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Conseil de la Vie Locale de Tours Est
Le 6 février 2008, Gigantesques panneaux publicitaires
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+ Le 20 novembre 2011 : invasion de sucettes, ici
Ce matin (30 novembre 2007), je lis sur le site lemonde.fr, en cette page
: "La taille maximale des panneaux [publicitaires] est ramenée à 8 m2"
Cela me fait bien sûr penser aux gigantesques panneaux qui enlaidissent
l'entrée de Tours par la gare et la rue Edouard Vaillant. Voyez la photo
ci-jointe.
La ville de Tours en l'état actuel autorise-t-elle de tels gigantesques
panneaux ?
Si oui, y-a-t-il un projet qui nous fasse évoluer comme à la municipalité de
Paris ?
Si non, pourquoi de tels panneaux sont-ils en place depuis plus d'un an ?
Au dernier Conseil de la Vie Locale de Tours-Est, l'architecte des bâtiments
s'est opposé à ce que des peintures d'enfants soient réalisées sur des
armoires électriques. Il semble être silencieux sur de tels panneaux, cela
me rappelle une histoire de poutre et de paille...
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Il m'a été répondu que le maire avait personnellement écrit pour que ces panneaux soient enlevés. Ils sont encore là fin février.
D'un point de vue général, le sujet de la publicité m'apparaît être dérangeant pour la municipalité qui l'évite au maximum. Il serait pourtant intéressant de savoir ce qu'elle peut faire, comment les habitants pourraient agir...
Post-scriptum du 4 juillet 2008 : 6 mois après, rien n'a changé. J'ai donc relancé ce sujet lors du CVL du 26 juin. Pour l'instant sans succès.
Post-scriptum du 23 février 2009 : j'ai appris l'été dernier que la municipalité considérait que ces panneaux ne sont pas réglementaires et devaient être retirés. Elle pousuivait son action en ce sens. Mais en ce mois de février, rien n'a encore changé...
Post-scriptum du 9 mai 2009 : Le collectif vélorution a manifesté sous les publicités. L'article de la Nouvelle République (ici ou là) amènera -t-il la mairie à agir énergiquement ?
Nouvelle question deux ans et demi après
Voici la "question diverse" que je pose à la réunion pleinière de Tours-Est du 12 octobre 2010.
A Tours, 2 personnes ayant mis sur des affiches des barbouillages facilement nettoyables ont des ennuis judiciaires. Au Conseil de Vie Locale du 6 février 2008, j'avais demandé que la ville de Tours agisse contre les très grands panneaux publicitaires de l'hôtel Mercure rue Edouard Vaillant. Depuis deux ans et demi, le service d'urbanisme explique plus ou moins qu'il va bientôt agir pour faire enlever cette publicité illégale. L'hôtel Mercure agit comme un voyou et la ville de Tours laisse faire. Jusqu'à quand ?
Rue Marcel Tribut, la MACIF, sûrement inspirée par l'abus voisin, a apposé sur son immeuble une très grande affiche. La ville de Tours va-t-elle agir pour qu'elle soit enlevée ? Va-t-elle le faire rapidement ?
La ville de Tours demandera-t-elle à ces deux sociétés un dédommagement correspondant à la location de panneaux publicitaires de même surface durant une période aussi longue ?
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Le 12 octobre 2010 : la mairie n'a pas lu la question et l'a reportée à la réunion suivante, avec une vague explication sur le fait qu'il fallait l'étudier. Est-il permis de penser qu'elle aura de bonnes chances d'être oubliée ?... Le troisième anniversaire approche.
Début février 2011, un peu avant le suivant CVL, les affiches ont disparu et une enseigne "Mercure Hotel" plus discrète est mise en place. Enfin !... Quant à la publicité de la MACIF, une vague réponse est donnée, comme il y a trois ans... C'est certes illégal mais il faut attendre, attendre, ettendre...
J'ai à nouveau posé mes questions au CVL du 19 février. Voici la très courte réponse du service Urbanisme : "Les bâches 4x16 m2 du mercure ETAP Hôtel ont été déposées fin de semaine dernière". Silence complet sur les autres éléments de mes interrogations. le panneau de la MACIF est toujours en place.
Le 13 juillet 2011
Eclaircissements sur l'attitude municipale face à la publicité
La réunion du CVL Est du 29 juin a permis d'y voir plus clair sur la façon dont la mairie gère les panneaux publicitaires. Un exposé a permis de savoir qu'au sein du service urbanisme existe une section de 5 agents enseignes-publicités. Voici ce que j'ai jugé très positif dans cette présentation :
- Avant 2009, ces agents n'étaient que 3. L'augmentation de l'effectif permet désormais de mieux traiter le sujet.
