De décembre 2013 à novembre 2015, le black-out a été total sur le contenu du projet de la nouvelle passerelle Fournier. Malgré des demandes répétées, malgré un changement de municipalité, seules quelques informations ont filtré sur le début des travaux qui a finalement été repoussé à janvier 2016.
Une réunion publique s'est déroulée le 2 novembre pour enfin dévoiler ce que seront la future passerelle et ses accès. Il est évident que, juste avant le début des travaux, il était pratiquement impossible de changer quoique ce soit. Une nouvelle fois la concertation a été écartée et les habitants n'étaient réunis que pour applaudir un projet ficelé.
Par rapport à ce que l'on savait déjà, il n'y a pas eu de bonnes surprises, mais il y en a eu deux mauvaises, trois même. La première est de considérer la circulation sur les 2,40 mètres de largeur comme étant mixte, sans ligne séparatrice de circulation entre piétons et cyclistes (ligne pointillée, donc autorisant de déborder), comme si ces usagers devaient adopter la même allure. Ca pourra s'ajouter plus tard, éventuellement par voie juridique, comme à Strasbourg. Beaucoup plus gênant sera la rampe d'accès Ouest, que nous avions comprise comme étant droite, dans le prolongement du tablier, pour arriver devant la station de tramway (sur l'axe de la rue Jacques-Marie Rougé, très large et peu fréquenté). Elle sera perpendiculaire avec un aller-retour prolongeant inutilement le trajet de 150 mètres.
La troisième mauvaise surprise, davantage prévisible, est le refus de répondre, même pour l'envisager, à une possibilité dans quelques années d'ajouter des ascenseurs ou de nouvelles rampes, notamment pour traverser à l'Est la rue Edouard Vaillant, à la circulation très intense.
On peut ajouter un quatrième désagrément que l'on connaît depuis février dernier, suite à une réunion de l'AQUAVIT avec Tour(s) Plus) : la largeur des rampes ne sera que de 1,50 m, ce qui est bien plus étroit que les 2,40 mètres de la passerelle.
Tout cela marque un manque d'ambition flagrant qui ressort d'ailleurs de l'introduction exprimée par l'adjoint à la circulation. Le rôle de cette nouvele passerelle est considéré comme étant celui de l'ancienne : une jonction entre deux quartiers, avant tout piétonne. Il ne s'agit pas de réaliser une portion d'un axe fort de circulation douce entre St Pierre des Corps et La Riche, avec la possibilité pour les cyclistes de relier rapidement l'Est et l'Ouest. Il ne s'agit même pas de relier le coeur des quartiers Sanitas (palais des Sports / tramway) et Velpeau (place Velpeau et son marché), aucun cheminement même piéton ne sera privilégié. Et si cette passerelle aura heureusement un côté esthétique, c'est presque par hasard, ce n'est pas parce que le PLU a prévu d'embellir l'entrée ferrioviaire de la ville.
En bleu foncé la passerelle, en bleu clair les rampes,
en jaune l'axe Est-Ouest de parcours, en orange la dangereuse rue Edouard Vaillant.
Ci-dessus,le parcours qu'il faudra suivre si on utilise les rampes.
Ci-dessous, le trajet plus court et moins dangereux que l'on aurait pu parcourir.
Et l'ouvrage plus en longueur aurait été plus élégant.
(ces schémas sont bien sûr approximatifs)
Il s'agit seulement d'aider au franchissement des voies ferrées, ce qu'il y a en amont et en aval est complètement oublié. Une fois de plus à Tours, il n'y a aucune vision de mise en place à grande échelle des circulations douces, on procède par segmentation sans continuité. C'est une vision étriquée continuant à privilégier l'automobile. C'est d'autant plus évident que les autres projets de passerelle sont actuellement enterrés, y compris celui du franchissment de la Loire entre La Riche et Fondette, demandé depuis depuis plus de vingt ans... Ici on aura attendu dix ans pour un résultat mitigé.
Elle avait été montrée en petit comité au CVL-Est du 10 octobre, la voici enfin exposée sur la Toile, cette image est la première divulguée de la nouvelle passerelle Fournier. Elle était accompagnée d'un texte et d'un plan qui suivent. Merci à l'AQUAVIT qui, comme association agréée environnement, a pu obtenir ce document auprès de l'agglomération Tour(s) Plus et qui, en attendant de l'associer à ses bon voeux 2014, nous a communiqué ce document.
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Programme du nouvel ouvrage
Passerelle métallique constituée de deux arcs tendus avec une pile centrale
Largeur utile de 2,40 mètres
Côté Ouest : une rampe PMR droite en deux volées
Côté Est : une rampe PMR hélicoïdale
A l'alignement pour une emprise future de la rue Edouard Vaillant à 23 mètres.
Le planning
26 septembre 2013 : déclaration de l'intérêt
communautaire du projet en conseil communautaire
Octobre et novembre 2013 : mise au point, notification du marché
Fin 2013 à début 2015 : période de préparation de travaux
Début / mi 2015, selon la disponibilité des sillons RFF et SNCF :
travaux de construction durant 12 mois
L'ancienne passerelle sera détruite quand la nouvelle sera opérationnelle
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Si la mairie avait entrouvert le voile à la séance du 10 octobre du CVL-Est, sans même l'avoir annoncé dans l'ordre du jour, il ne reste rien de la présentation qui a été faite (à laquelle avaient assisté deux membres de notre groupe). La Nouvelle République n'a eu accès à aucune information et la question posée par l'AQUAVIT à la séance du 9 décembre n'a pas reçu de réponse. Les citoyens tourangeaux n'ont même pas droit d'accéder aux plans en se déplaçant dans les locaux de l'agglo. Nous ne comprenons pas ce refus de transparence.
Deux mois après l'annonce de la nouvelle passerelle Fournier, la mairie se mure dans le silence tandis que l'agglomération Tour(s) Plus s'est contentée de quelques précisions sur cette page de son site. La Nouvelle République ne sait rien aussi de ce qui semble être un projet top secret, alors que nous avions compris que tout était prêt. Est-ce que l'approche des élections municipales amène le maire à garder cette "carte" sous le coude afin de la divilguer au moment qu'il jugera adéquat ? Le CVL-Est s'est réuni une fois depuis l'annonce, les dix ans des CVL ont été fêtés le 23 novembre, rien n'a clairement été présenté. Nous n'avons aucun schéma de ce que le site de l'agglo présente comme "un ouvrage contemporain, fluide et compact, constitué d’un tablier tubulaire en coque formant goulotte" pour "un franchissement constitué de deux arcs tendus (bow-string), en référence au profil en double arceaux de la toiture de la gare, reposant sur une pile centrale, alliant légèreté et modernité".
Bow-string selon Wikipédia
Du coup l'association AQUAVIT a posé la "question diverse" suivante pour la prochaine séance du CVL-Est le lundi 9 décembre prochain : "Nous savons depuis fin septembre qu'une nouvelle passerelle Fournier sera construite. Nous en connaissons le coût et quelques caractéristiques (notamment sur le site de l'agglo). Nous ne comprenons pas pourquoi ce projet reste en grande partie confidentiel et n'est pas présenté à la population. Quand le sera-t-il ? Nous demandons à ce que ce soit fait lors de la prochaine réunion du CVL Est et sur le site de l'agglo".
