'impression que l'argent coule à flot dans notre ville pour tout ce qui touche au tramway. C'est comme si nous vivions en dehors du temps, bien loin de l'actuelle crise de la dette européenne. On défonce les chaussées, on les rebouche, on recommence... Pour ces fêtes de Noël 2011, le plus choquant est l'inutile budget comm' employé à développer la propagande municipale, avec notamment la rue Nationale ornée de cubes lumineux à la gloire du tramway-corbillard (photo ici). Parallèlement, dans le cadre du PLU et de sa densification, une enquête publique a été ouverte sur l'aménagement du haut de la rue Nationale. L'abattage à court terme de 52 tilleuls puis à moyen terme de 70 autres y est prévue (ici). Les dossiers de l'enquête ne sont pas mis sur Internet, seul "l'usage personnel" est autorisé. Ca ne s'arrange pas, à Tours les enquêtes publiques deviennent enquêtes à usage personnel...
- Lundi 11 novembre 2011 - Dégâts environnementaux du projet - Abattages massifs non prévus à Joué
Les arbres sont abattus en masse à Joué lès Tours, alors que ce n'était pas prévu dans les dossiers d'enquête, 150 au terminus Jean Monnet (ici), 50 près de la mairie (ici), 100 rue des martyrs (ici), tous déjà effectués, et probablement au moins 200 à venir rue du Pont Volant (ici). On arrive donc à un total de 1600 arbres abattus sur tout le trajet du tramway (ici), bien au delà des 925 prévus dans le dossier d'enquête. Et les travaux sont si peu précautionneux des arbres restés en place qu'il est à craindre qu'on ne doive en abattre plus tard (ici). Maudit corbillard ! D'ailleurs, comme pour le confirmer, alors que la fin de cette année funeste approche, la mairie de Tours va jusqu'en "planter" en plein coeur de la ville des dizaines d'arbres morts ! (ici). Le 17 novembre paraît le livre de Jean-Marc Sérékian "Le coeur d’une ville… hélas !" qui démonte ce qui s'est passé à Tours, où "le tramway se révèle le cheval de Troie d’une nouvelle conception de la ville", déplorable conception...
- Lundi 10 octobre 2011 - Opposition au projet - Action en Justice contre les dangers du pont sur le Cher
J'en avais parlé ici le 26 janvier et le 30 mars derniers, François Louault, géographe spécialiste d'hydrologie, relayé par tout le Front de Convergence s'adressant solennellement au Président de la République, avait alerté des dangers du pont sur le Cher en cours de construction. Devant le mutisme des autorités, il vient de lancer auprès du Tribunal Administratif d'Orléans un recours avec référé-suspension pour stopper les travaux en cours, déjà très avancés (ici). Le 25 octobre, on apprend le rejet du référé-suspension pour cause de non-urgence (ici), comme en mai. L'urgence n'arrivera-t-elle qu'à la fin des travaux ? Voilà qui donne raison à ceux qui se dépêchent d'enfreindre le principe de précaution. Le rouleau compresseur poursuit son chemin. Les jugements de fond sont attendus pour la fin de l'année.
- Lundi 5 septembre 2011 - Conséquences du projet - Davantage de voitures en ville ?!
Alors que les travaux se généralisent avec la pose des premiers rails, le mois d'août a été marqué par la volonté municipale de négliger les fouilles archéologiques rue Nationale (ici). Septembre commence par de nouveaux et imprévus abattages d'arbres avenue de l'Europe (ici) et par une déclaration d'un conseiller municipal Vert indiquant que le tramway aurait pour conséquence d'augmenter sensiblement le trafic automobile en ville, annonçant ainsi ce qui pourrait êre un fiasco (ici). Tout aussi étonnant est le durcissement de l'hebdo gratuit "La Tribune de Tours" qui dénonce vigoureusement le "système Germain" (celui du rouleau compresseur) et notamment les liens très étroits entre le maire et la NR (ici).
- Vendredi 22 juillet 2011 - Platanes de l'avenue de Grammont - Arbitraire obstiné et correction, la seule
Rien n'y a fait, l'obstination municipale a été inébranlable, les quatre platanes situés devant la place Jean Jaurès ont été abattus avant hier et hier dans la nuit. On ne sait toujours pas pour pourquoi de façon publique, il n'y a que des rumeurs, notamment celle d'une Architecte des Bâtiments de France obsédée par la "minéralisation", mais tout cela est assumé par la municipalité. Dire qu'on risque d'avoir plus tard, à la place des platanes abattus, des palmiers en pot... Un peu plus loin, au niveau de la rue Charles Gille, il y a eu un réel effort de correction, le seul sur tout le parcours, puisque huit platanes ont été sauvés sur les douze prévus (ici avec galeries de photos là). C'est à l'image de ce qui aurait pu être fait sur tout le parcours, sur 3 arbres abattus 2 auraient pu être sauvés s'il y en avait eu la volonté. Il y a hélas d'autres ville où le retrouve le même mépris pour notre patrimoine arboré. Nos amis Nîmois viennent de lancer à l'échelon national un appel citoyen Sauvons les arbres de nos villes en conciliant modernité et respect du vivant, je vous invite à suivre ce lien pour le signer.
