Maltraitance Covid à l'Ehpad Debrou de Joué lès Tours
Le site de l'Ehpad Debrou. On voit que l'ouverture des fenêtres est très limitée.
De 2020 à 2022, de nombreux pays dits occidentaux, dont la France, ont subi ce qui a été appelé la pandémie de Covid 19. Avec le recul, les statistiques de la mortalité provoquée, résumées par les deux graphiques ci-dessous, permettent de dégager des conclusions. Elles servent de référence pour apprécier l'efficacité des politiques sanitaires menées, qui peuvent être très différentes d'un pays à l'autre.
Par million d'habitants, les pays occidentaux, censés avoir les meilleurs systèmes de santé, ont eu de nombreux morts, les pays non occidentaux (appellation simplifiée) en ont eu beaucoup moins. Les variations de courbes en septembre 2021 sont révélatrices : l'Indonésie, l'Inde, le Bangladesh et d'autres pays très peuplés, environ deux milliards d'humains, ont stoppé leur mortalité liée au Covid en employant comme traitement précoce l'ivermectine. D'autres pays comme le Sénégal, l'Algérie ou Madagascar, n'ont presque pas été touchés parce qu'ils ont employé, dès le début, d'autres traitements précoces, hydroxychloroquine + azithromycine ou artemisia. Comme toute maladie, plus tôt on la combat et on la traite, moins il y a de dégâts. Cela est également très clair lorsqu'on compare deux pays limitrophes, l'un ayant mis en place un traitement précoce, l'autre non. On peut citer, par exemple, l'Algérie et la Tunisie ou la Jordanie et Israël. Algérie et Jordanie ont beaucoup mieux résisté.
Sous la pression de l'industrie pharmaceutique qui voulait imposer ses vaccins, les pays occidentaux ont interdit les traitements précoces (ici l'interdiction de l'ivermectine adressée aux médecins français), si bien que la maladie s'est développée sans entrave et que les malades sont arrivés dans un état grave dans les services d'urgence, qui devenaient débordés. A cela se sont ajoutés l'imposition de pseudo-mesures censées ralentir la maladie (confinements, états d'urgence, port généralisé du masque même à l'extérieur, même pour les enfants, apartheid sanitaire, etc.) et la promotion du fameux remède qui réglait tout, le vaccin ("Tous vaccinés, tous protégés") qui a peu protégé et pendant peu de temps, avec des effets dits secondaires pouvant être graves (étude). La pharmacovigilance en fait foi (tableau), de même que le refus d'effectuer certaines statistiques selon le statut vacciné / non vacciné.
De nombreux articles ont alors dénoncé les maltraitances Covid dans les Ehpad. En voici un, de juin 2020, avec le titre ci-dessous, indiquant que "L’isolement sensoriel, l’absence de contacts visuel et tactile, c’est la pire des tortures psychologiques".
Tout cela est de l'histoire passée. Pas tout à fait : il reste en France, en 2024, certains Ehpad où cette analyse a été ignorée et où on continue à combattre le Covid en refusant les traitements précoces et en appliquant les mesures pseudo-scientifiques inefficaces que sont le confinement et le port généralisé du masque. C'est le cas de l'Ehpad Debrou à Joué-lès-Tours, où ma mère a été accueillie en février 2024.
Première grande interrogation. Pour être admise ma mère devait être (ou forte recommandation) vaccinée pour l'hiver et devait subir un test PCR. Cela semble signifier que les personnes non vaccinées, notamment celles qui refusent un tel vaccin en raison des effets secondaires mal cernés, étaient interdites d'entrée. Y a-t-il discrimination pour entrer chez Debrou ?. Chaque personne devrait être libre de son corps, accepter ou refuser une piqûre, surtout quand les pouvoirs publics n'en font pas une obligation.
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Complément du 4 septembre 2024. J'ai appris qu'en août 2024, encore, il était nécessaire (ou forte recommandation ?) d'être vacciné contre le Covid pour être admis chez Debrou. Une personne non vaccinée ne pourrait donc pas y entrer, à ce que je comprends. Il y aurait, effectivement, discrimination.
