Le diagnostic archéologique prescrit par arrêté n° 09/0316 du 5 août 2009 concerne notamment le suivi des travaux de déviation des réseaux. En centre ville, l’étude documentaire réalisée dans le cadre du diagnostic a mis en évidence la présence potentielle de structures archéologiques conservées. L’importance des terrassements induits par ces travaux rue Charles Gille et rue Nationale (depuis la place Jean Jaurès) va très vraisemblablement mettre au jour des vestiges qui du fait de la complexité des travaux et de leur importance potentielle ne pourront être étudiés dans le cadre de la mission de diagnostic archéologique (arrêté n° 09/0316 du 5 août 2009).
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Autrement dit :
- Les signataires de la convention reconnaissent que la présence de vestiges archéologiques très importants est plus que certaine.
- Mais qu’en dépit de cette existence, les archéologues ne pourront pas les étudier dans le cadre d’un diagnostic archéologique !
Tout est dit...tout est même écrit !
Le 1er septembre 2011
La Nouvelle République revient sur les travaux en cours en un article (ici) où un responsable de l'INRAP assure que le protocole d'intervention permet de "demander jusqu'à trois jours d'interruption de travaux pour mener les fouilles à bien". Ne suffirait-il pas de trois heures ?
En attendant, il y a quelque chose de bizarre que tait la NR : les travaux semblent stoppés rue Nationale.
Le 2 avril 2012
Rue Nationale, les recherches archéologiques ont apparemment été faites à la va-vite, pas grand chose n'a été trouvé. Il n'y a rien eu de comparables aux photos ci-dessus de zones très voisines. Dommage, mais là comme ailleurs, le rouleau-compresseur a tout balayé. Je clos cette page par un lien sur cet article montrant l'intérêt des recherches archéologiques en France.
Voir aussi la page voisine : Tours, une ville d'histoire qui cache son histoire
Alain Beyrand
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