Bonne année 2013 pour l'îlot Vinci !
2011 avait été l'année du coup de force municipal contre la volonté exprimée par les habitants de ne pas construire de tour près de la gare1. 2012 a été l'année de l'enlisement municipal. A coup d'effets de bluff médiatique2, à coup d'accès rendus difficiles3, la municipalité a tenté d'étouffer et de décourager les commerçants et propriétaires de l'îlot Vinci. Peine perdue, malgré une diminution très sensible du chiffre d'affaire, ils ont tenu bon. Ils ont refusé de se plier à une opération privée qui les aurait amenés à vendre leur bien à vil prix. Le collectif "Gare aux Tours" et l'association Aquavit souhaitent de tout coeur que l'année 2013 voit un renversement des valeurs qu'on essaie de nous imposer, pour que l'intérêt public prime enfin sur l'intérêt privé. Oui, il faudra réaménager l'îlot Vinci, mais pour les Tourangeaux, pas pour Bouygues ! Nous souhaitons que cet aménagement fasse l'objet de plusieurs propositions, très différentes les unes des autres, et que les Tourangeaux soient amenés à choisir laquelle leur convient le mieux. Il n'est pas trop tard pour revenir à un projet adapté aux besoins de la population. Bonne année 2013 pour l'îlot Vinci, pour ses propriétaires et commerçants, pour les Tourangeaux, pour la démocratie locale tourangelle !
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La démocratie tourangelle du "Cause toujours"
L'organisation syndicale CFDT du personnel de la mairie de Tours déplore les "pratiques d'absence d'information, de dialogue, de transparence et de concertation". Il y a deux ans, nous regrettions les mêmes pratiques quand la mairie avait décidé d'abattre des centaines d'arbres que le tramway pouvait épargner, quand un pont aggravait les risques d'inondation sur le quartier des Deux-Lions, quand il était encore possible de corriger certains défauts du tramway. Il y a un an, nous regrettions les mêmes pratiques qui ont amené la mairie à refuser d'écouter l'opposition de la population à la sur-densification de la ville et à la construction de tour près de la gare (dans l'enquête publique sur le Plan Local d'Urbanisme). Cette année, nous regrettons les mêmes pratiques de refus d'entendre des habitants se plaindre (au Conseil de la Vie Locale Est) de l'insécurité consécutive à la mise en double sens cycliste des rues Jolivet et de la Fuye. Et c'est pareillement mal engagé pour la Passerelle Fournier. A chaque fois la mairie s'entête et impose sa volonté. Nous ne sommes certes pas dans une dictature locale, nous pouvons nous exprimer, mais le résultat est le même dans cette démocratie du "Cause toujours". Liens :
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A Tours, que ne fait-on pas pour le prestigieux tramway du maire ? Alors que les rames s'arrêteront juste à côté de la gare SNCF, il était facile de mettre en place un passage direct par les quais Ouest, comme cela est fait par les quais Est vers la rue Edouard Vaillant. Mais pourquoi faire simple et bon marché quand on peut faire compliqué et onéreux ? Les voyageurs SNCF des quais Ouest trouveront devant eux une palissade et seront obligés de la contourner pour accéder à la station de tramway. Ils devront en être très fiers car ça sera une palissade de luxe, réalisée par l'excellent Daniel Buren lui-même ! Tous les détails sont sur cette page consacrée à la palissade de Buren : http://gareauxtours.fr/palissade.html. |
Dans les "Grands Projets Inutiles Imposés" (GPII), on trouve des mensonges ou sur-estimations de projet, une "façade" de consultation légale, une alliance de la droite libérale classique et des sociaux-démocrates sur le thème de la "modernisation", une ignorance et un mépris des solutions alternatives, des montages financiers avec partenariats public/privé au profit du privé, une répression accrue des luttes avec criminalisation des opposants. A la petite échelle de notre ville de Tours, nous retrouvons ces travers autour du cheval de Troie qu'est le tramway, avec notamment la destruction du mail du Sanitas, le mépris des risques d'inondation au quartier des deux Lions, les tours de la gare... C'est pourquoi notre collectif a participé au 2ème Forum Thématique Européen contre les GPII et se félicite de son succès. Nous vous invitons à lire la page que nous avons consacrée à cette manifestation sur notre site : http://gareauxtours.fr/gpii.html |
Notre collectif regrette les rejets par le Tribunal Administratif d'Orléans des recours engagés par TCSP 37 et François Louault contre la déclaration d'Utilité Publique du Tramway et contre la construction du pont sur le Cher. Nous nous étonnons qu'un seul juge ait traité ces deux jugements et les deux autres précédents de référé-suspension. Nous regrettons que les arguments avancés par les plaignants n'aient pas été retenus, tandis que certains autres de la partie adverse étaient considérés comme valables.
Nous trouvons également malheureux que le tribunal condamne les plaignants à 2000 et 1000 euros d'amende (à destination du Sitcat, alors que c'est la préfecture qui était attaquée). Ils ont fait preuve d'un sens civique développé et exemplaire que nous approuvons pleinement. Nous vous invitons à lire sur notre page http://gareauxtours.fr/pont.html le communiqué de TCSP 37 et la lettre que François Louault vient d'adresser au Préfet de la Région Centre. |
Notre collectif attire l'attention sur l'enquête publique de modification du PLU de la ville de Tours qui se terminera vendredi prochain, 8 juin. Nous dénonçons les conditions de son déroulement, en pleine période électorale, avec des dossiers particulièrement indigents n'expliquant pas vraiment les 5 modifications présentées :
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Tours, la municipalité la plus cynique de France ?