En février 2024, alors que partout ailleurs on oubliait le Covid, les visiteurs de l'Ehpad Debrou devaient obligatoirement porter le masque. Au moins 47 études confirment l’inefficacité des masques pour ce virus et 32 autres affirment leurs effets négatifs sur la santé (article). Les masques chirurgicaux laissent passer des particules de 800 nanomètres, alors que les particules aérosols du covid sont inférieures à 140 nanomètres (article). Et le graphique ci-dessous montre clairement que le port généralisé du masque (en noir) permet à la maladie de se répandre davantage que lorsqu'il n'y a pas de contrainte de port du masque (en rouge). (remarque : il s'agit du port généralisé et du Covid, il existe d'autres cas où le masque est utile, par exemple pour les allergies au pollen)
Chaque hiver : port obligatoire du masque
A l'Ehpad Debrou, pour l'hiver 2024, le port généralisé du masque (sauf pour les résidents, sauf dans une salle commune, sauf dans les chambres privées des résidents, rien que pour cela comment cela pourrait-il être efficace ?) a été obligatoire jusqu'au 15 mars. Dans sa note d'information du 12 mars, le directeur de l'Ehpad précise que "Durant la période hivernale, je vous informe que le port du masque sera obligatoire pour tous les personnels et visiteurs âgés de plus de 6 ans". La seule justification donnée est la suivante : "des règles "universelles d'hygiène respiratoires" ont été définies par le HCSP et celles-ci resteront applicables chaque année pendant les périodes de circulation des virus hivernaux (grippe-bronchiolite) et/ou de covid". Je suis allé sur le site du HCSP (Haut Conseil de la Santé Publique) et j'ai utilisé son moteur de recherche avec "universelles d'hygiène respiratoires". huit documents en font mention, mais aucun ne traite des virus hivernaux et d'une recommandation de masques.
Dans cette même note, le directeur de Debrou indique que, les résidents sont exemptés du port du masque s'ils ont ""un schéma vaccinal complet et à jour" (c'est pour cela qu'aucun résident n'en portait, me semble-t-il). Le moteur de recherche du HCSP présente quatre occurences de l'expression "schéma vaccinal complet", la dernière datant de juin 2021. Contrairement à ce que laisse croire la note d'information du directeur, ce schéma est donc obsolète... sauf chez Debrou.
Le Haut Conseil de la Santé Publique s'est distingué lors de la période COVID pour préconiser des règles qui se sont avérées inefficaces. Cette "instance chargée d'apporter une aide à la décision aux pouvoirs publics" n'a pas reconnu ses erreurs. Elle est maintenant déconsidérée, même par les pouvoirs publics, qui ne suivent plus guère ses préconisations. Cependant il y a, au moins, un directeur d'Ehpad qui s'appuie encore sur cet organisme et sur ses recommandation obsolètes. Le port généralisé du masque est une maltraitance, aussi bien pour le personnel et les visiteurs que pour les résidents âgés, qui ont besoin de communiquer au mieux avec ceux qui les entourent, donc avec des personnes non masquées, dont on voit les sourires. Une telle mesure pourrait se justifier en cas de protection efficace contre une maladie grave, mais , pour le Covid, la protection est inefficace et la maladie n'est pas grave, si on la traite efficacement. On a vu que des études scientifiques le démontrent. De plus, les personnes qui, comme moi, refusent de porter un masque inutile, vexatoire et polluant (article "Cinq choses à savoir sur les masques jetables et la pollution plastique"), sont interdites d'entrée et ne peuvent pas voir leurs proches.
Pourtant, dès juin 2022, le président de la Société Française de Gériatrie et Gérontologie avait lancé un appel pour "supprimer l'obligation du port du masque dans les Ehpad. Pourtant, en janvier 2023, le ministre des Solidarités avait lancé un appel pour que cessent les confinements "abusifs" en Ehpad : "Nous vous rappelons que ces libertés des résidents ne peuvent être suspendues". Cette consigne gouvernementale n'est pas respectée chez Debrou.
