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Régénération sur le bois de Grandmont - Montjoyeux |
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Les deux premiers chapitres ont été rédigés sur la page "Grands Arbres". La consistance du sujet et ma volonté de suivre son développement m'amènent à lui dédier cette page. A.B. le 23 mars 2010.
La Nouvelle République du 21 janvier présente en cette page les travaux de la municipalité pour entretenir une partie du bois de Grandmont. Ce sont des bois très proprets, trop propres à l'image de la nature voulue par les maires Jean Royer et Jean Germain, qui reflètent en cela une bonne partie de l'opinion des tourangeaux. Il n'est donc pas étonnant que la mise en place d'un îlot de vieillissement de deux hectares rencontre une certaine hostilité dont la NR se fait l'écho (bas de l'article). Car il y aura des ronces, rendez-vous compte, des ronces dans notre ville ! Ouf, ce n'est tout de même pas au centre-ville, c'est à Tours Sud... Quant à moi, je suis tout à fait favorable à cette action et, d'un point de vue plus général, à tout ce qui romp avec une nature trop aseptisée.
Je profite de cette incursion dans le bois de Grandmont pour souligner qu'un plan d'aménagement serait à mener dans sa partie sud, qui dépend de l'université et non de la ville de Tours, en particulier pour renforcer le corridor biologique du bout de la rue Bonamy, en enlevant les trop nombreux bois morts et en l'élargissant par la suppression de quelques places d'un parking rarement plein (photo de droite).
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A gauche un arbre sain abattu,
à droite un arbre mort debout
Quelle est la priorité ?
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Plus j'avance dans ce dossier sur les grands arbres, plus je suis étonné, et même abasourdi, par la façon dont la municipalité procède. Elle le fait pourtant de diverses façons, mais je n'en trouve aucune satisfaisante, aucune honnête. Pour simplifier, il y a la méthode opaque où rien n'est dit ou presque et on se trouve devant le fait accompli, il y a la méthode sournoise où on amène les citoyens à adhérer à un projet préparé à l'avance, conforme aux normes d'aseptisation que l'on nous injecte progressivement. Et voici une nouvelle méthode que je peux qualifier d'esbroufe, basée sur une gesticulation médiatique et une mise en oeuvre très différente de ce qui est annoncé. Et bien sûr, hélas, dans tous les cas, on va dans la même direction, une réduction de la strate arborée...
Nous sommes là sur l'aménagement du bois de Grandmont, sur l'îlot de Montjoyeux. J'en ai déjà parlé dans le chapitre (ci-dessus) du 31 janvier, et (pour une fois...) de façon positive. Sur ce sujet, la communication municipale a été pléthorique, avec information des associations environnementales, information des habitants, article dans la Nouvelle république (ici (1)), article dans Tours-Infos (ici (2)), panneau d'information (ici (3)). Je passe sur la bonne volonté et le soucis environnemental dans lequel tout ceci est emballé, pour retenir quelques propos précis :
- Il s'agit d'abattre des arbres morts ou malades mais aussi d'éclaircir des parcelles actuellement trop denses. Les sujets qui posent problèmes en matière de sécurité seront également supprimés. (1)
- "abattage d'arbres, mais d'arbres morts" insiste Nadia Hamoudi, adjointe au Maire en charge des espaces verts. (2)
- Les arbres morts, très dépérissants ou sans avenir car trop dominés par leurs voisins vont être coupés. (3)
Le discours de base est donc constant, même s'il y a des variations, depuis seulement les arbres morts (2) en y ajoutant ceux dépérissants et sans avenir (3) et en allant jusqu'à ceux situés en zone trop dense (1). Dans tous les cas, on comprend qu'il s'agit essentiellement d'enlever les arbres morts, et parfois un peu plus, pour des raisons de maladie, sécurité, éclaircissement.
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Un arbre coupé suspendu aux
branches d'un autre.
Est-ce sécurisé ?
