Les causes d'invalidité des deux témoignages du promoteur
- Le témoin n°1 est administrateur de la banque avec laquelle travaille le promoteur.
- Le témoin n°1 dit habiter en face des lieux du projet alors qu'il habite une maison individuelle à côté, dans une rue perpendiculaire, et non dans l'immeuble en face (qui est celui où habite notre témoin ayant vu l'affiche à terre).
- Le témoin n°1 prétend passer tous les jours devant les lieux sans même dire ce qui l'amène à suivre ce trajet, les autres directions apparaissant plus naturelles, étant donnée la configuration des lieux.
- Le témoin n°2 est employé dans un bureau d'étude qui travaille sur des projets tels que celui du promoteur.
- L'adresse professionnelle fournie par le témoin n°2, dans la rue du projet, à 150 mètres des lieux, n'apparaît pas valable.
- Pour aller à son domicile à Joué lès Tours, le témoin n°2 prétend passer devant les lieux, alors que ça revient à faire un détour en passant par une rue encombrée.
- Ces deux témoignages ne sont pas rédigés selon le formulaire CERFA 11527*02 utilisé sur dix de nos témoignages. Il sont sur papier libre, même pas rédigés de façon manuscrite, avec seulement une signature. Sans copie de la carte d'identité et autres contraintes du formulaire. Les signataires
- n'écrivent donc pas de façon manuscrite qu'ils risquent 15.000 euros d'amende et un an de prison,
- ne cochent donc pas la case qui signale qu'ils sont en lien avec le promoteur,
- ne prouvent pas que ces deux papiers sont réalisés par eux mêmes. Il est facile avec un logiciel de retouche tel photoshop d'apposer une signature à un document.
- Le promoteur connaissait le sérieux de nos témoignages. C'est donc volontairement qu'il a choisi des témoignages exprimés de façon aussi légère dans la forme. Après que notre avocat le lui ait reproché lors du l'audience du 15 avril 2014, il n'a pas, pour autant, renouvelé la forme dans laquelle s'expriment les témoins.
- Depuis avril 2013 et davantage encore depuis juin 2013, le promoteur savait que ce problème d'affichage était crucial, comment se fait-il qu'elle ait attendu les 7 octobre et 12 novembre 2013 pour obtenir ces attestations ? Pourquoi ne nous les a-t-elle pas présentées bien plus tôt ?
- A ces dates tardives, les deux témoins n'ont-ils pas confondu le premier affichage de janvier avec le second de mai ? Dans leur déposition, aucun détail concret ne montre que c'est l'affichage de janvier (couleur, affichage extérieur sur la porte, ou simplement dire que c'était une autre affiche que celle en place au moment de la signature). Cette confusion apparaît probable.
- Par ailleurs, qu'est-ce qui prouve que ces deux documents ne sont pas antidatés ? Ne pourraient-ils pas dater de mars 2014, un peu avant qu'ils nous soient communiqués ? De notre côté, le témoignage essentiel, indiquant l'affiche à terre, date du 14 juin 2013 et avait été communiqué le surlendemain au promoteur.
- Le 9 juillet 2013, en réunion à la mairie, le promoteur avait argué d'un témoignage en sa faveur qu'il n'a pas voulu montrer. Pourquoi ? Que craignait-il en le montrant ? Ce témoin était censé être une personne habitant l'immeuble en face du projet. Or ses deux témoins n'y habitent pas.
- A cette même réunion du 9 juillet 2013, à laquelle participait une dizaine de personnes, dont trois riverains, M. Nardy a évoqué la possibilité que j'ai enlevé l'affiche. Il montrait ainsi qu'il n'avait aucune certitude sur le fait qu'elle soit restée en place. En plus, l'hypothèse évoquée est complètement absurde tant il est évident que je n'avais aucun intérêt à l'enlever ! Ma seule réaction en apprenant ce projet ne pouvait être que de déposer un recours. Cela montre l'état d'esprit du promoteur.
- Le 12 novembre 2013 a eu lieu l'audience en référé au Tribunal de Grande Instance de Tours sur l'accusation exprimée par le promoteur à mon encontre, visant à censurer mon blog. Il y a été longuement question du mauvais affichage. Il est invraisemblable que l'avocat de NGI Promotion n'ait pas présenté les deux attestations en sa faveur alors que la première date du 7 octobre et la seconde, c'est bizarre, date de ce jour même du 12 novembre... Sur la vraisemblance chronologique, les
témoignages de la partie adverse sont très peu crédibles, alors que les nôtres ne souffrent d'aucune incongruité semblable.
- A comparer les deux témoignages présentés par le promoteur, il apparaît certain qu'ils ont été rédigés par la même personne. Non seulement, les deux documents ont la même allure (marges, polices, titres etc) mais en plus les expressions utilisées sont les mêmes : mêmes début et fin du 1er paragraphe, même deuxième paragraphe, même dernier paragraphe. Il y a surtout la même expression indiquant de façon péremptoire que le soi-disant témoin passe "tous les jours" devant le lieu
d'affichage. Même les week-end ! Il n'y a aucune mesure dans ces deux témoignages. Sur un seul, ça serait déjà étonnant, mais sur les deux...
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