Ces chapitres sont d'ores et déjà intégralement consultables ici, dans les pages du fichier pdf qui s'y trouve, aux numéros de pages présentés ci-dessus en fin de ligne de chacun des chapitres.
La prise en compte ci-dessous est encore partielle.
1.1 Introduction 1.1.1 L'exemple tourangeau décortiqué
Cet ouvrage ne présente pas une étude poussée et scientifique sur la place de l'arbre dans la ville de Tours. Je suis le premier à le regretter, car il y aurait matière à tirer des conclusions "solides et cadrées" permettant d'établir des constats objectifs sur l'état du patrimoine arboré de la cité et son évolution. C'est une étude de ce type que j'avais menée dans mon ouvrage précédent "Tours et son tramway tronçonneuse" établissant de façon incontestable que le projet de première ligne de tramway de l'agglomération tourangelle allait dégrader de façon très sensible le patrimoine arboré du centre-ville de Tours (voir page 104).
Si je n'ai pas réalisé cette étude, c'est parce que personne ne peut la faire, que ce soit du côté municipal où n'existe pas un état d'esprit critique et indépendant, ou que ce soit hors de la mairie, tant les informations mises à disposition sont partielles et même peu fiables par leur manque de précisions et de transparence. Tout juste arrive-t-on à en obtenir quelques unes par les Conseils de la Vie Locale (CVL) et ces quelques éléments seront bien sûr présentés (page 180), comme des pièces isolées d'un vaste puzzle.
Mon approche ne pouvant être systématique, je me suis vu contraint de procéder par touches, cherchant, trouvant et accumulant les pièces du puzzle, en les plaçant jusqu'à atteindre une vision globalement correcte et cohérente, à défaut d'être précisément juste.
Mon but premier est de convaincre le lecteur de la dégradation tendancielle et appuyée du patrimoine arboré de la ville de Tours. Elle est restée trop longtemps camouflée et l'on ne saurait la réduire aux évidences de la mise en place du tramway.
A défaut de la seule méthode scientifique qui est naturellement la mienne, j'ai donc été amené à multiplier les diverses approches en m'appuyant sur tous les faits en rapport avec les arbres de ma ville, dont j'ai pris connaissance de 2009 à 2011.
Ma démarche est avant tout citoyenne. Je me suis intéressé à la démocratie locale tourangelle des CVL* dès leur création en 2002. En 2004, j'avais suivi avec attention la révolte écologique et citoyenne de Grenoble où des militants étaient montés aux arbres pour empêcher les abattages (voir page 203). Jamais je n'aurais alors imaginé vivre de pareils événements dans ma ville. Il m'a fallu attendre 2006 pour constater une première "bizarrerie", puis 2008 pour que naissent mes premières interrogations. Je me suis appuyé sur cette démocratie locale pour essayer de comprendre ce qui me dérangeait, en un dialogue avec la municipalité qui s'est révélé impossible.
En effet, j'ai progressivement été excédé par une politique municipale qui obstinément dégradait gravement notre environnement de façon sournoise et continue, dans un enrobage vert d'écoblanchiment, notamment avec l'omniprésent refrain "C'est pas grave, on replantera !" et ses couplets. Cela m'a amené à de multiples enquêtes et à de multiples contacts qui ont enrichi et affermi mon point de vue. Même si je parle souvent en mon nom, car je n'aime pas me présenter comme un porte-parole, le lecteur pourra considérer que mes opinions sont représentatives ; les multiples témoignages que je présente en font foi. Représentatives de qui ? De ceux qui défendent ce que je nomme "une écologie urbaine et une éthique citoyenne" (voir page 79).
1.1.2 La chronique d'une catastrophe qui se noue
Ce point de vue, je l'ai exprimé en une longue, trop longue, chronique sur mon blog, depuis début 2009. Elle égraine les abattages répétés sous divers prétextes de "rénovation", dans le mauvais sens d'aseptisation systématique de notre cité. Trois ans plus tard, les choses se sont aggravées à un point tel qu'on en arrive à une catastrophe écologique locale qui commence à être perçue par une population pourtant maintenue dans une désinformation constante.