Deuxième grande interrogation. Suite à ce qui vient d'être présenté : le port généralisé du masque sera-t-il obligatoire chaque hiver chez Debrou, voire en d'autres occasions, en dehors de toute directive gouvernementale ?
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Etant donné que je connais bien ce sujet et que je m'appuie sur de solides et nombreuses études, que j'ai citées, je me suis donc adressé au directeur de Debrou pour lui demander ses justifications. Il ne m'a pas répondu.
Je constate que les Ehpad sont des endroits particuliers où le directeur est une sorte de maître tout puissant qui peut imposer des règles d'une époque révolue parce telle est sa volonté. Quand, comme c'est le cas pour Debrou, les conseils d'administration ne jouent pas un rôle de garde-fou, le directeur peut faire n'importe quoi, sans s'appuyer sur sur des études scientifiques, en appliquant les méthodes inefficaces de 2020/2022 et en balayant les appels à cesser la maltraitance.
Juillet 2024 : port obligatoire du masque et confinement
Cet été 2024 a montré à quel point la maltraitance Covid appliquée par le directeur de Debrou a été arbitraire et sans la moindre efficacité. Du 4 au 25 juillet, à cause de cas de Covid, le port du masque chirurgical a été obligatoire pour tous, sauf les résidents, et les sorties des résidents à l'extérieur ont été "vivement déconseillées". Durant trois semaines, bien au-delà de la durée d'incubation... J'ai alors cherché sur la Toile : j'ai trouvé quelques articles, dont "Pourquoi le retour de la covid en Ehpad inquiète peu" (article du 28 juin 2024), "Pas d'affolement, ça ressemble à un gros rhume" (article du 26 juin 2024).
J'ai également lu que le masque était recommandé pour ceux qui ont le Covid et pour les personnes à risque, mais le port généralisé du masque était recommandé pour les personnes atteintes de covid-19 et pour les individus à risque, mais son port généralisé n'était préconisé nulle part en ce mois de juillet. Je n'ai rien trouvé sur les sites de l'ANSM et du HCSP... Je n'ai trouvé aucun autre Ehpad qui ait appliqué de telles mesures ! Bref, cela ressemble à une décision arbitraire du directeur de Debrou. Donc durant trois semaines, je n'ai pas été autorisé à voir ma mère et elle est restée enfermée dans sa chambre. En plein été. A cause de la menace d'un gros rhume.
Troisième grande interrogation. On a un peu de recul. Il y a eu, en 2023/2024, alors que le Covid est moins virulent, des établissements pratiquant le port du masque généralisé et d'autres ne le pratiquant pas. Des études comparatives ont donc été possibles. Existe-t-il des études qui montrent que le port généralisé du masque en Ehpad apporte un bénéfice sanitaire ?
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Quatrième grande interrogation. En préambule, j'ai indiqué que des traitements précoces étaient efficaces contre le Covid. En particulier, on pourra consulter l'article, du 27 avril 2024, intitulé "102ème étude sur l’ivermectine, 99,6 % d’efficacité en Ehpad". L'ivermectine est le traitement qui apparaît le plus efficace, pratiquement sans effet secondaire, d'où la question : les malades Covid de Debrou sont-ils traités à l'ivermectine ? Si c'est par un autre traitement, que l'on en soit informé. Une autre question en découle : pourquoi appliquer des mesures de maltraitance quand il existe un traitement efficace à 99,6 % ?
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Dans un communiqué du 16 janvier 2023, la Défenseure des Droits alertait sur la situation en Ehpad. Parmi les cinq "droits fondamentaux des personnes âgées accueillies en EHPAD", le deuxième est de "Mettre un terme aux violations de la liberté d'aller et venir et rétablir le droit du maintien des liens familiaux des résidents". En juillet 2024, ma mère a perdu sa liberté d'aller et venir et son lien avec son fils a été rompu. Quant à la cinquième recommandation "Restaurer la confiance des résidents et de leurs familles", elle restera impossible, tant que les mesures sanitaires appliquées ne reposeront pas sur des études justificatives pouvant être consultées.