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Quand je suis allé dans ces bois hier 4 mars, j'ai bien vu quelques arbres morts abattus, mais ils sont pour la plupart encore debout (avec un marquage montrant qu'il est prévu de les abattre). J'ai surtout vu que des dizaines d'arbres en bonne santé ont été abattus un peu partout, sans qu'il y ait besoin d'éclaircissement (à moins d'en avoir une drôle de notion). A ce titre la photo de Tours-Infos (2) est une véritable intox, car elle montrait au premier plan un arbre mort (ou malade) abattu, or il y en a peu. Presque tous étaient vigoureux. Ceci m'amène bien sûr à m'interroger :
- Pourquoi coupe-ton en dernier les arbres morts ? Alors qu'ils semblaient être prioritairement à abattre, notamment à cause de la sacro-sainte sécurité...
- Pourquoi n'a-t'on pas dit que la coupe portait surtout des sujets sains, de l'ordre de 10 fois plus que les arbres morts ?
- Pourquoi, avec l'écho du journal municipal, l'adjointe chargée des espaces verts a-t-elle carrément menti ? (2) ?
Au delà même de la communication déplorable de la municipalité (et sa façon d'infantiliser les habitants, notamment en se référant au film Avatar (2)), et sans me prononcer sur ses causes (est-ce voulu ? Est-ce de la maladresse, un dysfonctionnement ?), je m'interroge sur la pertinence d'un éclaircissement qui m'apparait exagéré. J'ai même vu quelques jeunes sujets abattus, alors qu'ils auraient été utiles pour reconstituer la pyramide des âges. Surtout, c'est un bois qui n'est pas sombre. Les éclaircissements m'aparaissaient ponctuels et limités, ils sont en réalité très larges. En ces lieux très fréquentés, ils augmenteront les piétinements plutôt que de les diminuer et les jeunes semis naturels auront beaucoup de mal à se développer. J'exclus de mon propos l'îlot de vieillissement, qui n'est pas encore traité. Plutôt qu'une régénération, je crains, même à moyen et long terme, que ça ne soit un affaiblissement du "poumon vert"... sauf peut-être, pour le long terme, à changer de stratégie...
Jean-Marc Sérékian, qui était avec moi, en arrive même à se demander s'il n'y aurait pas, en arrière plan, des projets d'urbanisation. Si on le voulait, on pourrait effectivement procéder ainsi. Après tout l'îlot de vieillissement a peut-être été positionné sur la pente, parce que ce n'est pas constructible ? Oui, pourquoi cet îlot n'est-il pas central et plus grand ? Et il me semble bien que les éclaircies sont plus appuyées sur le bord de route, ne serait-ce pas révélateur ?
Revoyez la photo de gauche ci-dessus, l'éclaircie n'est-elle pas assez importante pour y bâtir un immeuble ?
La municipalité répondra sûrement que je m'inquiète sans raison, qu'il ne faut pas devenir parano. Mais elle a menti, comment lui faire confiance ?
En complément : l'article de Jean-Marc Sérékian sur le site de Carfree, titré
Evènements suspects au bois de Monjoyeux, Décryptage d’un texte de “greenwashing” (je précise que je ne partage pas tous ses propos, notamment sur les associations)
Hier 22 mars, je suis retourné dans le bois de Montjoyeux. Je voulais d'abord lever des doutes sur certains points soulevés lors du chapitre précédent. J'apporte donc les corrections suivantes :
- Les plus grandes éclaircies ne sont pas sur le bord de la route mais en hauteur du plateau, côté route..
- Bâtir un immeuble dans les plus grandes éclaircies ? Oui, mais un petit immeuble, les photos ont tendance à élargir l'espace.
Cela enlève ce qui aurait pu être des indices d'une future urbanisation. Cette lointaine éventualité ne pouvait pas être d'emblée évacuée dans l'actuel contexte dégradé de la gestion arborée de la ville, mais je ne pense donc pas qu'il y ait lieu, actuellement, de la retenir.
Si je reviens donc tranquillisé de ce côté, je reste inquiet sur la méthode employée pour régénérer le bois et je vais m'en expliquer.