Le présent ouvrage réunit les diverses rubriques de ma chronique sur les arbres de la ville. Avec le recul du temps je les ai complétées. Elles amèneront, je l’espère, le lecteur à visualiser l’importance de la dégradation du patrimoine arboré puis à comprendre qu’elle est la conséquence d'une politique très rétrograde de la ville au regard de la problématique écologique actuelle. La place de l'arbre dans la cité n'est-elle pas révélatrice du bien vivre de ses habitants ?
J'ai hésité sur le titre de cet ouvrage. Ni percutant, ni neutre, il est descriptif et engagé. Il pointe le reproche majeur que je fais à l'actuelle municipalité et qui m'apparaît indéniable, sachant, et c'est important que je ne parle que du centre-ville de Tours, entre Loire et Cher. Même s'il m'arrivera parfois de déborder, je ne connais pas assez le problème des arbres sur Tours Nord (nord de la Loire) et Tours Sud (sud du Cher) pour en parler de façon approfondie.
L'arbre ne doit pas être réduit à un objet décoratif ou mobilier vert, c'est un être vivant végétal, on en dépend et il vit pour nous et avec nous. L'ignorer et l'abattre sans raison vraiment valable, c'est dégrader notre environnement vital. "On" ne veut pas le comprendre à la mairie de Tours, "on" s'en fiche, si bien que j'en arrive à ce constat terrible : "on" ne laisse pas grandir les arbres dans notre ville, "on" nous refuse donc le droit de prendre de l'âge avec nos arbres.
J'ai voulu en savoir plus en fouillant dans le passé. Mes recherches historiques montrent que, bien avant 2009, nos arbres étaient sujets à un mépris municipal énergiquement dénoncé et combattu. Où cela nous a-t-il mené ? Au pire : à une catastrophe environnementale locale. Je l'ai vaguement perçue en 2009, je l'ai sentie arriver en 2010, je l'ai constatée en 2011. Au delà, l'arbre est un indicateur qui nous montre les tendances futures de l’urbanisme, nous verrons qu'elles apparaissent fort inquiétantes.
Face à ce si néfaste parcours, j'ai réagi comme j'ai pu, étudiant précisément le moindre document, argumentant au mieux sur mon blog, tissant des liens avec les opposants, interpellant, seul ou collectivement, les élus locaux et nationaux, risquant d'être retenu au poste de Police, risquant d'être pris pour un contestataire borné et systématique. Que les faits nous donnent progressivement raison, nous qui avons essayé d'enrayer le rouleau compresseur, ne saurait me consoler, si je puis dire.
La réalisation de ce livre est ma façon de tourner la page. Ce pavé est une borne permettant à la fois de figer un pan malheureux du passé, et un étendard d'espoir pour que l'on rejette les méthodes vénéneuses et que l'on parte vers de meilleures directions.
Ecocitoyenneté symbolisée par cette statue de Marianne sur fond de branches d'un ginkgo biloba, parc Mirabeau (2009)
1.1.3 Au delà des exemples, la quête de l'exemplarité
J'étais parti pour m'adresser aux seuls des lecteurs Tourangeaux. Ma curiosité m'a amené à fouiller dans la Toile d'Internet, dans les livres ; mon blog m'a permis d'établir de nombreux contacts, notamment avec les Nîmois. J'ai alors pu situer ma ville dans un environnement plus large, montrer qu'elle est un cas représentatif, un cas typique aux effets très prononcés. Mon propos s'est élargi, il s'adresse à tous ceux qui défendent la place de l'arbre dans la cité ou qui veulent appréhender ce sujet.