- Une procédure est définie pour obtenir le retrait d'une publicité, en 4 temps : 1 constat, 2 lettre recommandée, 3 convocation auprès de l'adjoint à l'urbanisme, 4 mise en place d'une procédure juridique.
- Une demande de retrait repose sur deux raisons essentielles, un affichage non réglementaire (jugement objectif), un affichage jugé trop inesthétique (jugement subjectif, même s'il peut y avoir quelques cas répertoriés).
Ceci, à mon sens (je peux faire erreur en partie), est tempéré par les éléments suivants :
- Ces agents traitent davantage les enseignes que les publicités
- La procédure en 4 temps donne une préférence à la concertation. C'est bien, mais je pense qu'il faudrait aussi limiter les délais. 3 ans pour obtenir le retrait d'un affichage non réglementaire, c'est beaucoup trop long. Une année m'apparaîtrait plus raisonnable.
- Le dernier point porte sur la question que j'ai posée et que je vais présenter.
J'ai demandé ce que devait faire un habitant s'il voulait le retrait d'une publicité et comment il pouvait être tenu au courant de l'évolution de la procédure. Il m'a été répondu qu'il fallait à chaque fois aller se déplacer au service Urbanisme. A l'époque d'Internet, avec le soucis de se déplacer le moins possible dans une ville où la circulation est difficile, la réponse ne m'apparaît pas satisfaisante. Le plus efficace serait un petit site Web dédié montrant l'avancement de chacune des procédures, après tout il n'y a rien à cacher. Sans aller jusque là, il me semble qu'un dialogue avec les agents, via une adresse email dédiée, serait satisfaisant (le courriel étant notamment pratique pour transmettre une photo). Avec une page de présentation sur le site de la mairie indiquant cette adresse et les cas où on peut faire une réclamation, notamment les cas les plus courants et les plus faciles à vérifier de non respect de la réglementation.
En fin de compte, j'ai trouvé cet exposé très positif, même s'il y a un point faible à améliorer : ces agents me semblent travailler en vase clos, il seraient bon qu'ils soient aussi au service direct des habitants. Ca ne veut pas dire que n'importe quelle demande doit être acceptée (si, pour celles ayant trait à de la pub non réglementaire), mais chaque réponse négative mérite d'être argumentée (et présenter une certaine cohérence avec les décisions antérieures) et, comme je viens de le dire, le statut de chaque réponse positive devrait être facilement connu.
Je termine par l'évocation de deux exemples :
- Pour le panneau de la MACIF, en photo ci dessus, la procédure suit son cours, la MACIF n'est pas conciliante.
- Au croisement, réputé dangereux, des rues Jolivet et du Dr Fournier, il y a un panneau mobile lumineux à la fois inesthétique et perturbant pour les conducteurs. Ca serait un bon exemple pour ce qui serait, je l'espère, un traitement direct ouvert aux habitants. Ca serait tout de même plus léger que de passer par le CVL, comme je l'ai fait en 2008.
Le 20 novembre 20011, invasion de sucettes
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En cet automne de 2011, les panneaux Decaux, appelés "sucettes", poussent sur nos trottoirs partout dans la ville. Et vraiment n'importe où, comme le montrent les exemples suivants :
| En notre ville qui promeut les circulations douces et les circulations piétonnes sécurisées, les piétons de la rue Edouard Vaillant doivent marcher dans la flaque d'eau pour éviter cette sucette.
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| En notre ville si fière de ses parcs et jardins, cette sucette défigure l'entrée majestueuse du plus beau jardin de la ville, le jardin Botanique, boulevard Tonnellé.
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| En notre ville qui promeut les circulations douces et les pistes cyclables sécurisées, les cyclistes du boulevard Winston Churchill doivent faire gaffe à ne pas regarder à côté, ils risquent de percuter cette sucette.
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Les plaintes des piétons sont multiples tant ces sucettes gênent leur passage. On les reconnaît des anciennes par la présence de jupette à lames. A quoi bon s'escrimer à demander quelques retraits, quand elles nous envahissent à ce point ? Une de partie, dix d'ajoutées... La municipalité a visiblement besoin de sous pour défigurer à ce point notre environnement... N'a-t-elle pas trop dépensé ? Ne manque-t-elle pas de respect à ses habitants ?
Alain Beyrand
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