Quand des habitants nous questionnent pour nous demander s'il y aura un ascenseur, nous pouvons certes leur dire qu'il n'y en aura pas, mais on ne sait pas du tout si plus tard on pourra en ajouter. Ou si on pourra ajouter une rampe pour franchir la rue Edouard Vaillant. Et même si l'on nous montre un schéma, aura-t-on une réponse à ces questions et à d'autres ?
Jeudi soir 26 septembre, la communauté d'agglomération a voté, à l'unanimité, la construction d'une nouvelle passerelle Fournier. Les édiles ont donc tranché entre les six projets en lice sans que les habitants n'aient pu en prendre connaissance. Le récit qu'en a fait La Nouvelle République dans son édition du 28 septembre est lourd de non-dits. L'issue serait "favorable et lisible". Lisible sûrement pas, puisque l'on a caché le détail des six propositions aux futurs usagers ; favorable c'est possible, mais encore faudrait-il savoir ce qu'il en est. Nous ne disposons que de deux éléments, le délai de réalisation, 2016 et le fait essentiel que la reconstruction a été préférée à la réhabilitation, ce que nous souhaitions.
Nous remarquons que le montant de 6,8 Millions d'euros pour la nouvelle construction est le même que celui estimé dans l'étude de 2010, à l'époque refusée par la municipalité.
Le coût de réhabilitation est passé de 4,4 à 6,1 M, rendant encore plus évident un choix qui, à notre avis, s'imposait déjà en 2010. Comme les fois précédentes, il semble que les coûts soient exprimés TTC, alors que d'autres coûts, tels ceux du tramway, sont hors taxe.
L'article de la NR, rend compte de propos d'élus qui nous apparaissent coupés des réalités. Comment les maires de La Riche, Tours et St Cyr peuvent-ils parler de la passerelle comme si elle ne servait qu'à franchir les voies ferrées pour relier les quartiers Sanitas et Velpeau ? Ils ne savent même pas qu'elle permet d'aller de la Riche à St Pierre des Corps à vélo. Et comment peut-on comparer le coût d'une piscine et d'une passerelle sans prendre en compte qu'une piscine dure 25 ans et une passerelle plus d'un siècle ?
Le groupe de travail CVL de la Passerelle Fournier n'aura pas servi à grand chose. Depuis sa dernière réunion du 12 juin, rien n'avait été dit. Il n'est même pas prévu de le réunir pour prendre connaissance du projet qui apparaît maintenant bouclé. Amen.
Complément : le communiqué de l'AQUAVIT titré "Passerelle Fournier : le degré zéro de la démocratie participative"
Mercredi 12 juin, le groupe de travail CVL de la passerelle Fournier s'est réuni. Nous avons été mis au courant de l'avancement du processus en cours. Les six projets, trois de réhabilitation et trois de reconstruction, non encore finalisés, sont budgétés, hormis les coûts annexes très importants et très variables d'immobilisation SNCF/RFF, qui demandent quelques mois à être connus. Il faudra donc attendre fin septembre 2013 pour au plus tôt retenir un des projets, les travaux étant prévus pour 2015.
Par rapport aux études précédentes de 2008 et 2010, l'écart entre les coûts de réhabilitation et de reconstruction s'est très sensiblement réduit, si bien que si nous estimions alors que la reconstruction s'imposait, cela nous apparaît encore plus évident. C'est conforté par le fait que la réhabilitation impose de nombreux mois de fermeture, alors que la reconstruction permet de garder le passage par l'ancien ouvrage durant les travaux. Il apparaît que, pour des économies à très court terme ne prenant pas en compte la pérennité de l'ouvrage et sa difficulté d'entretien, la réhabilitation est encore envisagée. Nous sentons toutefois que l'option de reconstruction commence à prendre le dessus et nous nous en félicitons, en espérant que cela se confirmera.
Les trois projets de nouvelle passerelle se font sur les bases que l'on avait déjà vues, d'un axe rue du Dr Fournier - rue J.-M. Rougé avec un franchissement des voies plus élevé et raccourci à environ 115 mètres, avec escaliers et rampes, sans ascenseur. Nous souhaitons que le futur ouvrage permette facilement une certaine évolutivité, notamment un ajout d'ascenseurs ou de rampes ou d'escaliers intermédiaires.
Cette reconstruction ne s'annonce toutefois pas sous les meilleurs hospices. Il apparaît en effet que la mairie/agglo impose une enveloppe budgétaire restrictive qui oblige les concepteurs à effectuer des choix qui ont une part d'arbitraire, d'autant plus que les trois projets seraient très différents. Si l'on prend les critères donnés par le PLU, de confort et sécurité des circulations douces, d'esthétisme de l'entrée ferroviaire, d'intégration au paysage, ils seront satisfaits de façon très diverse, et pas tous ensemble. La largeur de la passerelle est en particulier importante pour séparer les piétons des cyclistes, ce critère de confort et sécurité est coûteux, l'esthétisme l'est aussi. Que choisir ? Plutôt que fromage ou dessert, nous préférons fromage et dessert. Cette passerelle devrait durer 120 ans, comme l'ancienne, elle reliera deux quartiers, ce n'est pas un investissement comme les autres. Quand on pense que la mairie envisage de construire une passerelle sur la Loire pour aller sur l'île Simon, inhabitée, pour que des touristes aillent voir des jardins potagers, nous ne comprenons qu'on chipote pour mettre en place un ouvrage essentiel pour des dizaines de milliers d'habitants.
Nous estimons que le choix entre les trois projets devrait être tranché par les habitants des quartiers Sanitas et Velpeau. Nous rappelons qu'en 1978, les habitants consultés sur la remise en place du pont Wilson avaient finalement choisi le projet le moins coûteux. La confidentialité que l'on impose aux études en cours pourrait cesser une fois qu'elles seraient finalisées, juste avant le choix final qu'on laisserait aux habitants. Nous pensons que les promoteurs peuvent se mettre d'accord pour procéder ainsi et nous demandons à la mairie d'agir en ce sens. Les futurs usagers de la nouvelle passerelle sont les plus aptes à effectuer le meilleur choix.
Le 2 avril, lors de la réunion pleinière du CVL-Est, nous avons appris que le comité technique analysera les trois propositions le 12 avril, donc bien après la date initialement prévue fin janvier. Le groupe de travail du CVL devait se réunir juste après. Ce n'est plus le cas, aucune date n'est encore fixée, il n'est même plus évident que cette réunion ait lieu avec des informations vraiment pertinentes. En effet, la mairie a soudainement découvert que tout cela est confidentiel. Rien ne doit fuiter (la concurrence serait faussée, cela poserait des problèmes juridiques) alors qu'au contraire nous pensons qu'il faudrait étaler tous les éléments de choix à la population pour qu'elle puisse se prononcer.
Les membres du groupe de travail ont pour rôle de servir de relais, pas celui de chuchoter en des conciliabules confidentiels. Depuis le début nous demandons la transparence, depuis le début le processus devient de plus en plus opaque. Le groupe de travail était déjà bien tenu à distance des choix, il est maintenant carrément mis à l'écart, ne pouvant même pas connaître les projets.