- Mardi 12 juillet 2011 - Conséquences du projet - PLU, nouveau bras d'honneur municipal à la population
Il semble que l'arrivée du 14 juillet ne soit pas propice à l'abattage des platanes de Jean Jaurès... En attendant, le conseil municipal du 11 juillet a, comme prévu, validé le PLU. Il restait une interrogation sur la prise en compte des recommandations du commissaires-enquêteur. Rien, le maire n'a rien lâché, il continue obstinément à négliger l'avis des habitants. Le corridor de densification autour du tramway est maintenu dans toute sa largeur de 500 mètres de chaque côté et les tours sont maintenues. Une fois de plus, la consultation populaire n'a servi à rien du tout. Plus de détails ici.
- Dimanche 10 juillet 2011 - Dégâts environnementaux du projet - Pire que prévu, tout le long du tracé
Cet après-midi, j'ai fait à vélo le parcours du tram entre l'avenue Maginot et la rue du Pont Volant. Le cèdre du carrefour de Verdun a été abattu mercredi dernier. J'en parle ici en exprimant ma "rage" contre cet emblématique abattage inutile (avec un encadré sur le journalisme décérébré de la NR, aux premières loges). J'ai noté pas mal d'abattages imprévus, une vingtaine boulevard Winston Churchill, une dizaine avenue de la Tranchée (le spectacle sur Tours nord est désolant), en sus de plusieurs dizaines que m'a signalés un correspondant au terminus du Lycée Monnet. Je montre tout ça ici et là. On arrive à 400 abattages supplémentaires, environ 1300 en tout, au lieu de 923, et je n'ai pas analysé tout le parcours, je ne serai pas surpris qu'on approche les 1500... Sur la moitié centrale du parcours, de l'avenue Maginot au Cher, j'estime que 600 arbres sur 700 ont été abattus ! Et 450 auraient pu être sauvés... 400 seront plantés.
- Jeudi 7 juillet 2011 - Ailleurs en France - Le jugement exemplaire de Nîmes
Alors que les abattages de Jean Jaurès ne sont pas entamés, nous apprenons qu'à Nîmes les défenseurs des arbres ont obtenu une victoire provisoire mais très significative (ici). Il est heureux d'entendre un tribunal dire que replanter d’autres arbres ailleurs procède "d’un raisonnement curieux", "c’est comme si on détruisait un rempart de la Cité de Carcassonne pour en faire un nouveau à côté !". Par ailleurs, sous l'impulsion des Nîmois (ici) des liens se créent à travers la France contre les dégâts arborés des TCSP (Transports en Commun en Site Propre). "Tous dessinent une ville uniforme, dont nous ne voulons pas, tant elle sera minérale, impersonnelle, sans aucune identité. En défendant des arbres en bonne santé dont l’abattage n’est en rien justifié, nous défendons aussi notre qualité de vie et, en toile de fond, le lien social". Tours, Nîmes, Besançon, Toulouse, Annecy, Rennes... Rappel : le chapitre "Tours, Nîmes, Stuttgart, même combat !", du 4 avril, ici.
- Jeudi 23 juin 2011 - Platanes de l'avenue de Grammont - C'est pire que prévu ! Ca suffit !!
Quand j'ai vu qu'on a dégommé un magnifique platane qu'il n'était pas prévu d'abattre et que d'autres allaient probablement suivre, j'ai poussé un "coup de gueule" (ici) et je me suis adressé aux conseillers municipaux de la majorité pour que les abattages de la station Jean Jaurès "par bêtise pure" soient annulés. Ils avaient failli l'être en novembre, il n'y a jamais eu la moindre explication publique, ces arbres ne gênent "ni le tram, ni les bus, ni les voitures, ni les vélos, ni les piétons", comme je le disais déjà il y a un an (le 29 juin). En plein coeur de la ville, va-t-on continuer à nous imposer leur destruction ? Comme un bras d'honneur, le site officiel ouvre le 28 juin un site "Le projet végétal du tramway" (ici) où l'enfumage est accentué. Pourtant ce qui est montré entre la place de la Tranchée et la place de la gare est désolant de "minéralisation", le mail du Sanitas est cité comme s'il pouvait ressusciter, le chiffre bidon de 985 arbres abattus est annoncé (pourquoi pas 999 ?). Même avec les 100 replantations, on n'atteint pas le minimum de 1.100 et on oublie bien sûr le très mauvais bilan en centre-ville. On se moque des habitants !
- Mardi 21 juin 2011 - Platanes de l'avenue de Grammont - Le CODAT retarde les abattages
Alors que la mairie s'apprête à l'abattage encore lointain d'une grande partie des 125 platanes et tilleuls, centenaires ou presque, dans le nouveau quartier des Casernes Beaumont et Chauveau (voir ici), l'abattage des platanes de l'avenue de Grammont devait débuter hier soir lundi. Les militants du CODAT ne l'ont pas permis (voir ici). Après la journée de trève d'aujourd'hui (à cause de la fête de la musique), ils comptent poursuivre. Rendez-vous est pris tous les jours ouvrés vers 20 h / 21 h avenue de Grammont sur les lieux d'abattage. Mais désormais la police sera prête à intervenir... Et les horaires ont été changés pour éviter les protestations... qui se sont renforcées mais sont certes restées peu nombreuses... Et comment défendre ces beaux arbres, si hauts qu'on ne peut y monter ?