J'ajoute qu'en dehors de cette psychose Covid, je n'ai pas grand-chose à reprocher à l'Ehpad Debrou. Au contraire, le personnel m'apparaît dévoué, efficace et attentif à la diversité des résidents. Je m'étonne toutefois de sa passivité, de son apparente absence de dénonciation des mesures arbitraires de la direction. Pour une maladie qui, actuellement, est un gros rhume que l'on sait traiter efficacement, je le répète.
Septembre 2024 : encore la psychose Covid
Ce 16 septembre, le confinement et le port obligatoire du masque sont à nouveau en vigueur chez Debrou. Toutefois, et c'est une amélioration notable, cette obligation ne concerne les résidents et visiteurs que d'une seule unité (qui n'est pas celle de ma mère). De plus, et c'est là une aggravation notable, les visiteurs doivent eux-même appliquer un masque à la personne qu'il doivent visiter (cette note d'information - la publication des notes sur cette page a cessé en 2021). Et des résidents sont probablement soumis à la dangerosité des très désagréables tests PCR (lien sur une déclaration de l'Académie de médecine).
J'ai cherché sur Internet, je n'ai rien vu de semblable ailleurs. Par contre j'ai trouvé une page de Santé Publique France, intitulée "COVID-19 en France. Point au 11 septembre 2024". Il s'y trouve un document pdf où je lis :
Prévention
Dans ce contexte de circulation du SARS-CoV-2, l’adoption systématique des gestes barrières par tous est essentielle, notamment le port du masque en cas de symptômes, dans les lieux fréquentés et en présence de personnes fragiles. Ces mesures restent un moyen efficace pour se prémunir des infections respiratoires et de leurs complications en limitant le risque de transmission des virus à l’entourage notamment les personnes à risque.
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Ainsi, l'administration sanitaire française, heureusement non suivie par presque tous les Ehpad, me semble-t-il, est restée bloquée sur la période 2020-2022. Il reste que Santé Public France n'impose aucune obligation formelle (le gouvernement aussi) et n'émet que des recommandations. Mais comme elles sont assorties des mots "systématique" et "essentiel", pouvant servir de prétextes, je doute que l'Ehpad Debrou renonce à sa façon théâtrale de conjurer le Covid et à la maltraitance qui en découle. La fréquence des cas, entre mars et septembre 2024, est pourtant une preuve de l'inefficacité des mesures prises, le changement dans la façon de les appliquer aussi.
Je rappelle que de multiples études ont prouvé l'existence de traitements précoces efficaces contre le Covid. Je rappelle que j'ai signalé 79 études qui montrent l'inefficacité ou la nocivité du port généralisé du masque contre le Covid. Je n'en connais aucune qui en montre l'efficacité. Le directeur de Debrou n'a pas su m'en communiquer. A ma connaissance, la France est le seul pays où ce port obligatoire généralisé peut être imposé dans des établissements pour personnes âgées. Force est de constater que les traitements appliqués aux malades Covid chez Debrou sont loin d'être efficaces à 99%, car sinon il n'y aurait pas de telles mesures comminatoires.
La seule façon de rétablir la confiance, après les dérives passées, serait de procéder par transparence et de montrer des études (indépendantes des firmes pharmaceutiques) qui justifient les façons d'agir.
Etant donné le manque d'écoute et la persistance dans l'inefficacité de la direction Debrou, je publie cette page le 25 septembre 2024, en même temps que j'en avertis la direction et le conseil d'administration. J'espère qu'elle aidera ceux qui la liront à prendre conscience de la situation.
Alain Beyrand, le 2 août 2024, première publication le 25 septembre 2024
alain(at)pressibus.org
Journal des contraintes Covid à l'Ehpad Debrou, suite...