Pour mieux comprendre ce qui s'est passé, j'effectue maintenant un retour en arrière sur le 13 octobre 2009. Ce jour là des responsables municipaux des espaces verts et de l'urbanisation ont donné rendez-vous à deux associations environnementales, sans en préciser l'objet (ce qui n'a pas permis de réfléchir préalablement au sujet). J'y étais. Une promenade dans le bois de Montjoyeux amène à prendre connaissance du projet de régénération du bois. Sur le coup (c'est l'impression que j'ai transmise dans le premier chapitre ci-dessus) ça semble bien ficelé et positif. Pourtant, il y aurait eu lieu de s'interroger davantage. Notamment sur le lieu de "l'îlot de vieillissement". Pourquoi est-il dans un endroit si excentré ? D'ailleurs sa mauvaise accessibilité fait qu'il existe déjà en partie. Ne fallait-il pas plutôt rendre sauvage un îlot (ou deux) situé(s) dans des endroits très piétinés ?
Soyons maintenant plus précis sur la zone concernée, de 13 hectares, c'est celle ci-jointe qui est marquée A. La zone B en était écartée, pour avoir été traitée il y a quelques années. Pourtant ce 22 mars, j'y ai trouvé des arbres fraichement coupés, il est un peu étonnant que ça n'ait pas été signalé... Ils sont heureusement peu nombreux et semblent pouvoir se justifier par une volonté d'éclaircir (ici de façon assez modérée). Mais l'état de cette parcelle n'est pas bonne en matière de régénération, il n'y a pratiquement pas de pousses, les lieux sont très piétinés.
Quand je vois, dans la zone A, le défrichement qui a été fait à l'ouest et au centre, je constate que l'on va vers un bois qui deviendra comme en B avec davantage d'éclaircies. Donc un bois encore plus aseptisé. Ce n'est pourtant pas ce que j'avais compris le 13 octobre, ni même ce qui est écrit sur le bulletin municipal (2) : "Les branchages des arbres morts qui seront laissés au sol, produiront un humus favorables en pourrissant et protègeront les jeunes plants alors débarrassés asphyxiante d'ombrageux et moribonds aînés aux étages supérieurs". Non seulement ce ne sont pas des arbres moribonds qui, pour la plupart, ont été abattus, mais il n'y a pratiquement de branchages d'arbres abattus restés aux sols, voyez les photos ci-dessus du chapitre précédent... Je ne vois pas comment de jeunes pousses peuvent se développer en ces lieux.
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A gauche le bois en zone B. A droite le bois en zone A, coté Ouest-Centre. Dans les deux cas, il n'y a pratiquement pas de végétation au sol.
Paradoxalement, ce vers quoi aurait du tendre ces bois existe déjà dans la partie est de la zone A, voyez les photos ci-dessous, quel contraste avec celles ci-dessus ! Pourtant le bois y est plus dense, certes parce que ça n'a pas été encore traité, mais les arbres marqués à abattre sont peu nombreux...
Dans le côté Est de la zone A, le bois est encore un peu sauvage avec une végétation au sol. Cela va-t-il durer ?
Alors, une fois de plus, je ne peux que m'interroger sur la méthode employée. Pourquoi les parties les plus dégradées du bois le sont-elles davantage par des coupes excessives ? J'avais compris que la partie Est un peu sauvage était le modèle à suivre et même de façon plus sauvage. Or j'ai l'impression qu'on accentue le modèle inverse des parties Ouest et Centre...
D'abord est-ce que j'avais bien compris ? Oui, à en reparler avec les autres personnes présentes. Alors y'-aurait-il eu une réorientation du projet ? La phrase suivante du bulletin municipal a retenu mon attention :"La solution convenue d'une "forêt jardinée" aura en effet pour incidence la création de puits de lumière". Le mot "jardiné" m'a dans un premier temps inquiété, mais l'emploi d'un moteur de recherche sur la Toile m'a montré que le concept de "forêt jardinée" est bien celui qui nous a été présenté, notamment en ce qui concerne la régénération naturelle pour une meilleure pyramide des âges. Je n'ai pas trouvé d'article bien charpenté, de type Wikipédia, qui présente le concept, mais les deux images suivantes qui l'illustrent sont parlantes (elles sont tirées de la première page d'interrogation de Google sur l'expression "forêt jardinée").