Cela mène à mon but second. Il est de dénoncer l'aseptisation rampante de nos villes et d'appeler les citoyens à la vigilance pour prendre conscience des atteintes à notre environnement urbain et les empêcher, comme ils le pourront, comme l'ont pu les Grenoblois, les Tourangeaux et les Nîmois, avec plus ou moins de succès. L'essentiel est de ne pas "laisser faire", il est de s'indigner et de s'insurger, même si c'est maladroit, même si l'espoir est mince. Les échecs nourriront de futurs succès, car la cause est juste, pour apporter une meilleure qualité de vie à nous tous et aux générations futures.
Ainsi, même si mes conclusions ne seront pas "solides et cadrées", même si trop souvent ma révolte percera, je pense présenter assez de faits concordants pour que, au delà de Tours, exemple extrême, archétype de ce qu'il ne faut pas faire, le lecteur comprenne l'ampleur et la gravité du problème, pour qu'il mesure le bien-fondé d'une légitime colère. Je souhaite que ce livre aide à une nécessaire prise de conscience dans les municipalités soumises à une sournoise dérive anti-environnementale. Il est important qu'elle ait lieu le plus tôt possible pour réduire les dégâts, pour dégager une exemplarité sans artifice, simplement honnête. Mieux vaut tardivement qu'encore plus tard…
Alain Beyrand, fin 2011
Que se passera-t-il en 2012 et après ?
Vous le saurez sur www.pressibus.org/arbres
1.2 Lexique
Les abréviations et termes marqués d'un * astérisque dans le texte sont ici explicités :
ABF : Architecte des Bâtiments de France
Apne : Association de Protection de la Nature et de l’Environnement, proche des milieux universitaires
Aquavit : Association pour la QUAlité de VIe dans l'agglomération Tourangelle
CitéTram : émanation indirecte du Sitcat* en tant que maître d'ouvrage de la 1ère ligne de Tramway. Sitcat* et CitéTram ne sont pas vraiment différenciés dans cet ouvrage
Codat : Collectif d'Organisation de Défense des Arbres en Touraine
CPDNMN : Comité Populaire Des Nouveaux Malgré Nous (quartier du Sanitas)
DUP : Déclaration d'Utilité Publique, sorte de "permis de construire" délivré par le préfet, permettant le déclenchement des travaux d'un projet (ici la première ligne de tramway)
Front de convergence : associations (Sepant*, Aquavit*, TCSP37*, Vélorution Tours*) et particuliers (dont trois géographes et moi, en tant que blogueur) qui se sont momentanément regroupés pour s'adresser au préfet d'Indre et Loire afin de refuser ou d'aménager le projet de première ligne de tramway. Voir le chapitre "La réaction du front", page 55.
Germain ˜ (Méthode) : voir Méthode Germain ˜
Méthode Germain ˜: symbolisée par le rond rouge sang d'un tronc coupé, elle consiste, lors de la rénovation ou du réaménagement d'un lieu, 1) pour une raison peu claire à la nécessité contestable 2) à couper tous les arbres et arbustes en place, ou presque, pour ensuite 3) se vanter de planter de nouveaux sujets, sur l'air du refrain "C'est pas grave, on replantera !". Du nom du maire de Tours, Jean Germain, adepte de ce procédé. Voir aussi le chapitre "Les dégâts de la méthode Germain ˜", page 193.
NR : La nouvelle République du Centre-Ouest, seul quotidien local de la ville de Tours
Opac : Office Public d'Aménagement Communal (gérant une grande partie des immeubles HLM de la ville)
PADD : Plan d'Aménagement et de développement Durable, c'est le document d'orientations générales du PLU*
PDU : Plan de Déplacement Urbain
PLU : Plan Local d'Urbanisme (remplace l'ancien POS*)
POS : Plan d'Occupation des Sols, prédécesseur du PLU* (le premier PLU de Tours date de 2011)
PPRI : Plan de Prévention du Risque Inondation
SCOT : Schéma de COhérence Territoriale
Sepant : Société d'Etude, de Protection et d'Aménagement de la Nature en Touraine. Fédération départementale des Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement d’Indre et Loire. Elle est fédérée à Nature Centre et à France Nature Environnement.
