Prenez le dossier Femmes d'Aujourd'hui de ce site. Il tient en 20 pages (format A4) dans les Cahiers Pressibus n°6. Ici, il s'étend sur presque 40 pages correspondant chacune à 3 affichages d'écrans, en moyenne. S'il avait été aussi illustré que dans les Cahiers, il en aurait occupé 3 fois plus, soit 40x3x3=360 écrans.
Une revue-papier a un contenu beaucoup plus riche
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Une revue d'étude de 64 pages (pagination assez fréquente) représente donc environ 3 fois plus de pages Ouaibe de ce type, ce qui correspond à 360 x 3 = 1080 écrans. C'est pourquoi les revues-papier sont actuellement, et pour encore longtemps la source d'information prioritaire pour les amateurs de BD.
Espérons qu'une période s'instaurera où peu à peu on obtiendra des doublons entre sites et revues. Il serait alors souhaitable que de jeunes amateurs viennent seconder les (souvent) vieux briscards qui supportent les actuelles revues d'étude (en espérant que leurs textes sont déjà numérisés...). Au delà, on peut rêver d'une base de données centralisant les liens vers toutes ces informations, mais ce serait encore plus délicat à mettre en oeuvre...
A terme, les sites de ces doublons devraient progressivement posséder le contenu intégral des revues. Cela sous-entend la mise en place de moyens de paiement (ça se fera, c'est sûr) et de contrôles de diffusion (moins évident...).
Pressibus compte bien oeuvrer en ce sens. Parce qu'une revue-papier nous apparaît moins disponible et plus coûteuse à confectionner qu'une revue numérisée.
Le numérique est plus disponible et moins coûteux
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