Place de la gare, quand la municipalité autorise ce qu'elle interdit |
- Je croyais que ce panneau voulait dire "Arrêt interdit"... - Non mais, de quoi je m'occupe ? Vous allez m'apprendre ce que je dois faire ? -Ah, c'est donc normal.... Alors je vais slalomer.... C'est continuellement qu'il y a des voitures en stationnement, aussi bien du côté place, là où l'arrêt est interdit, que du côté gare, là où il n'est autorisé qu'avec le conducteur au volant ("Desserte voyageurs, restez au volant"). Je viens de faire un test, aujourd'hui vendredi 29 avril à 11 heures environ, photos à l'appui. Du côté place, il y avait 8 voitures en stationnement (sans conducteur) et 2 en arrêt (avec conducteur au volant). Du côté gare, il y avait 10 voitures sans conducteur et 2 avec. Il me semble que c'est une heure creuse, la situation est bien pire lors de l'arrivée des trains, où une des deux voies de circulation est utilisée pour l'arrêt. Les vélos doivent alors véritablement "slalomer". C'est bien la municipalité qui a décrété ces interdictions ? Alors pourquoi les laissent-elles bafouer continuellement ? Pourquoi donne-t-elle sans doute l'ordre à ses agents de police de laisser faire ? Ce n'est pas que j'approuve ces interdictions. Peut-être sont-elles excessives ? Mais alors qu'on les supprime, qu'on cesse d'autoriser ce que l'on interdit, c'est la moindre des cohérences. J'ajoute qu'en dehors de ce principe citoyen essentiel, l'état de fait actuel a deux inconvénients majeurs : - la circulation bouchonne trop fréquemment aux abords de la gare, les habitants du quartier Velpeau en souffrent particulièrement - la situation est dangereuses pour les cyclistes, autant par les ouvertures intempestives de portes que par les voitures en double file. Si l'interdiction d'arrêt était levée, il serait logique de mettre une voie cyclable dans le couloir de bus voisin. Et si un jour un cycliste est renversé, la mairie n'aurait-t-elle pas une part de responsabilité ? |
Alain Beyrand
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