Seuls signes positifs : les trois propositions sont très différentes les unes des autres (raison de plus pour demander l'avis des habitants...) et il semble que la reconstruction soit davantage envisagée qu'il y a quelques mois.
Les déclarations du maire sur le devenir de la passerelle viennent régulièrement brouiller le processus en cours. Interrogé par un des membres de notre groupe le 8 février dernier au CVL-ESt sur les coûts engagés, il a déclaré qu'ils ont été divisés par deux, de 8 à 4 millions d'euros, à cause des travaux électriques effectués sur la gare de Tours l'an dernier. Cela ne correspond pas aux chiffres de l'étude précédente, 6,8 millions et non 8, et un coût de dérangement SNCF-RFF loin d'atteindre la moitié. De plus parlait-il de reconstruction (auquel cas ça serait une bonne nouvelle) ou de réhabilitation (auquel cas ça serait très onéreux) ?
Autres informations : la remise des projets a été repoussée de début février à fin février et l'abattage d'un des trois peupliers n'irait pas dans le sens de mettre une rampe au bout de l'actuelle passerelle. Cet arbre était apparemment en bonne santé, les habitants n'avaient pas demandé son abattage, alors que ce qu'ils avaient demandé (poubelle du côté Velpeau, passage piétons sur parking côté Sanitas et enlèvement de la conduite de gaz) n'a jamais été fait.
Comme prévu, Vélorution, l'Aquavit et notre Groupe Citoyen avons protesté contre le manque d'ambition concernant la passerelle, sous une banderole "Rafistolage Non ! Nouveau lien Oui !". Ce même 3 novembre, La Nouvelle République avait publié un article titré "L'agglo limite le budget". Deux conseillers municipaux s'y expriment. L'un claironne : "cette limite [de 4,8 M d'euros] ne compromet absolument pas la reconstruction". C'est probablement vrai, mais ça ne permet qu'une reconstruction minimaliste, loin des ambitions du PLU. L'autre est plus clair "Une modernisation de l'ouvrage est en effet nécessaire", reprenant l'avis du maire et le choix que l'on sent décidé depuis longtemps de préférer une réhabilitation à une reconstruction.
Cet article nous apprend que "En moyenne, 700 personnes par jour empruntent cette passerelle vétuste". Et nous rappelons, ce que nous disions le 3 décembre 2011, avec ce tableau, à savoir que ce "raccordement" est le seul des 14 projets du PDU qui n'a pas eu un début de réalisation. Son budget prévisionnel était alors, il y a dix ans, de 5 Millions d'euros...
En complément, l'article de la NR du 4 novembre.
Le 30 octobre 2012 - Appel à rassemblement contre l'attitude trouble de la mairie
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La mairie veut continuer à faire croire à l'hypothèse de la reconstruction. Puisque la réduction du budget à 4,8 M d'euros l'écarte trop clairement, ce montant n'a pas été confirmé (ni infirmé) à la Nouvelle République, qui ne sait trop quoi annoncer. Lors du compte-rendu effectué au dernier CVL-Est de la semaine dernière, toute notion budgétaire a été effacée. Pour protester contre cet embrouillamini et contre le refus non assumé de reconstruire la passerelle, l'AQUAVIT et Vélorution Tours, en liaison avec notre Groupe Citoyen, appellent à un rassemblement samedi prochain 3 novembre à 15 heures au pied de la passerelle, du côté de la rue Edouard Vaillant.
Le 19 octobre 2012 - Le soutien de l'AQUAVIT et l'autre passerelle du maire
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Fondée en 1990, l'AQUAVIT, Association pour la Qualité de la Vie dans l'Agglomération Tourangelle, est une des trois associations agréées Environnement Urbanisme du département. Elle vient de publier un communiqué (sur cette page de son site), qui rejoint notre analyse et constate l'échec d'une concertation qui fut biaisée pour imposer la réhabilitation voulue par le maire. Celui-ci a brusquement retrouvé des finances et veut maintenant construire une passerelle sur la Loire pour atteindre l'île Simon, inhabitée (cf. cet article de la NR du 15 octobre).
Le 12 octobre 2012 - Le projet est cadré, la concertation est verrouillée
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Après trois mois et demi de silence, la nouvelle réunion du groupe de travail a permis de faire un point sur l'avancement de l'étude. Les deux réunions du comité de pilotage ont permis de déterminer les trois candidats qui formuleront leurs doubles propositions, en réhabilitation et en reconstruction. Le point essentiel, hors de tout dialogue, est celui des budgets alloués, bloqués même, sans indication de fourchette à étudier selon les options prises. Or les montants alloués ne sont pas anodins et correspondent aux propos répétés du maire qui ne veut pas de reconstruction mais une réhabilitation.
Pour la reconstruction, alors que l'étude de 2010 l'avait évaluée à 6,8 M. d'euros, le budget est désormais limité à 4,8 M. Même si le coût de RFF, 1,3 M, pourrait très sensiblement diminuer, ce seuil semble dur à atteindre et impose probablement des choix techniques au rabais (notamment un tablier étroit).
Pour la réhabilitation, alors que l'étude de 2010 l'avait évaluée à 4,4 M. d'euros, le budget alloué est désormais de 2,7 M. C'est déjà plus raisonnable, mais c'est encore beaucoup trop pour une solution que nous estimons devoir être provisoire. C'est visiblement la solution privilégiée.
Par ailleurs, même si ce n'était pas à l'ordre du jour, le choix du représentant des habitants a de nouveau été soulevé. Alain Beyrand, estimant que les conditions d'un dialogue ne sont plus réunies, ne s'est pas représenté et Andrée Delgoulet a été élue pour le remplacer. Alain Beyrand a protesté contre le refus catégorique de la mairie d'envisager en option que la rampe Est franchisse la rue Edouard Vaillant. Il explique sa position sur cette page intitulée : Pour répondre aux objectifs du PLU, une nouvelle passerelle Fournier devrait franchir la rue Edouard Vaillant.
Que ce soit par le budget alloué à la reconstruction ou sur ce point, pourtant conforme aux objectifs du Plan Local d'Urbanisme, la mairie montre qu'elle veut seulement une passerelle franchissant les voies ferrées et non un axe de circulations douces entre deux quartiers. Nous estimons que cette petitesse de vue est dommageable et regrettable.
Le nouveau calendrier projette maintenant des rencontres entre les trois candidats et le comité de pilotage, pour un première remise de propositions fin janvier 2013, puis une étape pour les affiner et la remise des offres définitives. Cela sera ponctué de quelques réunions du groupe de travail, toujours sans possibilité de contacts intermédiaires par email. Comme lors de cette réunion, les possibilités de modifier le projet municipal seront probablement très limitées. L'essentiel semble déjà acté.
Le 29 septembre 2012 - Ca repart le 10 octobre...
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La prochaine réunion du groupe de travail est fixée au 10 octobre. En attendant, nous avons appris incidemment, par une note de bas d'article de la NR. que, le 5 juillet, le maire avait fait une allusion à la passerelle Fournier en lançant un appel aux architectes pour qu'ils proposent une rénovation de la passerelle à 2 millions d'euros. Pourquoi pas, à moins d'un million même, mais si c'est considéré comme une solution provisoire, sans interruption d'usage, en attendant, pour un moyen terme, une passerelle neuve : celle qui était promise et est inscrite dans le PDU et le PLU, pour une circulation douce directe, confortable et sécurisée, améliorant l'esthétique de l'entrée ferrovaire, véritable jonction entre deux quartiers.