- Mercredi 15 juin 2011 - Platanes de l'avenue de Grammont - Le mécontentement grandit
Surprise, la NR publie un témoignage d'habitante intitulé "Ne pas massacrer nos Champs-Élysées" (ici). "Je pleure de rage lorsque je descends l'avenue Grammont en voyant les magnifiques platanes que l'on va assassiner sur l'autel de la bêtise". Hé oui... "Et de se demander pourquoi les Tourangeaux « certes réputés pour leur inertie » ne descendent pas dans la rue". Hé oui... « J'espère que le jour où on inaugurera ce maudit corbillard (NDLR : comprenez le tramway), on fera une cérémonie d'obsèques aux 2.500 arbres sacrifiés » Hé oui, sauf qu'il n'y a pas besoin d'exagérer, au moins 1100 arbres abattus dont plus de la moitié qui ne gênent pas le tram, c'est déjà beaucoup trop... Le mécontement est-il si fort que la NR se sent obligé d'en faire l'écho ? Ou ce journal changerait-il un peu ? L'incapacité à corriger les chiffres faux de la municipalité ou ceux de cette habitante montre au moins un manque de professionalisme.
- Mercredi 1er juin - Conséquence du projet - L'espace vert des jardins St Lazare est sauvé
Lors d'une réunion, le 31 mai, entre des élus pour une fois réceptifs et une population très mobilisée, la municipalité a annoncé qu'elle renonce à construire sur les jardins St Lazare (ici). Pourtant la conclusion de l'enquête du PLU validait ce projet annexe au tramway, mais après le forceps de la destruction du mail du sanitas, après les alertes des élections cantonales, après la mobilisation populaire contre le PLU, la municipalité a préféré lâcher du lest sur un projet de petite envergure. Parallèlement, la NR continue et accentue même sa désinformation sur les abattages du tram (ici). Et le tribunal administratif de Toulouse stoppe les travaux d'une nouvelle ligne de tramway (menés comme un "rouleau compresseur"...) dans la ville rose (ici), comme cela avait eu lieu à Nîmes il y a deux mois, cette fois à cause des arbres (ici).
- Samedi 21 mai 2011 - Opposition au projet - Le référé-suspension est rejeté, le PLU accepté
On l'a appris le samedi 14 mai (ici), le référé-suspension a été rejeté par le tribunal administratif d'Orléans, alors le sujet de fond, le recours lui-même, ne sera jugé que dans quelques mois. Du côté du PLU, les conclusions du commissaire enquêteur ont été mises à disposition (ici). Même si c'est globalement moins mauvais que pour le tramway, ce n'est vraiment pas brillant. Il est vrai qu'avec cette déclaration préliminaire "l’enquête publique ne saurait prétendre à remanier profondément le document tel qu’il est présenté et encore moins à le rejeter", comment voulez-vous qu'une enquête publique change grand chose ? Les dés sont pipés, comme le titrait la NR en mars 2010 (ici). Maintenant, elle ne tiendrait plus de tels propos tant elle est devenue organe de propagande, comme je le montre ici, à propos du compte-rendu du conseil municipal du 30 mai.
- Lundi 27 avril 2011 - Platanes de l'avenue de Grammont - Le CODAT informe les passants
Le lundi 18 avril, la folie barbare arboriphobe qui depuis trois semaines a abattu 200 à 300 arbres dans le centre-ville se termine provisoirement par l'abattage des 14 tilleuls de la place Choiseul, pourtant sauvés dans les conclusions de la commission d'enquête (ici). Le 21 avril, plus d'une cinquantaine d'habitants du Sanitas se réunissent pour sauvegarder les jardins ouvriers St Lazare (ici, avec le soutien des Verts mais sans celle de la conclusion de la commission d'enquête du PLU. Le lundi de Pâques, les militants du CODAT badigeonnent les platanes de Jean-Jaurès avec des croix et l'inscription R.I.P. (ici), puis poursuit son action (ici)
- Vendredi 15 avril 2011 - Mail du Sanitas - Un lieu de désolation, complètement saccagé
Voyez d'ici (11 avril) à là (14 avril) la destruction du mail du Sanitas, avec l'intervention policière massive et brutale, la résistance exemplaire des militants du Codat et l'accélération du rouleau compresseur pour que les arbres soient abattus avant que soit prononcé le jugement sur le référé-suspension déclenché par TCSP 37. Trois galeries photos avec diaporama illustrent cet abattage inutile (le premier ici). Je pense que ce grave acte de délinquance environnementale perpétré par une municipalité aveugle restera gravé dans l'histoire de notre ville, comme je l'explique en un bilan intitulé "L'étouffoir, jusqu'où ? Un conflit de valeurs..." (ici).
- Mercredi 6 avril 2011 - Mail du Sanitas - Tronçonneuses en action
Très tôt le matin, les tronçonneuses sont entrées en action, une quarantaine d'arbres ont été abattus sous "protection" policière, sans tenir compte des actions en cours pour que les lois environnementales soient respectés. Cela ne fait que renforcer la mobilisation, certains militants dormant même, maintenant, sur place (ici).
- Lundi 4 avril 2011 - Place de la Tranchée - Important abattage imprévu et abusif
Je le signale à la fois sur la page de détail du parcours (ici avec plan et photos) et sur la page du mail du Sanitas (là avec quelques réflexions et conclusions le lendemain), mais ce lundi les tronçonneuses commencent à abattre les 25 tilleuls de la place de la Tranchée. Des militants du CODAT s'y déplacent et retardent le massacre durant 24 heures. Eloignés du tracé, ces 25 arbres n'étaient pas répertoriés comme devant être abattus lors de l'enquête publique. Une nouvelle fois, Jean Germain, le maire de Tours, président du Sitcat, contourne la loi.
