Conseil de Vie Locale de Tours-Est
Passerelle Fournier : correction du compte-rendu de la mairie Compte-rendu sur la réunion du 19 juin 2010, présenté lors de la réunion du 12 octobre 2010 |
Dossier : la Passerelle Fournier (version Mairie)
M. LAFON, Directeur des Services Techniques, et M. RIFFONEAU, ingénieur de Tours Plus, présentent un bilan d'étape concernant la passerelle Fournier. Suite aux réflexions du CVL, des travaux de rénovation ont été entrepris par la ville en 2005. Depuis 2008, des études préalables ont été menées pour la construction d'une nouvelle passerelle. Le coût de ce projet est très important puisqu'il s'élèverait à 7,5 M e, avec un délai de réalisation de 50 mois au minimum. Actuellement, il est plutôt envisagé de réhabiliter l'actuelle passerelle pour un coût de 4 M e (réparations métalliques, peintures escaliers, ascenseurs et abords). Il est prévu de finaliser le dossier de faisabilité pour l'automne 2010. Le débat est ouvert avec l'assistance. - Jusqu'à présent, on pensait qu'il y avait des difficultés à réhabiliter l'actuelle passerelle. Est-ce que le projet entre dans le cadre du PLU (Plan Local d'Urbanisme) ? => Il n'y a pas de problème technique a priori, il faut faire attention aux lignes électriques. La passerelle est dans le domaine public, le PLU autorise cet équipement. En ce qui concerne l'investissement, on se situe dans l'emprise ANRU (Agence Nationale pour la rénovation Urbaine) mais comme il ne devrait pas être mis en place par l'Etat de contrat ANRU troisième génération, la Communauté d'Agglomération s'est saisie du dossier. - il est étrange que l'étude financée par le CVL en 2005 n'ait pas été mentionnée dans la présentation. Où en est-on des préconisations du groupe de travail ? L'installation d'ascenseurs est-elle une bonne idée, sachant que ce matériel est fragile ? La différence de coût, entre la réhabilitation de l'ancienne passerelle et la construction d'une nouvelle structure est-elle dissuasive ? => La différence de coût est importante compte tenu des contraintes budgétaires actuelles. L'installation d'ascenseurs fait partie des options étudiées. Les études sont encore en cours, la présentation de ce soir est un bilan d'étape. Les discussion avec RFF (Réseau Ferré de France) avancent. Il faut continuer à chercher des financements auprès d'autres collectivités locales. - Il faut tenir compte de l'avis des des habitants dans ce genre de projet. => L'avis des habitants est pris en compte car le compte-rendu de la réunion organisée en juin 2008 avec des membres du CVL inscrits a été transmis aux services. Les réflexions des habitants ont été intégrées à l'étude. - N'y a-t-il pas un problème sur la durée des travaux ? C'est très long. => Sur la durée annoncée dans les 2 cas, 24 mois d'attente ont été décrétés par la SNCF. Il faudrait que la présentation de ce soir soit mise en ligne sur le site Internet de la ville si possible. |
Dossier : la Passerelle Fournier (version corrective que j'ai proposée)
M. LAFON, Directeur des Services Techniques, et M. RIFFONEAU, ingénieur de Tours Plus, présentent un bilan d'étape concernant la passerelle Fournier. Suite aux réflexions du CVL, des travaux de rénovation ont été entrepris par la ville en 2005. Depuis 2008, des études préalables ont été menées pour la construction d'une nouvelle passerelle. Le coût de ce projet est très important puisqu'il s'élèverait à 7,5 M e, avec un délai avant travaux de 50 mois et pendant travaux de 24 mois. Actuellement, la mairie envisage plutôt de réhabiliter l'actuelle passerelle pour un coût très important de 4 M e (réparations métalliques, peintures escaliers, ascenseurs et abords) avec un délai avant travaux de 40 mois minimum et pendant travaux de 24 mois. Il est prévu de finaliser le dossier de faisabilité pour l'automne 2010. Le débat est ouvert avec l'assistance. [PLU] - Est-ce que le projet entre dans le cadre du PLU (Plan Local d'Urbanisme) ? - La passerelle est dans le domaine public, le PLU autorise cet équipement. En ce qui concerne l'investissement, on se situe dans l'emprise ANRU (Agence Nationale pour la rénovation