Le 3 septembre 2012 - Encore du retard...
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La réunion prévue début septembre n'est toujours pas programmée et ne semble pas l'être avant la fin du mois, si ce n'est plus tard. Et on ne sait rien de ce qui s'est passé depuis fin juin.
Le 6 juillet 2012 - Encore une "pique" du maire
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"Le maire [...] a lancé une petite pique à l'encontre de ceux qui réclamaient 9 millions d'euros pour construire une nouvelle passerelle Fournier". C'est ce que rapporte un article de la NR du 5 juillet. Personne n'a réclamé 9 millions. L'étude de 2010 chiffrait la reconstruction à 6,8 millions. Depuis le maire, et lui seul, a régulièrement augmenté cette somme : 7 à 8 millions le 28 janvier 2011, 8 millions le 17 février 2012 et maintenant, samedi dernier 30 juin 2012, 9 millions. A qui M. Germain donne-t-il ainsi une leçon d'économie ? A lui même, dont le projet de tramway a vu son budget augmenter de 100 millions ?
Avant de choisir un projet en tenant compte des divers paramètres, dont le budget, il convient de savoir ce que l'on peut faire en fonction des objectifs, nous sommes dans cette phase qui devrait être constructive. L'article de la NR présente ensuite le point de vue de la mairie sur la réunion du 20 juin. Le lendemain 6 juillet, la NR publiait le courrier d'un lecteur reprochant au maire sa façon peu cohérente de dépenser l'argent public, rejoignant donc notre opinion.
Le 26 juin 2012 - Résumé des huit derniers mois
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En novembre 2011, nous avons créé ce Groupe Citoyen pour que soient étudiées les possibilités de reconstruction de la Passerelle Fournier. La municipalité a alors engagé une double étude, d'aménagement et de reconstruction, avec participation des habitants, à travers un Groupe de Travail du Conseil de la Vie Locale et un représentant au comité technique. Un membre de notre Groupe Citoyen a été élu, en janvier 2012, pour défendre les idées que nous vous avions présentées, d'un lien de circulation douce entre deux quartiers, praticable par tous (piétons, cyclistes, handicapés, poussettes...) de façon confortable et sécurisée.
Ce processus, qui semblait alors partir sur de bonnes bases, devait vraiment s'enclencher en avril. Pour des raisons peu claires, il a subi un certain nombre d'obstructions de la part de la municipalité :
- des déclarations du maire indiquant qu'il n'y aurait pas de reconstruction (contrairement à sa promesse de 2008 et à l'objet de l'étude)
- des refus de communication envers le groupe de travail
- un oubli de quelques aménagements mineurs prévus qui devaient être rapidement réalisés
- un retard de presque trois mois
- une réunion impromptue du groupe de travail organisée pour évincer le représentant des habitants, c'était la semaine dernière
Le groupe de travail se réunira à nouveau à la rentrée. Nous nous adapterons à la nouvelle situation. Nous craignons bien sûr que ces préliminaires difficiles ne mènent à des solutions qui ne correspondent pas à nos objectifs. Nous serons vigilants.
Le 21 juin 2012 - Coup fourré à la 3ème réunion du groupe de travail
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Les manques de transparence que nous avons dénoncés précédemment n'étaient pas anecdotiques, ils ne résultaient pas d'une négligence, il n'étaient que des éléments préliminaires à la réunion d'hier, dont l'objet officiel était de préparer la réunion du comité technique. Il n'y avait rien à préparer, c'est d'ailleurs ce qui avait été dit en février (une telle réunion était alors jugée inutile). Le but était tout autre, il était de virer un représentant des habitants qui ne plait pas à la municipalité. Alain Beyrand ne pouvait que commencer par regretter la difficulté de dialoguer avec la mairie [il donne des précisions ici], notamment l'absence de réponse à ses mails et l'impossibilité qu'ont les membres du groupe à dialoguer entre eux par email. Il ne voulait pas aller au delà, il n'a même pas repris les propos du maire. C'était le signal qu'attendait Mickaël Cortot, le conseiller municipal, et un certain nombre de participants pour dénigrer son agressivité et son esprit toujours négatif... Inutile de discuter des faits eux-même, le procès d'intention s'imposait. La mayonnaise a progressivement monté (quitte à la réactiver habilement plusieurs fois) jusqu'à mettre en cause son rôle de représentant des habitants. Sans se soucier des absents et de l'ordre du jour (totalement oublié), il convenait de réélire tout de suite un autre représentant, plus précisément la candidate qui lui était opposée le 4 janvier, même si elle était absente, on n'était pas à ça près... Il y a tout de même eu des réticences, le vote a été repoussé à la prochaine réunion, à la rentrée (pourtant M. Cortot avait déjà découpé les bulletins de vote...). Pour désamorcer les choses, Alain Beyrand a proposé qu'en attendant la candidate absente joue un rôle de suppléante et le remplace à la réunion du comité technique le 25 juin, ce qui a été adopté.
Notre collectif, dont fait partie Alain Beyrand, regrette bien sûr qu'on en arrive à constater que la municipalité n'admet pas la critique et se livre à de telles manoeuvres. Pour obtenir un consensus, vaut-il mieux travailler avec les contestataires ou les expulser ? Pour un tel aménagement, toutes les personnes de bonne volonté devraient être bienvenues. Si nous avons certes critiqué la forme, nous avons toujours été très favorables au fond, au processus engagé en janvier (comme le montre cette page). C'est d'ailleurs ce qui a motivé la candidature d'Alain. Nous constatons que nous avons rencontré défiance et entourloupe. Cela vaut-il le coup d'insister devant une telle hostilité ? Nous continuerons à assister aux réunions du groupe de travail pour savoir ce qui se passe, même s'il apparaît maintenant certain qu'on ne voudra pas tout montrer. Quant à savoir si Alain maintient sa candidature pour représenter les habitants, nous en discuterons ensemble à la rentrée. Après tout, la mairie peut ne pas vouloir de nous pour quand même nous écouter et aller vers un consensus que nous ne rejetterions pas si le projet nous apparaît bon...
C'est tout de même mal parti, notamment par le fait que le rôle de la prochaine réunion du comité technique (le 25 juin) nous a semblé minimisé. Or cette première sélection de trois entreprises risque déjà d'éliminer des candidats potentiellement porteurs de solutions pertinentes. Et il est dommage de se priver d'un représentant des habitants, ingénieur de formation, qui a la curiosité scientifique de chercher des solutions correspondant aux objectifs que nous avons présentés sur cette page.
Nous signalons aussi ici (oui, nous savions que l'on ne pouvait guère le dire à la réunion...) que nous n'estimons pas crédible l'explication donnée par la municipalité au retard de deux mois devenu presque trois. Aucun élément nouveau n'est en effet intervenu depuis la réunion de février et le calendrier prévisionnel qui nous avait été présenté. Ah si, il y en a eu un hier...