- Mercredi 30 mars 2011 - Mail du Sanitas - L'appel solennel du front de convergence
La destruction du mail du Sanitas et les dangers non reconnus du pont sur le Cher amènent le front de convergence à se reconstituer pour rédiger un "Appel solennel pour que la Charte de l'Environnement soit appliquée dans la ville de Tours". Il est adressé au Président de la République, garant de la Constitution dont est partie intégrante cette Charte (plus de détails ici). La Loi sera-t-elle appliquée en notre cité ? Le lendemain, les militants du CODAT posent une grande banderole "Sauvons le mail de Jean Royer" (ici) et le surlendemain, 1er avril, ils inaugurent le "Mail Jean Royer" (ici).
- Mardi 29 mars 2011 - Mail du Sanitas - Le CODAT s'accroche aux branches pour stopper les abattages
Les abattages reprennent au Sanitas (annonce discrète après une opération d'écoblanchiment, voir ici), pas encore sur le mail (c'est prévu pour le 4 avril). Un collectif nommé CODAT (Comité d'organisation de Défense des Arbres de Touraine) s'y oppose (ici). Certains de ses militants s'accrochent aux arbres, les abattages sont interrompus (ici). Jusqu'à quand ? C'est l'occasion de rappeler l'intégrité du maire précédent qui vient de décéder, Jean Royer, alors que son successeur montre qu'il en manque en abattant sans raison et sans vergogne des centaines d'arbres plantés par son prédécesseur.
- Mercredi 9 mars 2011 - Opposition au projet - Dépôt d'un recours par TCSP 37
L'association TCSP 37 (Transparence et la Communication Sur le Projet de Transport 37), qui faisait partie du "front de convergence" annonce qu'elle a déposé un recours. Celui-ci porte en premier lieu sur le pont de Vendée dont le cas m'apparaît très louche, avec la mairie qui chante "Tout va très bien" et l'Etat qui se montre obstinément muet, refusant de répondre aux alertes solidement argumentées (ici), tandis que les travaux sont menés tambour battant pour, me semble-t-il, que le pont soit construit avant que la Justice se prononce (ce que je développe sur le blog d'Arnoul Maffre, ici. Par ailleurs, l'abattage des arbres du mail du Sanitas approche, avec l'arrivée probable et paradoxale d'un élu Vert sur le canton de Tours-Est (ici).
- Jeudi 24 février 2011 - Conséquence du projet - Enquête publique sur le PLU
Comme tout est sciemment fait à l'envers à Tours, le PLU (Plan Local d'Urbanisme) arrive après le projet du tramway et avant le SCOT (Schéma de COhérence Territoriale) et la révision du PDU (Plan de Déplacement Urbain). Comme prévu, le tramway sert de prétexte à une densification de la ville, avec la spéculation immobilière qui l'accompagne. Je rédige une déposition solidement argumentée pour que l'on aille pas dans ce sens (ici). Comme pour le tramway, la durée de l'enquête est réduite au minimum et une prolongation, ici de 7 jours, est obtenue jusqu'au 10 mars.
- Dimanche 14 février 2011 - Opposition au projet - Sortie de deux livres
J'annonce la sortie de deux livres que j'ai rédigés en reprenant des pages de mon blog et en les complétant (notamment la page "déroulé" ici). Le principal est intitulé "Tours et son tramway rouleau compresseur", le second est une annexe reprenant mes dépositions à la commission d'enquête, il est intitulé "Tours et son tramway tronçonneuse". Tous deux sont consultables sur ce site (ici) et achetables en librairie ou sur Internet. Parallèlement, un recours en Justice prend corps...
- Mercredi 26 janvier 2011 - Opposition au projet - Les dangers du futur pont de Vendée
Dans nos documents de convergence, nous avions tiré la sonnette d'alarme sur la fragilité du pont de Vendée, sur le Cher, face aux risques d'inondation. Nous n'avons jamais eu de réponse, comme si c'était un problème mineur. Alors que les travaux doivent commencer en mars, un de nos experts tape du poing en mettant les agents de l'Etat devant leurs responsabilités. Son dossier (ici) est particulièrement solide et argumenté. Restera-t-il, lui aussi, sans réponse ? Je le place en annexe d'un de mes deux livres, juste avant de boucler leur rédaction.
- Jeudi 13 janvier 2011 - Suivi du projet - La mairie revient sur ses promesses
L'adjoint au maire chargé de l'urbanisme annonce que les tilleuls de la place Choiseul seront abattus (ici), contrairement à la décision contraire inscrite dans les conclusions de la commission. Ainsi, petit à petit, le maître d'ouvrage revient sur les maigres corrections apportées par l'enquête publique. Notamment, au Sanitas, il avait refusé de souscrire à la demande des commissaires-enquêteurs de dévier le tracé légèrement à l'ouest pour crééer un "espace de convivialité arboré" (ici).
- Mardi 11 janvier 2011 - Suivi du projet - Le préfet répond
Mieux vaut tard que jamais, le préfet répond à nos documents de convergence (ici). Mais à le lire, on comprend pourquoi il ne voulait pas répondre et nous recevoir. Il n'a pas su prendre les choses en main, c'est un grand dommage pour la Touraine. Parallèlement, j'entame la rédaction de deux livres sur le tramway de Tours, reprenant et complétant les écrits de mon blog.
