Passerelle Fournier : une diversion politicienne lors de la réunion du 16 juin 2010 |
Dans votre article du 17 juin 2010 intitulé "Faut-il refaire ou raser la passerelle Fournier ?", vous me citez dans des considérations politiques qui ne me préoccupent pas et qui sont accessoires alors que votre article omet quatre faits très importants que j'ai signalés. (1) En 2005 une étude auquel le CVL-Est a été associé a conclu (notamment pour des raisons de normes et de constitution d'acier), que la passerelle ne pouvait pas être maintenue, or la mairie propose une consolidation sans même avoir lu cette étude de 2005, alors que c'est par là qu'auraient commencé les membres citoyens du CVL s'ils avaient été consultés (la mairie a quand même promis de la lire). (2) Justement, le CVL-Est n'a pas du tout été associé aux deux dernières études, qui ne sont d'ailleurs pas rendues publiques, et cela explique en bonne partie le mécontentement des habitants qui y participent. (3) Ensuite l'article indique que le coût d'une passerelle neuve est de 7,5 Millions d'euros sans dire qu'il comprend le coût de destruction de l'ancienne passerelle et sans dire qu'il peut être diminué par des négociations (alors qu'inversement vous indiquez qu'elles baisseraient le coût de réhabilitation de 4 à 3,3). (4) Enfin vous ne signalez pas que M. Germain, qui ne sait pas trouver environ 3 Millions manquants pour la reconstruction, saurait en trouver pour construire une nouvelle passerelle sur la Loire (cf. votre édition du 1er juin). Ces quatre faits, je les ai indiqués calmement lors du CVL, et, si j'ai effectivement, comme vous le dites, été "bouillant", c'est quand un conseiller municipal s'est prévalu de "transparence". |
Le 22 juin, La Nouvelle République a publié la réponse ci-contre.
J'avais indiqué à la NR que la présentation m'importait peu (notamment que ce soit indiqué comme un "droit de réponse" ou pas), mais j'avais insisté pour que l'intégralité de mon propos soit repris. C'est le principe classique du droit de réponse. Une fois de plus l'éthique journalistique n'est pas correctement respectée, mon propos a été réécrit. En comparant ce qui est enlevé et ce qui est ajouté à l'original ci-dessus, on se rend compte que ce n'est pas neutre (notamment il est suggéré qu'une "présentation détaillée" une fois que tout est fini est considérée comme de la concertation) Ceci ayant été dit, si la forme n'est pas respectée, je considère que le fond l'est en grande partie puisque les faits qui avaient été cachés lors du compte-rendu sont enfin signalés aux lecteurs. C'est bien l'essentiel et je considère donc cet incident clos. S'en tenir aux faits, c'est une première condition pour sortir du gaspillage dans lequel on est parti. |
En annexe au bilan que j'ai présenté, voici la notule de la NR du 1er juin dont je parle dans mon paragraphe intitulé "Le maire sait comment se payer une autre passerelle que personne ne demande...". |
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Alain Beyrand
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