Le 16 juin 2012 - Encore du retard et du manque de transparence
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La réunion du comité technique prévue début avril avait été retardée de deux mois, donc début juin, c'est ce que nous avions appris le 12 avril. Début juin, le black-out était à nouveau complet. Puis, le 15 juin, on a appris par mail que le groupe de travail sur la Passerelle Fournier se réunira le mercredi 20 juin. A l'ordre du jour : la préparation de la réunion du comité technique. Le mail a de nouveau été envoyé avec destinaires cachés, malgré la promesse du 7 février.
Le 5 juin 2012
Le 17 avril 2012 - Deux mois de retard !
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Le retard que nous avions constaté a été confirmé par la municipalité à la réunion pleinière du CVL Est du 12 avril. Il a été chiffré à deux mois environ. La cause ? Elle serait multiple, pour des problèmes d'organisation... Après les déclarations négatives du maire, ça confirme que les choses ne sont pas aussi claires qu'on nous les avait présentées. Il est regrettable que les membres du groupe de travail n'aient pas encore été directement informés de ce retard conséquent.
Le 10 avril 2012 - Retard...
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Alors que la première réunion du comité technique devait se dérouler début avril, le représentant des habitants n'en a toujours pas été averti précisément. Quelle est l'explication de ce retard ? Nous devrions le savoir au plus tard après-demain 12 avril à la réunion du CVL Est.
Le 21 mars 2012 - Fantasmes
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On se demande sur quelle planète vit notre maire. Par cet article du site "Europe Ecologie Les Verts" d'Indre et Loire, nous avons appris qu'il persiste dans la dérive que nous dénoncions le mois dernier, et de façon encore plus marquée puisqu'il a déclaré au CVL Tours Sud du 27 février, à propos de la passerelle : "c’est un débat boboisant ! Avec des individus qui arrivent au volant de leur Mercedes ou de leur Saab climatisée pour nous en parler...". Mieux vaut ne pas commenter... Et montrer ces photos prises il y a deux jours, montrant que des habitants continuent à s'y exprimer, ici de façon artistique. On y aperçoit un cycliste et un piéton, deux usagers très ordinaires de la passerelle, comme nous le sommes, très éloignés des fantasmes d'un élu. S'il lit ces lignes et souhaite apporter un démenti ou une mise au point, nous le publierons bien volontiers.
Le 18 février 2012 - Le maire veut-il torpiller le processus en cours ?
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La séance plénière du CVL Est dhier 17 février a été houleuse en ce qui concerne la passerelle Fournier. C'est le maire lui-même qui a allumé la mèche. Dans sa présentation du budget, il a d'abord brocardé ceux qui pensent que la passerelle est "l'alpha et l'oméga", sous-entendant qu'il y a des choses plus sérieuses à traiter. Ensuite il a dit que "nous somme tous d'accord pour ne pas construire une passerelle à 8 Millions d'euros" et qu'il fallait rénover la passerelle existante. Passe encore qu'il dise qu'il préfère une rénovation, passe à la rigueur qu'il estime que ça coûtera 8 M, alors que l'étude de 2011 prévoyait 6,4 Mo (et qu'il avait déjà utilisé ce chiffrage erroné), mais présenter comme une évidence que "tout le monde est d'accord" avec lui, là, non, ça ne passe pas...
Le maire est parti sans qu'on ne puisse lui répondre. Ensuite, contrairement aux procédures de représentativité des groupes de travail, le co-président élu et conseiller municipal, n'a laissé que difficilement la parole au représentant des habitants, représentant du groupe, pour faire compte-rendu. Plusieurs personnes autour de la table sont intervenues pour s'en offusquer et pointer le double langage d'une municipalité qui, d'un côté, lance une étude sur une rénovation et/ou une reconstruction et d'un autre côté, par la voix de son maire, estime que les jeux sont faits et qu'il n'y aura pas reconstruction mais rénovation, faisant fi de sa promesse de 2007 et des objectifs du PADD qu'il a pourtant approuvés.
Le représentant des habitants a tout de même réussi à conclure que s'il s'est engagé c'est parce qu'il croit à la validité du processus en cours et parce qu'il espère qu'au delà de ce regrettable "porte-à-faux" du maire, on aboutira à un projet approuvé à la fois par la municipalité et les habitants.
Il y a lieu de s'interroger sur la manière d'agir du maire, déjà esquissée le 22 décembre en conseil municipal (cf. ci-dessous à la date du 23 décembre). N'a-t-il accepté qu'à contre-coeur ce processus de participation des habitants à donner leur avis sur la passerelle Fournier ? Rappelons qu'il avait été voulu par tous les candidats aux cantonales de Tours-Est en 2011, rappelons que ses conseillers municipaux ne tiennent pas le même langage. Donc, oui, il y a lieu de se demander s'il veut torpiller le processus en cours. Espérons que cette impression, si forte aujourd'hui, se dissipera progressivement. L'intérêt général ne doit-il pas primer ?
P.-S. : Article de la Nouvelle République du 20 février. Avec la remarque suivante : le maire n'a pas dit "On va commencer par rénover les deux extrémités", il l'a présenté comme une finalité, excluant donc toute reconstruction, même à moyen teme.
Le 12 février 2012 - Quelques points de détail
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Quelques points annexes ont été évoqués lors de la réunion de mardi dernier, 7 février :
- Il est souhaitable de rencontrer l'Architecte des Bâtiments de France (ABF), dont l'approbation est nécessaire.
- Il est souhaitable de rencontrer un responsable du Plan de Déplacement Urbain (PDU), en cours de révésions pour savoir comment y est traitée la passerelle Fournier.
- Pour faciliter le passage des piétons rue JM Rougé, la meilleure solution serait de leur réserver une place de parking.
- La présence d'une poubelle en bas de l'escalier Est permettra de réduire les immondices trop fréquents.
- L'ancienne canalisation, de gaz qui court tout le long de la passerelle, doit être évacuée, ce qui élargira le passage.
Pour les trois derniers points, si nécessaire, un financement par le CVL Est est envisagé.
Le 10 février 2012 - Pour une vraie démocratie participative
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La réunion de mardi soir du groupe de travail CVL a éclairé les ambiguïtés de la démarche engagée. Du côté municipal, la volonté de concertation consiste à associer les habitants à son futur projet. De notre côté, nous souhaitons arriver à un projet qui soit à la fois celui de la municipalité et celui des habitants.
Nous souhaitons que la mairie s'engage dans cette voie et elle l'a déjà fait en partie. Nous avons voulu que ce groupe de travail CVL existe, il existe. Nous avons voulu que les échanges par mail de ce groupe ne soient pas bridés (en cachant les correspondants), ils ne le seront plus. Et d'elle même, la mairie a voulu qu'un représentant des habitants siège au comité technique. Tout cela est positif. Mais la dernière réunion a montré qu'il y a bien d'autres obstacles à surmonter pour qu'émerge et soit prise en compte une véritable réflexion collective des habitants :
- Si, lors de la dernière réunion, la présence de techniciens de Tours et de Tours Plus était bienvenue, les données techniques n'ont pas été précisément exposées, pas plus que les objectifs à atteindre. Les techniciens et élus veulent d'abord travailler entre eux.