- Mardi 21 décembre 2010 - Suivi du projet - Le préfet accorde la DUP
C'est une nouvelle fois un jour de conseil municipal que l'on franchit une étape importante : le préfet accorde la Déclaration d'Utilité Publique. Notre réunion en préfecture le soir même devient donc inutile. Je prends quelques jours de réflexion pour rédiger une page bilan et je commence, le 23 décembre, en ajoutant un chapitre "La forfaiture du préfet" (ici) à la page sur le mail du Sanitas, qui aurait été sauvé si le représentant de l'état avait respecté notre Constitution. Le 29 décembre, mon copieux bilan est mis en ligne (ici), montrant en quoi ce tramway est un rouleau compresseur...
- Jeudi 9 décembre 2010 - Opposition au projet - Appel au ministre de l'écologie
Le préfet ne répondant pas à nos dossiers et à notre demande d'entrevue, François Louault et moi décidons de nous adresser à Mme la Ministre de l'Ecologie et des Transports pour le Préfet prenne les choses en main et impose un certain nombre de modifications au projet, qui nous apparaissent nécessaires (ici). Le lundi 13 décembre, nous avons appris que notre délégation serait reçue en préfecture le mardi 21 décembre.
- Mardi 30 novembre 2010 - Platanes de l'avenue de Grammont - Un alignement reconstitué ?
Le 30 novembre, lors d'une réunion publique à la mairie, l'abattage d'une vingtaine de platanes à la station Jean Jaurès se transforme en abattages, transplantations et plantations (ici). Plus que jamais, l'arbre en ville est considéré comme du mobilier qu'on déplace au gré des réorganisations urbanistiques. Le tramway est l'occasion de généraliser ce précepte. On est loin des principes originaux d'enrichissement du patrimoine arboré et de conquête du végétal (ici).
- Lundi 27 novembre 2010 - Opposition au projet - Première action en justice
Le 27 novembre, on apprend que TCSP 37 a déposé plainte contre Régine Charvet-Pello, conseillère municipale et gérante du cabinet retenu pour le désign du futur tramway, pour prise illégale d'intérêt (ici). C'est la première action en justice. Ceux qui ont suivi les divers documents présents sur ce blog peuvent présager que ça ne sera pas la dernière.
- Samedi 20 novembre 2010 - Opposition au projet - Le tram-train mérite mieux que des rustines
Les réactions à notre document de convergence ont été fortes (ici), avançant notamment de nouveaux arguments techniques, sur fond de confusions et ambiguïtés, ce qui amène notre front de convergence à rédiger à l'attention du préfet un document complémentaire intitulé "Tram-train, d'une juxtaposition incomplète à une intégration aboutie" (ici). Il signale, notamment, que même en matière de correspondance tramway - futur tram-train ou TER, 3 des 4 correspondances possibles sont très mauvaises. Nous demandons aussi à rencontrer le préfet.
- Jeudi 21 octobre 2010 - Opposition au projet - Début du front de convergence vers un tram-train
Suite à notre délégation du 22 septembre, le préfet nous avait donné rendez-vous le 21 octobre pour rencontrer ses collaborateurs. Nous y sommes et cette rencontre est pour nous l'occasion d'afficher notre union et notre détermination en un document essentiel intitulé "Convergence d'analyse et d'orientation" (ici), signé par la SEPANT, TCSP 37, l'AQUAVIT et Vélorution Tours. Nous y pointons les graves anomalies et insuffisances du projet et nous prônons une remise à plat pour aller vers un tram-train, en une ambition qui devienne départementale. Seul le Préfet peut désormais corriger un projet mal bâti pour le remettre au service de l'intérêt public et lui assurer enfin un large consensus. Puisse-t-il prendre la mesure de l'enjeu.
- Mardi 12 octobre 2010 - Suivi du projet - La commission approuve le projet
Au conseil municipal d'hier, le maire a annoncé que la commission d'enquête approuve sans restriction le projet et émet des recommandations dont on ne connaît pas encore le détail. On sait seulement qu'elle conseille "de retrouver un espace de convivialité arboré dans le quartier du Sanitas" (cela signifie-t-il que les 180 arbres seront abattus ? (ici)) et "de transplanter les arbres isolés à proximité de leur implantation actuelle" (pour le cèdre du carrefour de Verdun ? (ici)). C'est un camouflet pour ceux qui ont défendu une meilleure modularité tram-train. Nous voilà partis avec un projet étriqué fait pour l'agglomération au détriment du département et de l'utilisation de son étoile ferroviaire. Comme je l'avais souligné dans la conclusion à mes dossiers, ce "péché originel" aurait dû provoquer à lui seul une remise à plat. Le lendemain, le détail des conclusions est connu (ici) et il ne reste plus d'espoir pour le mail du Sanitas détruit sur l'hymne municipal du "On replantera" (ici)). Les arbres ne peuvent guère vieillir en notre ville...
- Dimanche 10 octobre 2010 - Platanes de l'avenue de Grammont - Arrivée de Paris-Tours
Nous continuons à dénoncer l'illégalité des travaux, par plusieurs tracts (ici) mis sur les panneaux de travaux. Le 8 octobre, la NR annonce que 1900 arbres seront plantés sur le tracé du tram, au lieu des 1400 prévus. Mais, comme les autres, ces plantations risquent de se trouver à l'extérieur de la ville. Et ne présagent-elles pas de nouveaux abattages ? Les 1000 sont dépassés... Le 10 octobre, la dernière arrivée de Paris-Tours place Jean-Jaurès permet de dénoncer une nouvelle fois l'illégalité des travaux et, bien sûr, l'abattage des platanes (ici).
