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Le renforcement des itinéraires doux doit passer par leur prise en compte dans tous les nouveaux projets urbains, de façon à rendre plus perméables les îlots et
proposer des liaisons plus directes, plus sécurisées et plus confortables pour les piétons et les cyclistes.
- Privilégier, pour l’ensemble des opérations, des orientations d’aménagement qui s’inscrivent dans un maillage d’itinéraires doux.
- Faire le choix d'aménagements doux suffisamment incitatifs pour capter une nouvelle clientèle et offrir une même qualité d’usage pour tous (sécurité, confort,
mise en perspective et en valeur des quartiers urbains traversés,…).
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Parce qu’ils participent de la lecture de la ville, les axes routiers ou ferroviaires qui traversent le tissu urbain doivent faire l’objet d’un traitement spécifique. Leur hiérarchisation, leur réaménagement, leur apaisement, grâce à de nouvelles infrastructures, permettront de poursuivre leur embellissement.
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La ville de Tours compte trois entrées ferroviaires, dont la principale venant de l’est depuis la gare de Saint-Pierre-des-Corps. Les franges des voies ferrées sont souvent peu valorisées, la ville s’étant développée en “tournant le dos” à ces espaces. Or, ces entrées sont très passantes, un nombre important de visiteurs accèdent en ville par le train. Considérant leur impact en termes d’image et leur localisation stratégique, la mise en valeur des corridors ferroviaires est un objectif important.
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Les axes qui maillent finement le territoire communal doivent donner la priorité aux circulations douces, modes de déplacements les plus respectueux des territoires traversés.
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L‘accès à certains quartiers se fait aujourd’hui principalement en voiture. Or, leur développement urbain futur risque de congestionner davantage ces secteurs.
Améliorer la perméabilité de ces quartiers est un objectif prioritaire afin de ne pas apporter des nuisances supplémentaires.
Privilégier, pour l’ensemble des opérations, des orientations d’aménagement qui favorisent les traversées douces et l’accroche à la trame viaire existante.
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En jaune l'axe pietonnier et cycliste est-ouest préconisé à la réunion du 12 novembre 2008, la nouvelle passerelle est en rouge (correspondant à l'étude de 2008), les escaliers sont en violet. En bleu le positionnement des rampes d'accès dans l'étude de 2008, en orange l'autre positionnement plus convaincant de la "reconstruction optimale". (photo Google Map)
APPEL POUR UNE RECONSTRUCTION OPTIMALE DE LA PASSERELLE FOURNIER Le 25 janvier 2011
Nous, Sophie Robin, du collectif Vélorution, Jean-Marie Magi, membre du CVL-Est, et Alain Beyrand (ancien membre du CVL-Est, blogueur, www.pressibus.org/passerelle), ayant pris connaissance le 20 janvier 2011 des études réalisées en 2008 et 2010 sur la passerelle Fournier, étant donnés les éléments techniques et budgétaires dont nous disposons actuellement :
- Nous demandons que la préférence soit donnée à une "reconstruction optimale" reposant sur la reconstruction envisagée en fin 2008, mais avec les escaliers et les rampes (cyclistes, piétons, poussettes...) positionnés dans le sens est-ouest, permettant de franchir la rue Edouard Vaillant et d'arriver avant la station de tramway, du côté Sanitas.
- Nous estimons que, si c'est budgétairement nécessaire, les travaux peuvent être scindés en deux, d'abord la passerelle et les deux escaliers principaux pour 6,1 Millions d'euros (TTC, 5,3 M. Hors Taxes), ensuite les deux rampes et le petit escalier pour 1, 1 M. En complément facultatif, des ascenseurs pourraient aussi être ajoutés.
- Nous rejetons toute réfection conséquente, qu'elle soit minimale à 2 M ou complète à 4,4 M, car nous les jugeons trop onéreuses, trop handicapantes (accès coupés pendant les travaux) et ne répondant pas aux besoins d'aujourd'hui (accès direct au tramway, priorités aux circulations douces...). Nous demandons un suivi des points jugés dangereux, avec application de traitements ponctuels de prévention. Nous refusons que soient dépensées de grosses sommes pour prolonger la vie d'une structure usée devenue inadaptée, nous préférons attendre un peu pour que soit réuni l'argent nécessaire à la reconstruction.
- Nous sommes ouverts à tout dialogue et à la prise en compte de nouvelles données. Nous sommes conscients que ce nous proposons en schéma ci-dessus demande des modifications probablement conséquentes, mais l'essentiel est qu'il nous apparaît nécessaire et possible de positionner les escaliers et les rampes dans le sens est-ouest.
- Comme cela avait été fait à la concertation précédente du 12 novembre 2008, nous insistons sur la nécessité de développer l'axe est-ouest en circulations douces. Il en manque sérieusement, alors qu'elles sont développées dans l'axe nord-sud. Cette passerelle et ces rampes doivent devenir des passages les plus naturels possibles (donc raccourcis, confortables, sécurisés) pour circuler à pied et à vélo entre les deux quartiers Velpeau et Sanitas, et, au delà, entre St Pierre des Corps et La Riche (c'est là, avec le pont du milieu, le seul obstacle majeur sur une continuité de rues existantes). Nous demandons que la ville et l'agglomération en prennent conscience et oeuvrent en ce sens, conformément aux divers documents administratifs (PADD, Plan Climat...).
- Nous espérons aboutir à un consensus, notamment auprès des associations concernées. Nous demandons à ce que, dans le prolongement de la réunion constructive du 20 janvier, avec la même transparence technique qui nous manquait depuis 2008, une ou plusieurs réunions de travail soient organisées dans le cadre du CVL-Est (ces réunions sont ouvertes à tous les citoyens) pour préciser le contenu de l'étude à mener en 2011.
Techniquement et budgétairement, si on veut une solution, on en trouvera une.
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