- D'ici fin avril (nouvelle date de sélection des trois candidats retenus), il n'y aura que deux réunions du comité technique, avec la présence du représentant des habitants. A la première de ces réunions, il n'aura pas étudié les dossiers au préalable et n'aura pas pu en discuter avec les membres du groupe de travail CVL, dont la prochaine réunion est prévue après (courant avril). Ainsi, si les techniciens et les élus peuvent murir le projet, les habitants le pourront beaucoup moins, ce qui les marginalisera.
- D'un côté, il nous apparaît que la mairie et les techniciens veulent une passerelle qui traverse les voies ferrées, d'un autre côté nous voulons que deux quartiers soient reliés par des circulations douces sécurisées et confortables avec un ouvrage valorisant l'entrée ferroviaire de la ville. Tout cela est conforme au PADD, pourquoi la mairie ne se positionne-t-elle dans les objectifs qu'elle a elle-même défini ? Ne traverser que les voies ferrées pour laisser la majeure partie des piétons et des cyclistes traverser inconfortablement et dangeureusement la très passante rue Edouard Vaillant est à l'évidence contraire à l'orientation 2 du PADD.
- Contrairement à la mairie, qui semble encore donner un fort crédit à cette hypothèse, nous sommes opposés à une rénovation "lourde" de la passerelle qui amènerait à couper le trafic piétonnier et cycliste durant plusieurs semaines. Nous avons besoin d'un ouvrage qui réponde aux nouveaux besoins (ceux exprimés dans le PADD). Nous voulons une mobilité durable et adaptée, pas une mobilité rafistolée. Si une nouvelle construction ne peut pas être lancée rapidement, pour des raisons budgétaires, alors une rénovation limitée de l'actuelle passerelle est à envisager. C'est dans ce sens là, à notre avis, que les entreprises candidates doivent présenter deux projets, l'un d'une éventuelle rénovation à court terme, pour un usage provisoire de quelques années, l'autre de reconstruction à court ou moyen terme, pour un usage de plus d'un siècle.
- Il nous apparaît primordial de diminuer les importants coûts connexes SNCF-RFF correspondant à l'immobilisation électrique des voies ferrées pour effectuer les travaux de soutènement de la passerelle. A cet effet, même s'il y a un coût supplémentaire (il sera probablement moindre que celui de RFF), il est souhaitable que la construction minimise au maximum les interventions sur le domaine ferroviaire. (Alain Beyrand avait présenté ici, le 20 janvier 2011, le détail des coûts de l'étude de 2010, et aussi un plan incluant le franchissement de la rue Edouard Vaillant)
En espérant que les entreprises candidates apporteront des réponses assez imaginatives et convaincantes pour amener un consensus.
Le 9 février 2012 - Rappel des orientations du PADD
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En attendant la réunion de notre Groupe Citoyen et son compte-rendu, il convient de rappeler ce que préconise le PADD dans l'aménagement de notre ville. Ce document est téléchargeable ici dans son intégralité (format pdf, 23 Mo).
Le PADD, Projet d'Aménagement et de Développement Durable, fixe les orientations du PLU, Plan Local d'Urbanisme. Le PLU de Tours, incluant son PADD, a été adopté en 2011. En voici des extraits qui semblent désigner ce que l'on peut faire pour la passerelle Fournier. Ils proviennent de l'orientation 2 (sur 4) "Tours, ville des mobilités durables".
- (page 12) Le ré-équilibrage des moyens de déplacement au profit des modes doux (piéton, vélo...) constitue une priorité.
- (page 13) Le renforcement des itinéraires doux doit passer par leur prise en compte dans tous les nouveaux projets urbains, de façon à rendre plus perméables les îlots et proposer des liaisons plus directes, plus sécurisées et plus confortables pour les piétons et les cyclistes.
- (page 13) Privilégier, pour l’ensemble des opérations, des orientations d’aménagement qui s’inscrivent dans un maillage d’itinéraires doux.
- (page 13) Faire le choix d'aménagements doux suffisamment incitatifs pour capter une nouvelle clientèle et offrir une même qualité d’usage pour tous (sécurité, confort, mise en perspective et en valeur des quartiers urbains traversés,...).
- (page 14) Considérant leur impact en termes d’image et leur localisation stratégique, la mise en valeur des corridors ferroviaires est un objectif important.
- (page 15) Renforcer les échanges entre quartiers et l’accès aux services et aux équipements.
- (page 15) Les axes qui maillent finement le territoire communal doivent donner la priorité aux circulations douces, modes de déplacements les plus respectueux des territoires traversés.
- (page 15) Privilégier, pour l’ensemble des opérations, des orientations d’aménagement qui favorisent les traversées douces et l’accroche à la trame viaire existante.
Ce même PADD (en page 15) parle pourtant de façon très minimaliste de la passerelle : "Des études sont en cours pour la rénovation de la passerelle Fournier, ouvrage historique de franchissement des voies ferrées au cœur de Tours", comme si l'actuelle passerelle pouvait répondre aux objectifs qui ont été définis. L'ambiguïté de 2012 existait déjà en 2011.
Le 7 février 2012 - Deuxième réunion du groupe de travail CVL
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La deuxième réunion du groupe de travail du CVL-Est sur la passerelle Fournier s'est déroulée, comme prévu, ce soir. Un compte-rendu sera présenté ici dans quelques jours, après que notre Groupe Citoyen se soit réuni jeudi soir 9 février. 5 de ses 6 membres étaient présents, le 6ème ayant été présent à la première réunion.
Le 5 février 2012 - Vélorution et la passerelle
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Depuis trois ans environ, la manifestation cycliste de Vélorution Tours se déroule deux ou trois fois par an sur la passerelle Fournier pour que puissent circuler cyclistes, handicapés, personnes avec poussettes ou chariots, contre l'immobilisme...
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Vélorution du 4 février 2012
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Le 1er février 2012 - Un dialogue qui commence difficilement
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En attendant la réunion du 7 février, le groupe de travail de la Passerelle était censé discuter par email, comme nous l'avions écrit ici dans le compte-rendu du 4 janvier. Ca s'est passé bien différemment, les courriels envoyés n'ont pas été communiqués aux membres du groupe pour alimenter discussion et réflexion. Les interrogations formulées sont restées sans réponse, jusqu'à hier 31 janvier, où nous avons appris que les courriels envoyés feraient l'objet d'une "synthèse" (donc un filtre) qui serait envoyée aux membres du groupe avant la réunion. Contrairement aux habitudes dans les groupes de travail, les adresses email des participants ont été cachées. De plus, l'accès aux données de Tours Plus (signalé ici le 9 décembre) fournit des documents incomplets, sans que nous ayons d'explication.
Entre phases de transparence et d'opacité, où allons nous ? Comme dialoguer avec confiance dans ces conditions ? Comment faire mûrir la réflexion de chacun ?
Le 19 janvier 2012 - La résolution de 2005 du CVL-Est
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En 2005, après avoir pris connaissance de l'étude de la SOCOTEC, le CVL-Est avait voté une résolution sur la Passerelle Fournier pour qu'une étude soit lancée sur son accès. Le bulletin municipal Tours Infos n° 67 de septembre 2005 la présente dans cet article. L'étude d'accessibilité ne fut pas déclenchée, ou alors sous une autre forme, bien plus tard, fin 2008.
