• Dimanche 9 novembre 2014 - Encore un maire qui n'aime pas les arbres
  Après un an et demi d'interruption, je reprends la présente rubrique. Il y a deux causes à cet arrêt. La première est la rédaction et la parution du livre "Tours mégaloville", paru en janvier 2014, dans lequel j'ai fait le point sur le bilan du dernier mandat du maire Jean Germain. Je n'ai pas été le seul à estimer qu'il était largement négatif, puisqu'il a été largement battu aux élections municipales de mars 2014. La seconde raison est l'arrivée d'une nouvelle municipalité avec son nouveau maire Serge Babary. Il faut un certain temps pour se faire une idée de cette nouvelle gouvernance. Si mon opinion est encore incertaine sur les traitements de l'urbanisme et de la démocratie, deux points noirs de la précédente municipalité, elle est désormais établie sur le fait que l'on a encore un maire qui n'aime pas les arbres. Il a agit exactement comme son prédécesseur pour abattre les 70 arbres du jardin François 1er. Il a laissé libre-cours aux urbanistes-aseptiseurs de la SET et de l'aglo Tours Plus, comme je l'explique en une page titrée Le génie des aménageurs tourangeaux pour abattre les arbres de la cité. Il a ensuite assumé le saccage environnemental en disant (en conseil municipal, le 13 octobre) que les 70 arbres sont "en état phytosanitaire déplorable", entonnant le célèbre refrain "C'est pas grave, on replantera" en se vantant de l'espace vert qui va être créé (au milieu d'un champs de sondes géothermique peu propice aux plantations, mais peu importent les contradictions...). Il reste à espérer que, davantage que dans la municipalité précédente, il y a aura des freins. L'enjeu est plus important encore pour les 120 platanes et tilleuls du quartier des casernes.
  Rappel : le premier "commandement" "du bon usage des arbres" à destination des élus, selon le livre de Francis Hallé de même titre, est le respect. Aussi (dans le 10ème commandement) : "Aimer les arbres, c’est une autre façon d’aimer l’homme".
  
  
• Jeudi 4 avril 2013 - Toujours plus de béton et d'esbroufe
  Cette année ressemble aux précédentes, nous sommes dans la même spirale d'aseptisation de la ville avec des abattages injustifiés d'arbres, des suppressions tout autant incompréhensibles de pelouses et de haies, une très forte densification, de la minéralisation, du béton, des pavés, du bitume. et tout cela est enveloppé d'une débauche de communication pour montrer combien notre municipalité est écologique. Ce sont des thèmes que j'ai développés dans le chapitre Les godillots de Germain-Béton ont fermé le collège Pasteur et dans la page Rétropédalages pour le plan climat tourangeau. Deux autres points sont à noter, plus politique, la mise en examen du maire (pour les mariages chinois), une affaire qui risque d'être circonscrite comme les précédentes, et sa volonté de se représenter à la mairie de Tours. Avec ses 12 présidences (Tours, Tours Plus, SITCAT, Tours HJabitat, Hôpital...) et ses 13 participations à des conseils d'administration, ce cumulard invétéré espère ainsi poursuivre ses agissements. Nous ne voyons pas le bout de la spirale...
  
  
• Mardi 15 janvier 2013 - Les raisons de l'échec de la politique cycliste tourangelle
  Cela fait longtemps que je me déplace à Tours en vélo et je n'avais pas abordé sur ce blog le sujet des déplacements cyclistes. J'avais du mal à bien comprendre pourquoi il y a si peu de cyclistes dans notre ville alors que l'on crée de nombreuses voies cyclables. Un - mauvais - infléchissement de cette politique soit disant pro-vélo, m'a permis d'y voir plus clair et de comprendre pourquoi il est plus compliqué et dangereux de circuler à vélo à Tours qu'il y a 30 ans. J'explique cela sur cette page. Par ailleurs, ma participation à l'association Aquavit (Association pour l'amélioration de la qualité de la vie dans l'agglomération tourangelle) m'amène à partager ici quelques uns de ses thèmes, et, parmi les derniers traités, je signale sa lettre au préfet sur les risques d'inondation du Cher (ici).
  

Alain Beyrand