Donc, si on est dans cette optique, que bien sûr j'approuve, les parties ouest et centre devraient au moins, progressivement, prendre l'allure de la partie Est et même, à terme, prendre une allure plus "sauvage", comme sur les illustrations ci-dessus (où, vous le remarquez, il n'y a pas de grandes éclaircies, les bois sont même denses). Or, dans ce qui a été fait depuis octobre, je ne vois pas grand chose qui aille en ce sens, je vois plutôt un plus grand appauvrissement du sol par des éclaircies inhabituellement larges.
Aux limites des zones nord et est, on trouve ce lieu (il y en a peut-être quelques autres, et la ville peut en trouver ailleurs) avec des pousses déjà assez hautes qu'il serait possible de déterrer pour les replanter dans les zones éclaircies de l'Ouest et du Centre. Ca ne serait pas vraiment la régénération naturelle qui avait été prévue, mais dans l'état actuel de ces zones, ça serait plus efficace que de croire pieusement que des pousses vont y naître et s'y développer.
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Comme au mois d'octobre, une réunion a eu lieu sur place entre la municipalité et deux associations environnementales, SEPANT et AQUAVIT. Les inquiétudes et interrogations présentées sur la présente page ont été largement évoquées, surtout que j'y étais, et de véritables réponses ont été apportées qui permettent globalement de lever les doutes qui étaient apparus. Voici en quoi.
D'abord trois points essentiels ont été présentés :
- la régénération ne sera naturelle que là où le sol s'y prête (présence de végétation, branchages... pas trop piétinés). Ailleurs, notamment sur le plateau Ouest-Centre où le sol est surtout un tapis de feuilles mortes piétiné, des pousses seront plantées pour aider la régénération et faire en sorte que le bois devienne comme ailleurs. Ca n'avait pas été dit, seule la régénération naturelle avait été avancée. Des espèces nouvelles seront même introduites, ici ou là. Le traitement sera donc adapté à chaque zone. La démarche devient vraiment volontariste.
- la zone de vieillissement sera presque deux fois plus grande (3,5 h au lieu de 2) et débordera donc sur la zone plate du plateau. La surface de 2 ha indiquée sur les documents (1), (2) et (3) est donc erronée, comme la largeur de la zone sur le plan du panneau (3) repris ci-dessus. Ca devient plus intéressant puisque les 2 ha en pente étaient déjà sauvages, alors que les 1,5 ha ajoutés sur le plateau ne le sont pas. Il y a donc une réelle volonté d'élargir la zone sauvage et d'enrichir l'écosystème. Ca pourrait certes être encore plus vaste, mais ça sera déjà difficile à réaliser. Et, après tout, ça donnera peut-être envie de l'élargir plus tard ou d'agir de même ailleurs ? Il est à noter que ces 1,5 ha n'ont pas été ajoutés récemment, c'est la communication sur les 2 ha qui était mauvaise (ça fait tout de même beaucoup de problèmes de communication...). [P.-S. voir correctif de démenti, ci-dessous, au 18 août]
Cette zone deviendra sauvage, elle est dans les 1,5 ha de la partie haute de la zone de vieillissement [non : voir correctif du 18 août].
- la zone que je nomme B dans le plan ci-dessus est autant concernée que la zone A et changera donc elle aussi d'allure
D'autres points, qui du coup deviennent plus annexes, ont été évoqués :
- c'est pour des raisons de logistique, et de saison (arrivée du printemps) que l'abattage des
arbres morts n'a pas été prioritaire
- les abattages du haut du plateau ne sont pas considérés comme plus importants, avec de plus grandes éclaircies. Le bois serait aussi dense qu'ailleurs. Je ne partage toujours pas cet avis. Mais la différence n'est certes pas importante et surtout le fait que cette zone sera soumise à des replantages permettra d'activer une régénération qui sans cela aurait été compromise.