Le 4 janvier 2012 - Première réunion du groupe de travail CVL
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Comme prévu, la première réunion du groupe de travail du CVL Est sur la passerelle Fournier s'est tenue hier mardi 3 janvier, avec 14 participants, dont 4 élus. Comme à la réunion du 5 décembre, le point sur l'avancement a
été présenté et discuté.
Le représentant des habitants au comité de pilotage a été élu. Il s'agit d'Alain Beyrand, qui est membre de notre Groupe Citoyen. Avant le vote, il avait donné l'orientation suivante à son action :
- maintenir la permanence de l'usage de la passerelle, ce qui a priori écarte de lourds travaux de rénovation
- dans le même sens, minimiser le coût des éventuels travaux de rénovation pour un usage à court terme, tout en planifiant à court ou moyen terme la construction d'une nouvelle passerelle
- suivre vraiment les orientations du PADD (Plan d'Aménagement et de Développement Durable) de 2011 :
- développement des circulations douces sécurisées et confortables
- valorisation de l'entrée ferroviaire de la ville
Des points annexes ont été évoqués :
- il serait bon de savoir comment est traitée la passerelle (et l'axe Est-Ouest dont elle fait partie) dans la révision en cours du PDU (Plan de Déplacement Urbain) et en discuter
- les travaux rue Jacques-Marie Rougé sont terminés et n'ont porté que sur sa partie ouest, donc loin de la passerelle
- il a été demandé d'améliorer rapidement l'accès piéton rue Jacques Marie Rougé pour l'accès à la passerelle (sans avoir à naviguer dans les zones de stationnement automobile) (le plus simple serait de condamner une place de parking pour la réserver au passage des piétons)
La prochaine réunion est prévue pour le 7 février. Auparavant, les participants, y compris ceux absents hier, échangeront leurs avis et
orientations par email.
Le 2 janvier 2012 - Des précisions historiques
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Alors que cette nouvelle année 2012 pourrait être historique pour la passerelle Fournier, avec déjà la réunion de demain 3 janvier, il est bon d'avoir en tête quelques éléments de son histoire. A partir de 1880, la population demande à pouvoir franchir facilement les nombreuses voies ferrées et les dépôts ferroviaires attenants, à une époque où les déplacements se font surtout à pied. Il lui faudra attendre presque dix ans pour obtenir satisfaction. Le conseil municipal du 26 juillet 1889 décida la construction d'une passerelle pour piétons pour relier la rue de Paris (Edouard Vaillant) et la rue Blaise Pascal, en un trajet perpendiculaire, presque dans le prolongement de la rue du docteur Fournier, cet ancien maire qui lui donnera son nom.
La construction fut effectuée par la compagnie ferroviaire Paris-Orléans, qui en paya les trois-quarts, la ville de Tours payant le reste. L'inauguration eut lieu le 14 juin 1891 et, le 10 mars 1893, la passerelle fut remise à la ville, laquelle prenait donc à sa charge son entretien.
Très abîmée par les bombardements alliés de 1944, sa longueur fut presque réduite de moitié, pour ne franchir que les voies, alors que les anciens dépôts se trouvaient dans l'emprise du nouveau quartier du Sanitas, entièrement reconstruit.
Bien avant que le PLU de 2011 estime qu'il faut améliorer l'esthétique de l'entrée ferrovaire de la ville, "L'éclaireur d'Indre et Loire" écrivait le 28 mars 1891 : "Beaucoup de gens s'étaient figurés un travail artistique, plaisant à l'oeil, fait avec goût ; il n'en est rien et si l'on regarde ces blocs de maçonnerie brute, on se demande en vérité, où les ingénieurs ont pu trouver quelque chose même d'approchant pour établir leurs plans". Décidément, dés le début, son cas était atypique...
Le 29 décembre 2011 - Expression d'usagers
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Le lancement de nos actions a amené quelques usagers à s'exprimer eux aussi. En voici deux illustrations, des 11 et 24 décembre.
Le 23 décembre 2011 - Pour une gestion cohérente et démocratique
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Après avoir opté pour un tunnel sous les voies (2006), après avoir promis une nouvelle passerelle (2008), après avoir opté pour un monte-charge sur l'ancienne passerelle (janvier 2011), voici que notre maire se prononce pour des rampes sur l'ancienne passerelle (article NR du 23 décembre). Pourquoi pas ? Mais ne serait-il pas plus simple, plus efficace et plus démocratique de s'appuyer sur des études et de demander aux habitants ? Il serait bon aussi de s'en tenir à des données exactes. Pourquoi annoncer en conseil municipal qu'une nouvelle passerelle coûterait 8 millions d'euros, alors que l'étude de 2009/2010 l'a chiffrée à 6,4 millions ? On peut comparer avec les presque 6,5 millions d'euros de pavés venus de Chine (NR du 17 novembre) pour une "minéralisation" imposée. Il est difficile dans ces conditions de croire au Père Noël (cf. autre article de la NR du 23 décembre). On essaiera pourtant, en comptant davantage sur les hommes et femmes de bonne volonté, soucieux de l'intérêt général...
Le 15 décembre 2011 - Et l'étude d'il y a 20 ans ?
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Dans cet article du 15 octobre 1991, La Nouvelle République écrivait : "Jean Royer a aussi annoncé [...] l'étude d'une deuxième passerelle pour relier les rues Edouard Vaillant et Blaise Pascal et l'aménagement de celle existante par la mise en service d'un escalator". C'est encore aujourd'hui une intéressante idée de mettre en parallèle l'ancienne passerelle, légèrement améliorée, avec une nouvelle qui pourrait ainsi se mettre en place progressivement. Cela éviterait toute interruption du passage. La formulation elle-même est judicieuse : il ne s'agit pas seulement de franchir les voies ferrées, mais davantage de relier deux rues. Cette étude a-t-elle été réalisée ? Peut-on en avoir connaissance ?
Le 9 décembre 2011 - La concertation est ouverte
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La réunion plénière du CVL-Est d'hier 8 décembre a confirmé le lancement de l'appel à candidatures et la création d'un groupe de travail sur la passerelle Fournier. Celui-ci se réunira pour la premère fois le 3 janvier (probablement à 18 h ou 18 h 30 en un lieu à définir). 23 personnes y sont déjà inscrites.
L'appel à candidature n'est pas parti le 2 décembre comme on nous l'avait dit, mais le 8 décembre. Il est disponible sur le site de Tours Plus sur cette page. Outre, les indications du 5 décembre, on y trouve une "enveloppe budgétaire prévisionnelle" de 2,7 millions d'euros pour la "réhabilitation" et de 4,8 millions pour la "construction neuve". Les 2,7 M de la rénovation sont à rapprocher des 4,4 M de 2010, les 4,8 M de la reconstruction sont à rapprocher des 7,6 M de 2008 et des 6,8 M de 2010. Ces chiffres sont TTC (alors que pour le tramway, par exemple, c'est en HT). S'il est logique que certains éléments de base puissent être vus plus tard (réhabiliation maxi ou mini ? construction en plusieurs étapes ?), on peut se demander s'il n'aurait pas été judicieux pour la "construction neuve" de mettre l'accent sur la rapidité de mise en place du tablier, afin de diminuer les très importants coûts de RFF/SNCF.