Que ne fait-on pas avec de larges réseaux, de puissants soutiens, beaucoup d'argent et de la propagande ? On nous promet un tramway de moins de 300 millions hors du budget municipal mais son coût a déjà augmenté de plus d'un tiers, l'argent coule à flot pour la comm', le "design", des aménagements superflus... La dette se déplace de la ville vers l'agglo... On se vante d'harmoniser la ville et la nature, on brandit son label "Ville fleurie" mais on saccage son patrimoine arboré. On chante les louanges des circulations douces mais, en centre-ville, on démolit une longue promenade piétonne, on ajoute des parkings, on minéralise, et de plus avec les "incontournables" pavés chinois si écologiques… On se gausse de maîtriser les dépenses énergétiques mais on construit des tours énergivores, on multiplie les panneaux publicitaires lumineux. On affiche un label "Ville Internet" mais la fibre reste inaccessible aux particuliers, les données municipales sont toujours aussi peu partagées et opaques. On se gargarise d'écouter les citoyens mais on les vidéosurveille, on leur ajoute deux tours quand ils refusent qu'on en construise une. On loue la démocratie locale mais un sujet aussi essentiel que le Plan Local d'Urbanisme est soustrait des Conseils de Vie Locale, réduits à des hochets d'occupations annexes. On annonce du beau, de l'écolo, du social, de l'intégration, de l'innovation et, hormis quelques exceptions brandies, mais on voit arriver du terne, de la pollution, des coûts immobiliers qui grimpent, des constructions d'immeubles du XXème siècle cachées derrière un charabia vert. Pauvres et précaires partent en périphérie. Et il y a tout ce qu'on cache, comme des constructions soumises au risque d'inondation le long du Cher… Le pompon de ce cynisme planifié est la participation à cette mascarade de trois conseillers municipaux soi-disant écologistes, potiches avaleuses de couleuvres. Le maire ne s'était pas trompé en baptisant l'un d'entre eux "adjoint à l'exemplarité environnementale' ! Et que dire des adjoints du Front de Gauche qui, tout autant serviles, soutiennent à fond l'anti "révolution citoyenne" du maire et le grand capitalisme des Bouygues et Vinci ? La minorité est soumise à la zizanie, l'unanimisme majoritaire est de règle, chacun y trouvant son compte. Ah, Tours, "la ville qui vise l'excellence"... "Le changement, c'est maintenant", nous dit-on. Peut-elle finir, cette hypocrisie du double langage ? Il serait encore temps de demander l'avis des Tourangeaux et d'opérer des rectifications... Le changement serait de sortir du "système Germain". Quels conseillers municipaux l'oseront ? Pour dénoncer cet état de faits, notre collectif lance une pétition "A Tours les arbres tombent, l'affairisme pousse" (accessible à partir de notre site http://gareauxtours.fr) axée sur le refus de construction de tours près de la gare. Si vous partagez notre analyse, exprimez-vous, signez et faites signer. |
Notre collectif "Gare aux Tours" est né de ce que l'on peut appeler une insuffisance juridique. Alors que l'enquête publique de 2011 sur le Plan Local d'Urbanisme de la ville de Tours faisait ressortir une opposition claire à la volonté municipale de densifier la ville, notamment en élevant une haute tour en son hyper-centre, juste à côté de la gare, alors que le commissaire-enquêteur ajoutait son refus personnel, il eut la faiblesse de n'exprimer qu'une recommandation, à caractère facultatif. La mairie de Tours est passée outre. Ce n'est là qu'un effet parmi bien d'autres de ce que nous estimons être des anomalies répétées des enquêtes publiques en notre cité.
Nous soutenons donc pleinement la lettre ouverte (http://pressibus.org/blogcvl/orleans.html) que l'un de nos membres, Alain Beyrand, vient d'adresser à la Présidente du Tribunal Administratif d'Orléans, responsable de ces enquêtes. Nous espérons, nous aussi, une Justice "plus indépendante et respectueuse de l'esprit des lois". |
Notre collectif s'est récemment constitué en réaction au coup de force municipal imposant la construction d'une haute tour près de la gare, malgré la désapprobation de la population tourangelle exprimée lors de l'enquête publique de 2011 sur le PLU.
Nous avons organisé samedi 5 mai une petite manifestation, avec banderole et tracts, au passage du maire lors de l'inauguration de la foire de Tours. Nous n'avons pas pu montrer notre banderole et distribuer nos tracts, ils furent confisqués par un service d'ordre qui nous a molesté et expulsé. Nous constatons que la liberté de manifester n'existe plus en notre ville, quand la personne du maire est en cause. La liberté d'expression est ainsi brimée et ne peut guère s'exercer que sur Internet, notamment en notre site http://gareauxtours.fr, que nous vous invitons à visiter, au moins pour y lire le texte du tract confisqué. Nous invitons aussi les médias locaux à agir avec indépendance en relayant nos messages. |