- 30 septembre 2024. J'ai reçu une réponse du directeur (à mon courrier du 25 courant), avec comnunication d'une circulaire ministérielle du 17 mars 2023, sans élément de réponse scientifique. Ce document n'impose pas l'obligation du port du masque systématiquement, à chaque hiver. Il préconise, pour les Ehpad, "d'encourager le port du masque en période hivernale", ce qui est différent. Et s'il y a une préférence pour un masque chirurgical, le masque cache-col / foulard apparaît autorisé, alors qu'il est interdit chez Debrou. Le directeur a certes "la faculté de rendre obligatoire le port d'un masque". Mais est-ce encore valable ? Ce document, vieux d'un an et demi, avait une durée limitée à la "gestion de sortie de crise sanitaire", comme l'indique la même phrase. La crise sanitaire est désormais terminée. Le Covid est maintenant considéré comme étant aussi commun qu'un gros rhume ou une grippe (au point qu'on a du mal à les distinguer, lien).
- 30 septembre 2024. Le confinement (partiel) avec port du masque imposé le 15 septembre dernier sur une seule unité n'a pas empêché l'extension du Covid à tout l'établissement. Une nouvelle note impose, sur toutes les unités, le port généralisé du masque pour tous, sauf pour les résidents. Plus d'aimables sourires, ils seront cachés... Ceux qui refusent ces maltraitances et vexations inutiles ne peuvent donc pas voir leur parent.
- 2 octobre 2024. On me signale un article indiquant, chez Debrou, 8 morts du Covid en quelques jours de janvier 2021 et 10 autres sur l'année 2020 (autre article : 16 morts en janvier 2021). Etant donné que cet établissement semble rester bloqué sur la période 2020/2022 et ne semble pas connaître les bienfaits des traitements précoces, on comprend mieux la psychose de type 2020 qui s'installe quand quelques cas sont détectés, et on est inquiet pour les résidents. Quand donc seront tirées les leçons des erreurs passées ? Quand donc le Covid deviendra-t-il aussi anodin qu'ailleurs ?
- 7 octobre 2024. La Nouvelle République, après que je l'ai avertie de l'existence de cette page, publie un article exposant le point de vue du directeur de Debrou. Résultats :
- L'isolement est levé pour quelques résidents. Tant mieux. Mais les autres restrictions subsistent.
- "Debrou ne refuse pas d'accueillir des résidents non vaccinés contre le Covid". Tant mieux. Cela va à l'encontre du cas que l'on m'a signalé en août. Il y aurait donc une amélioration (ou une mauvaise compréhension de ma part ?). Toutefois : "Sur la totalité des résidents, il y en a une dizaine qui refuse de se faire vacciner". 10 sur environ 240, c'est très peu. A comparer avec d'autres Ehpad, on pourrait conclure que Debrou exerce une forte pression sur ses résidents, et leurs familles, pour qu'ils se fassent vacciner.
- Un "conseil de la vie sociale" est prévu le 15 octobre, auquel familles et habitants sont invités. Oui, mais auront-ils eu auparavant une information complète, avec connaissance des études traitant du sujet ? Auront-ils eu la possibilité de lire cette page ? Ou sera-t-elle ignorée au profit du point de vue du directeur ?
La Nouvelle République n'a pas mentionné que, chaque hiver, systématiquement, Debrou veut imposer des confinements partiels et le port généralisé du masque.
- 11 octobre 2024. Une note d'information du 7 octobre signale aux familles et au personnel l'article de la Nouvelle République, donc ne présente que le point de vue du directeur. C'est là un refus de délivrer une information "libre et non faussée". Les dizaines d'études scientifiques qui prouvent l'inutilité, parfois la nocivité, du port généralisé du masque, à l'encontre du Covid, sont donc ignorées. Aucune étude, apparemment, ne va dans le sens inverse. C'est un fait scientifique établi et non une infox comme cela pourrait être suggéré (la page Wikipédia sur la désinformation Covid n'en fait d'ailleurs pas mention). En le dissimulant, la direction de Debrou se livre à une sorte de négationnisme scientifique. "Trop d'hygiène tue l'hygiène", comme il est dit dans l'émission "Vive les microbes !" diffusée sur Arte le 8 octobre à 21 h.