Le 5 décembre 2011 - La concertation semble ouverte...
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La réunion du 5 décembre avec la mairie représentée par M. Cortot s'est tenue comme prévu. Elle a permis de faire le point sur l'avancement du projet.
- Un appel à candidature a été lancé la semaine dernière ; il porte à la fois sur une rénovation et une reconstruction.
- Trois candidats, dans chacune des deux hypothèses, seront retenus en mars.
- Il remettront un dossier technique détaillé fin juin.
- La préconisation des deux projets (rénovation et reconstruction) se fera en novembre, suivie du choix du projet final.
Un comité technique sera chargé du suivi. Il comportera un membre du CVL Est, qui représentera le groupe de travail dédié à la passerelle ; celui-ci sera (re)créé à la réunion plénière du 8 décembre et se réunira pour la première fois en janvier.
Cela va bien sûr pleinement dans le sens que nous voulions. Quelques points nous semblent toutefois peu clairs :
- Nous n'avons pas eu connaissance de l'appel à candidature. Nous ne l'avons pas trouvé sur le site de Tours Plus, comme on nous l'avait dit. Nous n'avons donc pas encore confirmation du fait que celui-ci serait neutre en terme de prise en compte technique.
- Alors que nous avions préalablement soulevé (le 15 novembre) un questionnement sur les travaux de la rue Jacques-Marie Rougé, M. Cortot a semblé croire que ce problème n'existait pas. Voici des données plus précises : la rue fait 180 mètres, une rampe ferait au minimum 150 mètres à 5 %, 180 mètres à 4%. Elle aurait l'avantage de mener en ligne droite vélos, piétons et poussettes à la station de tramway, sans passer par des escaliers ou ascenseurs et sans détour. Et son emplacement n'est évidemment pas prévu dans les travaux actuels.
- Le sujet de la révision du PDU a été évité.
Le 3 décembre 2011 - Bientôt 10 ans de retard et d'errances
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En ce samedi pluvieux, une nouvelle manifestation a rappellé qu'un passage piéton et cycliste est attendu depuis vingt ans pour passer la Loire à hauteur de Fondettes. Ce n'est guère mieux pour la passerelle Fournier. En effet, sur un tableau de 14 actions inscrites dans le PDU (Plan de Déplacement Urbain) de 2003, une seule est en rouge pour n'avoir pas du tout été réalisée, c'est le "raccordement rue E. Vaillant au quartier du Sanitas", donc la passerelle Fournier. Ce tableau est en page 74 du très officiel document d'évaluation du PDU de 2003 à 2009, lequel n'est parle pas davantage. Seulement un rectangle rouge !...
La passerelle est aussi inscrite dans le plus récent (2011) PLU (Plan Local d'Urbanisme) de la ville de Tours, dans le cadre de la promotion des axes sécurisés de circulation douce et de l'amélioration de l'entrée ferroviaire de la ville. Belle ambition qu'il convient d'acter...
Le 23 novembre 2011 - Réunion avec la mairie lundi 5 décembre
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Nous apprenons que Michaël Cortot, conseiller municipal, coprésident du CVL-Est, nous rencontrera lundi 5 décembre. Nous en reparlerons, bien sûr.
Le 15 novembre 2011 - Le dialogue va-t-il s'ouvrir ?
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Dimanche dernier 13 novembre, nous avons tenus comme prévus nos rassemblements des deux côtés de la passerelle. La pétition avance bien, même si nous n'y passons pas encore beaucoup de temps. Dans l'ensemble, les utilisateurs de la passerelle comprennent très bien notre démarche et y adhèrent. Leurs remarques nourrissent notre réflexion et nous avons une vision consensuelle de ce que serait une nouvelle passerelle.
Nous allons maintenant marquer un temps d'arrêt. Nous notons que l'article de La Nouvelle République du lundi 14 novembre a bien rendu compte de notre démarche, en mettant l'accent sur notre volonté d'obtenir une véritable concertation. Nous allons donc contacter la mairie en ce sens, demain 16 novembre. Selon la réponse que nous obtiendrons, voire le manque de réponse, nous verrons comment agir, notamment s'il convient de donner plus d'ampleur à la pétition.
Un point supplémentaire attire notre attention de façon inquiétante. Des travaux sont entrepris rue Jacques-Marie Rougé pour réorganiser la voierie et les parkings. Cette rue va du Palais des Sports et de la future station de tramway vers la future passerelle (telle que définie dans les études de 2008 et 2009/2010). Il est possible d'y placer une rampe en pente douce (vélos, piétons, poussettes...) allant de la station de tramway à la passerelle. Nous doutons que cette opportunité soit prise en compte dans les actuels travaux.
Dimanche 13 novembre
Le 10 novembre 2011 - Le cahier des charges est-il déjà rédigé ?
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Ce n'est pas une étude qui est lancée, mais plusieurs, effectuées par les entreprises pouvant être retenues. Nous l'avons appris ce 10 novembre (pas par la mairie...). C'est conforté par l'article de la NR du 19 octobre qui, de façon moins compréhensible, évoquait «une consultation sous forme de marché de conception-réalisation", et disait que "Tour(s)plus espère ainsi « disposer d'offres de groupement optimisées dans les conditions techniques et financières réelles du marché », afin de « choisir le scénario le mieux adapté à la situation. »" Les habitants doivent être consultés AVANT la finalisation du cahier des charges sur lequel travailleront ces entreprises. Et si ce cahier des charges est déjà remis aux entreprises, nous voulons les connaître et pouvoir les contacter AVANT qu'elles finalisent leurs propositions.
Le 6 novembre 2011 - Pour que les habitants soient consultés avant les décisions
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La mairie de Tours, après avoir constaté la nécessité de reconstruire la passerelle Fournier en 2005, après avoir promis sa reconstruction en 2007, puis après y avoir renoncé en 2010 pour préférer une rénovation coûteuse, semble maintenant hésiter en 2011. Mais elle garde constamment ses mauvaises manières de réfléchir toute seule sans consulter les habitants (sauf en 2005 et une fois en 2008). Après des promesses d'éclaircissement au Conseil de Vie Locale de juin, celui de novembre a carrément éviter le sujet.
Une fois de de plus, la mairie n'en fait qu'à sa tête, sans consulter les habitants ! Elle va lancer ou vient de lancer une quatrième étude sans concertation. Ca suffit !
Un Groupe Citoyen de la Passerelle Fournier vient de se constituer. Il lance une pétition et appelle à un premier rassemblement dimanche 13 novembre au pied de la passerelle à 10 heures côté Velpeau, à 11 heures côté Sanitas.
Groupe Citoyen de la Passerelle Fournier
Documents : le tract distribué lors de la pétition et la pétition.
Complément : La chronologie de 2005 à octobre 2011 (avec plans) présentée par Alain Beyrand, avec pour sous-pages son compte-rendu de la réunion du 12 novembre 2008 et sa contribution à l'enquête sur le PLU.
Contact : passerellefournier(@)@(@)free.fr