Sitcat : Syndicat Intercommunal des Transports en Commun de l'Agglomération Tourangelle
TCSP : Transport en Commun en Site Propre
TCSP37 : association pour la Transparence et la Communication Sur le Projet de transport 37, dirigée par la conseillère municipale d'opposition Françoise Amiot
Vélorution Tours : Collectif informel se rattachant aux autres collectifs Vélorution à travers le monde, organisant à Tours une manifestation cycliste (aussi appelée "Vélorution") tous les premiers samedi du mois et disposant d'un blog.
8.6 Conclusion : aidons nos amis à vivre leur immortalité
A Tours, la lutte a pris une nouvelle dimension. Elle ne concernait pas seulement des beaux sujets centenaires mais de jeunes arbres "prolos" très communs. Eux aussi vivent avec nous, ils ne devraient pas être des objets que
l'on supprime arbitrairement.
"Un vision respectueuse de notre environnement", c'est ce que voulait en 2008 la liste municipale élue à Tours. L'irrespect fut double, envers le patrimoine arboré et envers les électeurs grugés. Nulle part un programme électoral ne voudra dégrader notre environnement, partout on déclarera vouloir l'améliorer. Puisse ce livre convaincre le lecteur de ne plus succomber au refrain sirupeux du "C'est pas grave, on replantera !", puisse-t-il comprendre qu'une telle volonté masque systématiquement une dégradation. Il peut arriver qu'elle soit justifiée, mais il convient d'être toujours très critique, tant les abus sont multiples et souvent très bien camouflés.
Le camouflage le plus fréquent repose sur la volonté d'avoir des arbres en meilleure santé, plus beaux, mieux alignés, mieux normés, d'une essence plus noble. De même que nous sortons du conformisme d'une consommation de fruits d'hypermarché calibrés à l'identique pour retrouver des fruits de toutes formes et de bien meilleur goût, de même nous aimons nos arbres tels qu'ils sont avec leurs blessures, leurs maladies, leur refus de s'aligner tous de la même façon. A Tours, nous sommes fiers d'avoir défendu les érables cabossés sans grade du mail du Sanitas aussi bien que les beaux platanes centenaires de l'avenue de Grammont.
Ce n'est pas la seule conclusion qui se dégage de cet ouvrage, je pense en avoir délivrées tout le long, mais s'il n'y en a qu'une à retenir, c'est celle-là. Elle oblige à la réflexion, aux explications, au dialogue et si celui-ci ne s'engage pas, si les causes apparaissent opaques ou légères, il convient de refuser les abattages.
Peu importe que vous ne soyez pas un expert, vous êtes un citoyen, on vous doit des explications, ces arbres sont les vôtres. Vous pouvez comprendre, vous deviendrez autodidacte en matière environnementale comme l'est devenu l'informaticien que je suis, vous trouverez des appuis comme j'en ai trouvés, des personnes souvent peu disponibles mais qui vous éclaireront. Il n'y pas lieu qu'on vous refuse des explications, tout refus de concertation est coupable en révélant la duplicité du discours et doit conforter votre détermination plutôt que la décourager. L'opiniâtreté ne paye pas toujours, mais elle permet de se sentir bien dans sa peau par rapport à ceux qui biaisent et avec qui il faut tout de même composer, car les positions de chacun peuvent changer, de gré ou de force. A l'extrême, des actions physiques sur le terrain, comme celles du Codat*, seront comprises par la population, elles ont une légitimité.