- Lundi 4 octobre 2010 - Mail du Sanitas - Reprise des travaux au nord, annulation au sud
Cette fois-ci, les pelleteuses sont entrées en action et, deux jours plus tôt, la NR avait effectivement annoncé des travaux au nord du mail et au sud. Nous déplaçons à nouveau des barrières, la police nous interpelle, sans suite. Le lendemain, les travaux se poursuivent au nord, mais rien ne les annonce au sud. Bizarre... C'est confirmé par un plan officiel des travaux qui montre que la canalisation de gaz n'est déplacée qu'au nord, mais pas au centre et au sud du mail, contrairement à ce qui avait été prévu. Le préfet n'a-t-il donné son autorisation qu'au nord ? Parce que la commission d'enquête aurait demandé de sauver le sud et le centre ? Cela m'apparaît probable. Le fait que les travaux semblent se faire conformément aux décisions de la commission met alors fin à notre opposition. Et m'amènera à créer cette page le 9 octobre.
- Mardi 28 septembre 2010 - Mail du Sanitas - Travaux à nouveau stoppés
Nouvelles barrières, les travaux semblent reprendre. Une lettre du ministère de l'écologie montre que le préfet est saisi du sujet et doit nous contacter. Pendant quelques jours, la mobilisation est renouvellée, j'écris à nouveau au ministre ici), nous déplaçons des barrières, notamment lors d'un rassemblement de Vélorution (ici). Parallèlement, je rédige une vue d'ensemble de la situation, de façon très acide, pour mieux montrer les travers du projet (ici).
- Mercredi 22 septembre 2010 - Mail du Sanitas - Abattages et délégation auprès du préfet
La veille sept arbres ont été abattus au début du mail, côté nord, du Sanitas. On se mobilise rapidement et une délégation des quatre associations (trois, une n'ayant pu être disponible) se présente à 16 heures pour demander à rencontrer le préfet. Elle ne peut que remettre une lettre cosignée demandant l'arrêt des travaux et une entrevue. Le préfet ne se manifestera que le 5 octobre pour convenir d'un rendez-vous lointain, le 21 octobre. Nous enlevons quelques barrières et les travaux semblent à nouveau bloqués.
- Vendredi 17 septembre 2010 - Cèdres de l'avenue de l'Europe - Abattages intempestifs
Ce soir là, il y avait une réunion municipale surprise à Tours Nord sur les abattages d'arbres liés aux travaux du tram dans le quartier de l'Europe. On nous apprend que cinq jours plus tard 83 liquidambars seront abattus parce qu'ils gênent le remplacement de la canalisation des eaux usées, très abimée. Et cette suppression n'a pas été prévue sur les dossiers d'enquête ! Ces abattages nous apparaissent abusifs, mais nous manquons d'arguments pour les empêcher, surtout qu'il sont liés à la canalisation plus qu'au tram. Dix cèdres obtiennent tout de même un sursis pour ne pas être abattus rapidement. Les liquidambars seront liquidés comme prévus (ici). Ca laisse un goût amer, car j'ai l'impression qu'avec un peu de temps, si on avait connu les détails techniques qui ont causé leur abattage, si nous avions pu connaître la portée de la norme de 2005 qui a été évoquée, nous aurions pu trouver un moyen de les défendre...
- Jeudi 9 septembre 2010 - Enquête publique - Renforcement de mon blog
Le coup de force municipal m'amène à durcir mon blog à l'encontre du projet. J'y présente progressivement des dépositions marquantes à l'enquête publique (ici). J'ajoute une page (ici) qui montre combien les recherches archéologiques sont ignorées. Puis j'ajoute une "Vue d'ensemble" (ici) rédigée de façon caricaturale, pour faire ressortir les travers du projet. Un mois plus tard, le 9 octobre, la création de la présente page concluera cet élargissement du sujet. Parallèlement, que devient la remise des conclusions de la commission d'enquête au préfet ? Alors que Tours Infos, organe de communication municipal, annonce qu'elle a eu lieu le 30 août, elle est annoncée début octobre puis, le 29 septembre, elle est reportée à la mi-octobre. Est-ce révélateur de la consistance des critiques formulées ?
- Mardi 7 septembre 2010 - Mail du Sanitas - Coup de force municipal
Tant que les travaux se déroulent dans des portions non contestées du tracé, tant qu'ils ne provoquent pas des abattages d'arbre, ma réprobation ne se transformait pas en opposition résolue. Or, j'apprends qu'au Sanitas, à partir du 13 septembre, une canalisation bien placée (sur le mail) sera déplacée là où on veut que passe le tram. Cela revient à valider le tracé que nous refusons. Une mobilisation se met en place, de Vélorution à TCSP 37, en passant par la SEPANT et l'AQUAVIT. J'écris au préfet (ici) qui répond positivement mais sans être vraiment ferme. Tracts (ici). Les médias sont contactés, la NR se défilera et La Tribune de Tours répondra. Les travaux seront bloqués trois semaines (ce qu'ignoreront les lecteurs de la NR).