- 15 octobre 2024. J'apprends qu'à l'ensemble de foyers-logements pour personnes âgés "Le Bocage", à Tours Nord, 50 cas de Covid ont été détectés il y a une quinzaine de jours. Il n'en reste que 3. Le port du masque a été recommandé, donc non obligatoire, durant quelques jours. Chez Debrou, voilà un mois qu'il y a le port obligatoire du masque sur une unité, puis deux, puis toutes les unités depuis 16 jours et on n'en voit pas la fin. Monsieur Augis, maire de Joué-les-Tours, président de la métropole de Tours, qu'attendez-vous pour réagir ? Pour nous dire qu'il n'y aura plus le port obligatoire du masque chaque hiver chez Debrou ? Pour nous dire que Debrou rentre dans le rang et se met enfin à réagir comme les autres Ehpad ?
- 21 octobre 2024. La Nouvelle République publie un nouvel article sur Debrou indiquant que durant tout l'hiver, mais aussi presque tout l'automne le port du masque sera obligatoire pour le personnel et les visiteurs :
Si cela se confirme, en cette année 2024, le port du masque chez Debrou aura été obligatoire du 1er janvier au 15 mars, du 4 au 25 juillet, du 30 septembre au 31 décembre, soit durant durant 7,25 mois sur 12 (6 mois entiers + 38 jours (= 16 + 22)), c'est-à-dire 60% des jours. Il est certain que, si je l'avais su et si ma mère l'avait su, sachant que la situation n'est pas du tout la même dans les autres Ehpad et sachant que le port généralisé du masque est inutile voire nocif, elle ne serait pas entrée dans cet établissement. Il y a donc eu tromperie.
Cinquième grande interrogation. Est-il légal d'accueillir des personnes âgées sans qu'elles sachent que, de façon singulière, constituant une exception parmi les autres établissements du même type, le port généralisé du masque est obligatoire pour le personnel et les visiteurs durant plus d'un mois dans l'année et sur une durée pouvant dépasser sept mois ?
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Tout cela a cause d'un gros rhume qui porte le nom de Covid et que la direction estime aussi dangereux qu'en 2020...
Le temps d'incubation est de l'ordre d'une à deux semaines. Pourquoi dépasser ce délai pour des confinements ou le port du masque ? Tout cela a-t-il un sens ?
L'article de la NR a pour sous-titre : "La reconduction des mesures en place depuis le 30 septembre a été votée" et il est précisé que c'est "à l'unanimité". Une photo montre la réunion du "Conseil de la vie sociale" où tout le monde est masqué. On a donc là des personnes très obéissantes, qui acceptent d'emblée les contraintes de la direction. Elles sont sous-informées, car elles n'ont pas pris connaissance des multiples études montrant l'inutilité du port généralisé du masque. Leur seule source d'information est la direction, qui s'est gardée de tout avis contraire et n'a pas signalé l'existence de la présente page.
Le sous-titre poursuit : "Quarante-neuf cas de Covid ont été signalés en un mois, pour deux décès". D'autres Ehpad ont-ils des résultats aussi mauvais en 2024 ? N'est-ce pas la preuve du grave échec de la stratégie Debrou face au Covid ? Et plutôt que de corriger, la direction reste dans le déni et persiste dans l'erreur.
Il y a bien sûr de quoi s'interroger sur la pertinence des soins apportés (c'était la "quatrième grande question"). On peut aussi se demander s'il n'y aurait pas une spécificité Debrou qui permettrait au virus de mieux se développer.
Les locaux sont modernes et n'ont pratiquement pas d'aération naturelle. Les fenêtres ne s'ouvrent que légèrement par le haut, il y a partout de l'air conditionné (ou à circulation interne) et il est avéré que c'est un facteur de diffusion des virus par voie aérosol (article). A trop vouloir aseptiser, on fragilise la santé des résidents.