- il a été souligné qu'une souche coupée saine ne signifie pas que l'arbre est sain en hauteur. Certes, une partie des arbres de souche saine avait des problèmes en hauteur, certes mon estimation de 10 arbres sains pour un mort était exagérée (moins pour la zone Ouest-Centre) (sauf à ajouter les moribonds, les malades et les chétifs dans les arbres sains...), mais il n'empêche que je trouve toujours que, au niveau Ouest-Centre, les coupes d'éclaircies d'arbres sains sont plus importantes qu'indiquées dans la communication municipale. Il suffit de relire les documents (1), (2) et (3) présentés ci-dessus. Le bulletin municipal (2), ne parlait même de n'enlever que les arbres morts. Si je ne m'étais basé que sur lui seul, j'aurais été encore plus surpris, et sur toutes les zones.
- quelques arbres ont été abattus par erreur dans la partie haute de la zone de vieillissement
- les quelques arbres coupés en position non sécurisée (photo en haut à droite) ont été enlevés
- les marquages blancs sur certains arbres correspondent à un parcours de cyclo-cross qui a lieu une fois par an, mais le service des espaces verts semble impuissant à savoir si ça continuera à avoir lieu, avec les dégâts que ça provoquerait pour la régénération (davantage sûrement à cause des spectateurs que des cycles). Puisqu'il faut éviter les piétinements intempestifs et massifs, il faudrait que tous les services municipaux sachent qu'il faut interdire ces bois à toute manifestation publique !
- il y a la volonté de refaire un point semblable régulièrement, ce qui est un bon signe...
Donc je prends acte de ce qui me semble être un recadrage conforme à ce qui avait été annoncé en octobre, avec des moyens qui m'apparaissent plus adaptés et volontaristes. Il restera à constater que cela se met en place progressivement. Ca sera long car on est loin d'atteindre partout l'état de "forêt jardinée"...
Une nouvelle réunion a eu lieu sur place, avec les mêmes participants. Pour moi, elle marque un net recul sur un point que j'avais noté positif la fois précédente. La zone de vieillissement m'avait été présentée comme faisant 3,5 ha, au lieu des 2 prévus initialement et j'avais même pris une photo (celle ci-dessus) montrant la nouvelle limite que l'on m'avait indiquée. Tout cela, je ne l'ai bien sûr pas inventé. Maintenant, il paraîtrait que j'avais mal compris et on se retrouve avec les seuls 2 ha en pente. La zone sauvage ne sera donc pratiquement pas agrandie, elle sera seulement davantage sauvage.
C'est une occasion perdue d'élargir et enrichir l'écosystème. Finalement, je me demande si le vieillissement n'est pas un prétexte pour interdire cette zone en pente afin d'éviter tout problème sécuritaire. Or c'est la partie la plus intéressante du bois... même si l'autre partie est destinée à le devenir davantage...
La zone de vieillissement ne commencera qu'ici, au début de la pente...
Sinon :
- J'ai constaté la présence de branchages dans les zones où il y a eu des coupes, ce qui amènera la végétation à se développer.
- Dans la zone de vieillissement, les arbres morts, debout ou couchés, restent en place, c'est voulu.
- Hors de cette zone, des branches cassées potentiellement dangereuses, doivent bientôt être enlevées.
- Il est question de faire de nouveaux abattages pour élargir les éclaircies et permettre à de jeunes chênes de bien pousser. Il est à souhaiter que ça se fasse parcimonieusement et progressivement, sur un long terme. Surtout, il y a trop de chênes, et s'il convient que quelques uns puissent pousser et se développer, il serait bon que d'autres espèces, moins hautes, comme des charmes, puissent aussi se développer dans une meilleure biodiversité.
- Le problème du vandalisme est pesant. D'une part, il amène à ne plus mettre de bancs (des gros troncs d'arbres conviendraient-ils ?), d'autre part , il amène à clôturer la zone de vieillissement, ce qui est dommage pour les promeneurs respectueux de l'environnement...
Alain Beyrand
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