- Mardi 3 août 2010 - Travaux - Début
A peine l'enquête publique terminée, les travaux commencent, notamment avec la suppression du rond-point Saint-Paul au Sanitas. Comment est-ce donc possible alors que la commission commence son étude et que la D.U.P. est encore loin d'être délivrée ? C'est comme si un particulier commençait à bâtir sa maison sans avoir le permis de construire. La mairie a trouvé un subterfuge : ce sont des travaux de dévoiement de réseau, ca serait donc légal. Allons donc, tout le monde sait que c'est pour le tram, c'est Cité Tram, le maître d'oeuvre du tram qui, notamment, annonce les travaux sur son site et paye 1 puis 2 "tram'bassadeurs" pour les gérer auprès des habitants... C'est dénoncé dans une réunion le 3 août, au quartier des Deux Lions, mais personne n'évoque les véritables raisons de cette précipitation : tout doit être fini ou presque avant les prochaines élections municipales de 2013.
- Vendredi 30 juillet 2010 - Enquête publique - Fin
Je remets mon troisième dossier (ici), avec une conclusion relative à mes trois dossiers. Pour la rédiger, je me suis auparavant penché sur les dépositions des habitants et associations. Certaines sont marquantes, comme celles de Bruno Dewailly (ici), Dominique Boutin (ici), TCSP 37 (ici), et pointent de graves défauts. L'un d'entre eux m'apparaît essentiel et rédhibitoire, c'est la mauvaise intermodalité tram-train à cause d'un empattement trop étroit, ce qui réduit l'intérêt de ce transport à l'agglomération, en délaissant le département. Ajoutez un coût bien trop prohibitif, des effets bling-bling superflus et donc un très mauvais impact environnemental, particulièrement pour les arbres. C'est ainsi que, surpris mais convaincu, je prône une remise à plat, qui revient à un rejet de la Déclaration d'Utilité Publique (D.U.P.), en constatant qu'il y a une certaine cohérence dans les critiques et que cela permet d'aller vers un nouveau projet plus sage et plus ambitieux (qu'il vienne politiquement de la gauche ou de la droite), permettant un consensus aujourd'hui absent.
- Lundi 12 juillet 2010 - Enquête publique - Prolongation
La commission d'enquête nous a écouté, l'enquête est prolongée du 16 au 30 juillet. C'est une surprise pour beaucoup. La municipalité et la NR minimisent ce report, sans parler de ses raisons. Le 16 juillet, je remettrai à la commission mon étude sur la promenade arborée du Sanitas (ici) et celle sur l'arborisation des stations (ici). Cette dernière montrera que sur la moitié centrale du parcours 510 arbres doivent être abattus, 370 plantés, et, sur les 510, 374 peuvent être sauvés, quel bilan déplorable ! Comme point fort, symbolique d'un démarrage de la trame verte, je demande que la rue Nationale soit partiellement arborée. Puis j'aurai quinze jours pour réaliser un troisième dossier terminant mon enquête sur les arbres. D'ores et déjà, contrairement à l'enquête de 2009, la participation des Tourangeaux est importante.
- Mardi 6 juillet 2010 - Enquête publique - Début d'un front d'opposition
La tenue de mon blog et ma participation à l'enquête m'amène à diverses rencontres et à divers échanges. On est assez nombreux à constater que les dossiers sont mal faits (avec beaucoup de non-dits), que l'enquête est très courte (un mois au lieu de souvent deux ailleurs) et située en période de vacances. Nous décidons d'argumenter auprès de la commission d'enquête pour demander une prolongation de 15 jours, comme c'est prévu dans ce genre d'enquête (ma demande est ici). C'est là le premier acte d'un front d'opposition au projet municipal, informel, plus ou moins soudé, qui, au gré des circonstances, va aller d'une association citoyenne assez proche de l'UMP, mitigée par rapport au tramway (TCSP 37), à des associations environnementales très engagées pour le tram mais s'en trouvant plus ou moins déçues (SEPANT, AQUAVIT, Vélorution Tours), en passant par des électrons libres comme moi. Car plus on étudie ce projet, plus on lui trouve de graves défauts...
- Mardi 29 juin 2010 - Stations non arborées - L'ambition torpillée du "quatrième paysage"
J'approfondis mon étude et je découvre que sur 29 stations, seulement 4 sont arborées. Pourquoi ? Aucune explication. Je cherche et je découvre dans le dossier d'impact (E3, page 48, je m'en souviens) des propos que je trouve formidables, car correspondant à mon approche. Le tram doit permettre une conquête ou reconquête végétale, enrichir et mettre en scène le patrimoine arboré en amenant un quatrième paysage permettant de poser des jalons pour une trame verte. Mais le maître d'oeuvre a zappé cette ambition et est resté dans la culture ambiante urbanistique de la ville où en vire tous les arbres avant de réorganiser et de replanter. Je pars donc dans une nouvelle étude (page ici) basée d'abord sur l'étude des stations et leur meilleure arborisation. Puis, progressivement, je traiterai tout le parcours, et en entier sur la moitié centrale (Google Street s'avère très pratique pour étudier les lieux...).