Urbaine) mais comme il ne devrait pas être mis en place par l'Etat de contrat ANRU troisième génération, la Communauté d'Agglomération s'est saisie du dossier. [Problèmes soulevés par une réfection] - Jusqu'à présent, on pensait qu'il y avait des difficultés à réhabiliter l'actuelle passerelle, pourquoi n'y en a-t-il plus ? - Il n'y a pas de problème technique a priori, il faut faire attention aux lignes électriques. - il est étrange que l'étude financée par le CVL en 2005 n'ait pas été mentionnée dans la présentation alors qu'elle concluait que la passerelle ne pouvait pas vivre longtemps, notamment à cause de son alliage d'acier très spécial que l'on ne sait plus traiter et à cause de nouvelles normes au niveau SNCF. Où en est-on des préconisations du groupe de travail et de cette étude ? - M. LAFON et RIFFONEAU ont dit qu'ils ne connaissaient pas cette étude et qu'ils l'étudieraient en priorité. M. CORTOT, coprésident municipal, a confirmé l'existence de cette étude de la SOCOTEC financée par le CVL, ayant aboutie aux travaux de 2005 (environ 70 000 e). [Ascenseurs] - L'installation d'ascenseurs est-elle une bonne idée, sachant que ce matériel est fragile ? - L'installation d'ascenseurs fait partie des options étudiées. Les études sont encore en cours, la présentation de ce soir est un bilan d'étape. [Coûts] - Il est rappelé que la reconstruction était prévue dans la mandature par la nouvelle municipalité en 2008, c'est ce qui avait déclenché l'étude. D'un côté, une nouvelle passerelle durerait 120 ans (en se basant sur l'ancienne...) et ne provoquerait pas de coupure de circulation (puisque l'ancienne passerelle resterait ouverte à côté). Son coût inclut la destruction de l'ancienne passerelle. De l'autre côté, une réfection de l'actuelle passerelle aurait (comme celle de 1996) une durée de vie d'une quinzaine d'année, en restant sous la menace d'un accident (rupture d'acier, norme impossible à respecter après un accident...). Elle serait accompagnée d'une fermeture de la passerelle d'au moins 2 mois, comme en 1996, avec un risque de coupure de plusieurs années en cas d'accident. Compte tenu de ces lourds handicaps, la différence de coût, du simple au double, entre la réhabilitation de l'ancienne passerelle et la construction d'une nouvelle structure est-elle dissuasive ? - La différence de coût est importante compte tenu des contraintes budgétaires actuelles. Les discussion avec RFF (Réseau Ferré de France) avancent. Il faut continuer à chercher des financements auprès d'autres collectivités locales. - Certes, mais on peut attendre quelques années pour trouver l'argent permettant une solution à long terme plutôt que de générer régulièrement des réfections aussi coûteuses. [Concertation] - Il faut tenir compte de l'avis des des habitants dans ce genre de projet. - L'avis des habitants est pris en compte car le compte-rendu de la réunion organisée en juin 2008 avec des membres du CVL inscrits a été transmis aux services. Les réflexions des habitants ont été intégrées à l'étude. - C'est la seule réunion qui a eu lieu en 5 ans. Pourtant le groupe de travail de 2005 devait être reconstitué quand il y aurait du nouveau (donc en 2008), mais la mairie l'a refusé. Durant deux ans, de juillet 2008 à hier, malgré des demandes répétées, la mairie a refusé toute concertation aux membres du CVL. Tout juste a-t'on appris, en janvier 2010, que la première étude était finie et qu'une seconde était lancée. Et maintenant, en constatant que l'on est devant le fait accompli d'une réparation, M. BEYRAND, du collège des citoyens, a estimé que c'est un camouflet infligé à notre assemblée censée être un organe de démocratie locale. Par ailleurs, M. LAPAQUE, coprésident des citoyens a regretté que le choix d'une réparation plutôt qu'une reconstruction ait été présenté par des techniciens ("On a décidé...") alors qu'il aurait dû l'être par des conseillers municipaux, car c'est un choix politique et non technique. M. ROY, conseiller municipal d'opposition, a demandé que les études soient mises à disposition du public. |
Alain Beyrand
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