La fin de rédaction de cet ouvrage a coïncidé avec la sortie de deux livres, celui de Jean-Marc Sérékian "Le Cœur d’une ville… hélas !" abondamment cité ici et celui de Francis Hallé "Du bon usage des arbres" (Cf. annexe page 219). Ce dernier est porteur d'une étrange révélation : ces êtres "vivants, utiles, discrets, faciles à satisfaire et d'une complète non-violence" sont, pour la plupart, immortels, quand ils ne subissent pas de graves agressions et, au fil des siècles, ça leur arrive, notamment en ville, où les conditions de vie sont difficiles. Ils prennent de l'âge mais ne vieillissent pas, car leur génome se régénère à chaque printemps. Cette éternité végétale de l'arbre, le journal Le Monde du 6 décembre 1995 l'avait déjà signalée, en un article signé Roger Cans : "A la différence des plantes annuelles, l'arbre se construit pour durer. Une espérance de vie théoriquement indéfinie, que seules des contraintes génétiques et mécaniques peuvent limiter". Puisse le livre de Francis Hallé diffuser et faire entrer dans les esprits cette notion essentielle d'éternité génétique de l'arbre.
Après cette lecture, l'ancien titre prévu pour ce livre, "Tours et ses arbres qu'on ne laisse pas vieillir" m'est donc apparu incorrect. En toute vérité écologique, il aurait dû être "Tours et ses arbres qu'on prive d'immortalité". Par prudence, craignant que le lecteur potentiel ne se méprenne, j'ai préféré opter pour un titre intermédiaire "Tours et ses arbres qu'on ne laisse pas grandir". Puisse cette immortalité potentielle être progressivement reconnue, les élus se rendront alors mieux compte de ce qu'est le meurtre d'un arbre, a fortiori de centaines d'arbres, qui étaient encore jeunes et avaient encore à grandir longtemps.
Cette immortalité des arbres célébrée dans toute les cultures depuis des millénaires, aujourd’hui reconnue par des "spécialistes " est à rapprocher du propos inconsidéré du maire de Tours "Un arbre, cela vit et meurt" tenu le 12 juillet 2010 en plein conseil municipal. Décidément, celui qui a tant de sève (comme du sang) sur les mains ne comprend rien aux arbres. Enfermé dans ses certitudes autocratiques, il a montré qu’il était capable de recourir aux brutalités policières pour imposer "sa" loi contre les défenseurs des arbres de "sa" ville. En trois ans, au fil de constats de plus en plus accablants, mon indignation aura singulièrement monté : "on" ne plante plus de grands arbres, "on" ne laisse pas vieillir nos arbres, "on" ne laisse pas grandir nos arbres.
Ce livre est en bonne partie collectif, par les nombreux contacts que j'ai liés, par mes nombreuses lectures, par tous les témoignages que je présente. Les citoyens ordinaires que nous sommes sont allés jusqu'au bout d'une lutte menée depuis trois ans pour que, dans la ville de Tours, au delà des abattages que nous avons subis, les arbres puissent prendre de l'âge avec nous, et bien après nous avec nos descendants..
Je me suis exprimé avec ma franchise et mon bon sens en réduisant du mieux que j'ai pu les approximations, voire erreurs, sans pour autant réprimer des opinions qu'il me semblait nécessaire d'exprimer. Je ne pensais pas aboutir à un tel volume cyclopéen. Mais en trois ans, j'ai beaucoup écrit sur mon blog, rencontré beaucoup de gens et j'ai beaucoup appris sur le sujet essentiel des arbres dans la ville. La matière n'a pas manqué, et il m'a semblé utile de regrouper tous ces constats, réflexions et interrogations, en les complétant et en les reliant. Le résultat est atypique, c'est sûrement la première fois qu'est dressé un tel état des lieux, non seulement au plan local, mais aussi au plan national.
Puisse ce livre rester le seul de ce type, cela pourrait signifier que les conditions de vie des arbres dans nos villes auraient cessé de se dégrader. Puisse-t-il aider à avoir une meilleure conscience écologique dans un siècle que Malraux espérait spirituel. Puisse-t-il aider à mieux lutter pour sauver l’éternité de nos amis les arbres.
Alain Beyrand, Tours, fin de rédaction le 8 janvier 2012