Et même, à supposer que le port du masque chirurgical ait quelque utilité dans la diffusion par aérosol, le fait que les résidents n'en portent pas enlève toute efficacité à la mesure. Comme au temps des pires obligations de 2020/2021, on assiste à des contraintes absurdes, soutenues par des élus qui ne prennent pas leurs responsabilités et se reposent aveuglément sur des professionnels se prétendant irréprochables. Monsieur Augis, réveillez-vous ! Cet établissement va-t-il continuer à être une exception parmi les autres Ehpad ? Qui a envie d'être entouré de masques 7 mois sur 12 ?
Le port du cache-col / foulard et celui du masque chirurgical ont à peu près le même effet : efficaces pour la propagation par gouttelettes (à courte distance, on peut aussi tousser dans son coude...) et inefficaces pour la propagation par aérosol (à moyenne et longue distance). Alors pourquoi interdire l'un et obliger l'autre ? J'avais fait un effort en mettant un cache-col sur le nez, la direction de Debrou n'a fait preuve d'aucune tolérance, sans même présenter une justification scientifique.
- 24 octobre 2024. L'Ehpad Debrou ne respecte pas la circulaire ministérielle du 17 mars 2023. Voici ce qu'indique un article du journal "La Croix" : "Vendredi 10 mars, le ministère de la santé et de la prévention transmettait une circulaire actualisée du protocole sanitaire destiné aux directeurs d’établissement. Parmi les différentes consignes, les chefs des Ehpad conservaient - entre autres - la possibilité de rendre le masque obligatoire et de réduire les visites en cas d’infection d’un résident au Covid-19, ou d’autres pathologies respiratoires. Les associations comme Vieillir ensemble en citoyens (Avec) ou Collectif famille 42 - qui estiment que ce protocole n’a pas évolué depuis le mois d’août 2021 - ont alors immédiatement fait part de leur colère. « On nous demande que les Ehpad soient un lieu de vie, mais comment peuvent-ils l’être sans la visite des proches ? ». [...] Le texte reçu par les directeurs d’établissement sera alors modifié afin que les visites aux résidents en Ehpad ne puissent faire l’objet d’aucune restriction. « Aucune famille ne se verra refuser l’accès à ses proches, je m’y engage personnellement », assure alors Jean-Christophe Combe.".
Ainsi, en fin de la circulaire ministérielle du 17 mars 2023 (déjà citée le 30 septembre comme justificatif par le directeur de Debrou), un ajout a été effectué, qui atténue de façon significative ce qui est écrit précédemment, en date du 10 mars 2023. Voici cet ajout :
Les mesures doivent être adéquates, proportionnées à la situation de l'établissement et limitées dans le temps. Ces mesures doivent être prises en lien avec le dispositif d'appui à la gestion des infections mis en place dans la région (ARS, CPIAS et/ou équipe mobile d'hygiène).
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Je comprends que, par des mesures inadéquates, disproportionnées (tout l'hiver !!), apparemment sans lien avec un dispositif régional, le directeur de Debrou impose le port obligatoire du masque au personnel et aux visiteurs. Il refuse que, plus de 7 mois dans l'année, je vois ma mère, alors que le Ministre de la santé a interdit une telle restriction.
- 25 octobre 2024. Hier soir, le directeur de Debrou a publié une note d'information indiquant qu'il n'y a plus aucun malade du Covid dans son établissement et qu'il a décidé de prolonger le port obligatoire du masque chirurgical durant tout l'automne et tout l'hiver. Il passe outre la circulaire du 17 mars 2023 : en appliquant une mesure inadéquate, disproportionnée et très peu limitée dans le temps et aussi en rendant le masque chirurgical obligatoire pour les visiteurs, alors que, expressément, il ne l'est pas ("Les visiteurs portent un masque, préférentiellement un masque chirurgical"). Bien qu'il tente de se déresponsabiliser en se réfugiant derrière deux instances non citées par la circulaire, cette décision est pleinement et uniquement celle du directeur de Debrou, apparemment encore soutenu par son conseil d'administration. Debrou est désormais ouvertement hors la loi.