- Dimanche 27 juin 2010 - Platanes de l'avenue de Grammont - Abattages sans raison
Après avoir en grande partie bouclé mon dossier sur le mail du Sanitas, après que les dossiers soient enfin disponibles sur Internet, je regarde plus en détail les abattages le long du parcours. Je découvre alors qu'une quarantaine de platanes doivent être abattus avenue de Grammont dont une vingtaine tout près du coeur de la ville, la place Jean Jaurès. Le lendemain, je croise par hasard l'adjoint à l'urbanisme chargé du projet et je suis très surpris de lui apprendre ces abattages. C'est très révélateur du "laisser-aller" de l'équipe municipale. Je commence une page sur mon blog (ici) où j'essaye de comprendre les raisons de cet abattage. Je n'ai pas trouvé et ce n'est pas écrit dans les dossiers d'enquête (à part un vague "élargissement de voirie" absent des plans...).
- Vendredi 18 juin 2010 - Enquête publique - Rencontre avec un commissaire-enquêteur
Pour la première fois, je rencontre un commissaire-enquêteur. Je lui présente mes soucis et mon inexpérience et il me recadre. Peu importent les infos désinformantes, peu importe de réaliser une pétition, l'important est de présenter des arguments pertinents. Cette façon d'oeuvrer au bien public me convient et je m'y lance en réalisant deux gros dossiers, l'un sur la promenade arborée du Sanitas, l'autre sur les arbres tout le long du tracé.
- Mardi 15 juin 2010 - Enquête publique - Ouverture
Comme l'enquête de l'été 2009, celle se passe aussi durant les vacances d'été. Pareillement la NR et la mairie la présente comme une formalité. La veille de l'ouverture, je n'étais plus sûr que les 160 arbres seraient abattus, à cause d'un marquage au sol qui semblait épargner la promenade. Là, le lendemain, les petites croix rouges du tracès précis enfin révélées n'épargnaient aucun arbre de la promenade. Le cèdre du carrefour de Verdun était aussi condamné. L'enquête publique débutait et j'étais décidé à étudier de près ces dossiers d'enquête pour me rendre compte quels étaient les dégâts sur notre patrimoine arboré. Les dossiers ne furent disponibles sur Internet qu'une dizaine de jours plus tard.
- Mercredi 2 juin 2010 - Mail du Sanitas - 160 arbres abattus en centre-ville ?!
J'avais repéré cette promenade arborée par 160 arbres (180 même), j'étais certes méfiant, comme on doit l'être avec cette municipalité si "abatteuse", mais j'étais confiant puisque le tracé montré sur Internet les épargnaient. Par manque d'information, je n'avais pas assisté à une réunion sur le quartier du Sanitas le 12 décembre, et la NR n'avait rien signalé d'important. Je vais donc à une réunion semblable ce 2 juin et j'apprends que les 160 arbres doivent être abattus. Je m'en indigne. Les conseillers municipaux, incapables davancer une explication, font bloc contre moi. Et la NR met en place une omerta. La page de mon blog que j'ouvre (ici), bien que très argumentée avec les plans précis pour un nouveau tracé, ne réveille aucun des apathiques conseillers municipaux de la majorité (menée par les socialistes). Y compris les trois élus verts, qui ne savent que répeter le discours du maire "On replantera". Quant aux habitants du Sanitas, il sont très étonnés et très mécontents de l'abattage de leurs arbres, ça sera une forte motivation.
- Lundi 8 février 2010 - Cèdre du carrefour de Verdun - Sera-t-il abattu ?
Ils sont quatre cèdres aux entrées du centre-ville, gardiens de la cité, deux au bord de la Loire, deux près du Cher, et l'un de ces deux là est près d'un virage et d'une station du tramway. Connaissant le manque de sensibilité environnementale ambiant, j'exprime sur mon blog (ici) mes craintes d'un futur abattage. Avec raison...
- Vendredi 27 novembre 2009 - Cèdres de l'avenue de l'Europe - Ils sont sauvés par l'enquête publique
J'aurais sans doute pu le savoir plus tôt en prenant connaissance des résultats de l'enquête publique, mais à l'époque je ne savais guère comment suivre ça. J'apprends que l'alignement de cèdres est sauvé par la mairie qui le dit dans une réunion municipale sur Tours Nord. La communication est largement détournée pour faire croire que c'est la mairie (et le SITCAT bien sûr ; je confonds souvent ces deux acteurs qui sont présidés par la même personne) qui a sauvé les arbres, alors que c'est la commission d'enquête, sensible aux arguments des habitants. Hélas les cèdres devraient être largement élagués, car le tracé du tram a été maintenu sur cette avenue... Détails ici.
- Jeudi 16 juillet 2009 - Cèdres de l'avenue de l'Europe - Enquête publique
J'annonce sur cette même page (ici) qu'une enquête publique (précisément une "consultation publique") a lieu en plein été (ne vous étonnez pas, la municipalité estime que c'est la meilleure période pour que la population s'exprime). J'invite les lecteurs à témoigner pour sauver les cèdres. J'y vais moi-même et je me rends compte qu'il y a très peu de contributions. La mairie et le quotidien local (en situation de monopole) "Nouvelle République" (NR) n'en parlent pratiquement pas...
- Jeudi 25 juin 2009 - Cèdres de l'avenue de l'Europe - Abattage de tout l'alignement ?
Après avoir constaté de trop nombreux excès, je suis devenu attentif aux abattages d'arbres dans la ville de Tours. Et par le petit réseau qui se met déjà en place, j'apprends qu'un cinquantaine de cèdres doit être abattu avenue de l'Europe pour laisser place au tramway. J'entame donc sur mon blog une page sur ce thème, ici.
Alain Beyrand
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