Saint-Aubin

SIMON

La famille SIMON n'apparaît pas à Saint-Aubin sur les documents antérieurs à 1488. Toutefois, dans les comptes de la chatelénie de Nogent/Seine de 1420-1421 figure une adjudication à Jehan SYMON pour “la tonture et dépouille de vente de bois” dans un article situé dans le parc de Pont/Seine, sur le chemin allant à Saint-Aubin[1].


A. Colin, laboureur à Nogent/Seine, ! en 1487-1536, de Marnay, ° ca 1455/1457, † en 1536, × à Agnès

Colin SIMON apparaît pour la première fois à Saint-Aubin à la fin du XVème siècle. En 1487, il est caution de Jean HUOT pour les grands dîmes de blé de Saint-Aubin[2].

Le 7.4.1488, Colin SIMON, laboureur, et Agnès, sa femme, demeurant à Saint-Aubin, reçoivent des religieuses du Paraclet, pour un bail à trois vies, une maison et 120 arpents de terre à Saint-Aubin et Marnay[3].

En 1562, les descendants de Colin SIMON seront poursuivis par les religieuses du Paraclet pour payer les arrérages de ce bail[4].

En 1596, les descendants de Colin SIMON déclarent encore détenir ce bail[5].

En 1624, il est encore fait mention du bail emphytéotique pris par Colin SIMON. Le contrat de bail de 1488 et plusieurs documents établis entre 1562 et 1581 sont produits[6]. A cette date, plusieurs de ses descendants[7], [8] témoignent pour contribuer à la résolution d'un conflit sur les droits seigneuriaux sur les bois de Marnay/Seine entre les religieuses du Paraclet et Jean MALATAVERNE[9], [10].

En 1488-1490, Colin SIMON déclare au terrier de Saint-Aubin une maison et un héritage situés dans le village, rue aux Raales[11].

Colin SIMON semble être originaire de Marnay/Seine, c'est du moins ce qu'atteste Denis VOTON en 1541[12].

Colin SIMON est né entre 1450 et 1460. D'après Denis VOTON, il serait mort vers 1533 à l'âge de 80 ans environ. D'après Edme SENESTRE (son petit-fils par alliance), Colin SIMON serait mort vers 1535 à l'âge de 80 ans environ[13]. En fait, Colin SIMON est plus vraisemblablement mort en 1536.

Colin SIMON déclare avoir 70 ans environ en 1527[14].

En 1527, il se dit laboureur à Nogent/Seine.

Dans le censier du seigneur de Saint-Aubin, Colin SIMON paye régulièrement sa contribution entre 1491 et 1533. Il possède un pré rue Chèvre, des vignes et des terres au Paraclet; il loue des terres à l'Abbaye Saint-Jean de Sens. Il déclare des terres derrière la Garenne acquises de COLLET, des terres en la Tavelle et des oches qui furent à feu Georges BARBOTIN, et qu'il partage avec Jacquin BARBOTIN puis avec sa veuve, des terres derrière la Garenne acquises de la veuve Martin CHOSAT; des terres et une vigne acquises de Colin DU CLOS, une terre près de la rivière partagée pour moitié avec les enfants feu PAUPILLARD[15].

Dans le censier du seigneur de Saint-Aubin, Colin SIMON paye en 1507 sa contribution comme héritier de MERCIER avec Jacquin CHEVRIER, Jacquin MERCIER, Jehan MERCIER, Benoist BENOIST, Jehan HODOUART et Catherine MERCIER; en 1510 il paye pour les héritiers de Jean MERCIER. Il s'agit de Jean MERCIER, † /1488, × à Marion, ! en 1488-1495, † 1495/1499. Colin pourraît être le gendre de Jean MERCIER.

Dans plusieurs censiers de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin établis entre 1530 et 1532, Colin SIMON déclare une masure rue aux Raales[16], [17]. Il passe déclaration pour une autre maison et accin partagés avec Martin MIGOURDIN, Michelet BENOIT et Jacquinot BEGUE, comme héritiers de Jacquin MERCIER[18], [19].

Colin SIMON paye censive à l'Abbaye du Paraclet en 1535 et 1536; ses héritiers payent en 1537 et 1538[20].

En 1536, Colin SIMON figurent parmi les fermiers des seigneurs de Saint-Aubin[21].

En 1536, Colin SIMON est assigné comme témoin dans une enquête[22].

Colin SIMON est le père d'Ambroise et Jean SIMON car leurs enfants sont cités en 1562 et 1596 dans la descendance de Colin:


A.1. Ambroise, ! en 1518-1542, † 1542/1546, × à Denise MERLIN, ! en 1558-1562, (†) 8.10.1570, fille de Jean M. et NN. LE HUCHER.

Ambroise SIMON apparaît plusieurs fois comme héritier de Jean MERLIN, et ses descendants figurent à la fois parmi les héritiers de Jacquin MERLIN, et ceux de Jean LE HUCHER, père et beau-père de Jean MERLIN.

Ambroise SIMON paye censive à l'Abbaye du Paraclet entre 1535 et 1538[23].

Ambroise SIMON est cité vivant pour la dernière fois en 1541[24]. Il est déjà mort en 1546. Denise MERLIN est citée sa veuve dès 1558[25]. Elle paye sa censive au seigneur de Saint-Aubin entre 1561 et 1570[26]. Elle teste le 6.10.1570[27], et fut inhumée le 8.10.1570.

Ambroise SIMON est cité en 1526 avec Jean SIMON (son frère) et Guillaume DESQUAINS dans un acte de la justice de Saint-Aubin[28].

Dans le censier du seigneur de Saint-Aubin, Ambroise SIMON paye régulièrement sa contribution entre 1518 et 1533. Il déclare une vigne, 2 arpents de terres de PETIT PIED, un arpent de terre au dessus de la rue de Cormont. Il paye en 1526, 1527 et 1528 la censive des héritiers de Jean MERLIN et en 1533, les héritiers de Jaquin MERLIN payent leur censive par les mains de Ambroise SIMON, pour quatre personnes[29].

Ambroise SIMON déclare:

1/2 arpent de terre et 1/2 arpent de vigne au Houssoy, avec Etienne MERLIN et Jean CALLOT comme héritiers de Jean MERLIN, en 1530[30], [31], [32], [33].

6 quartiers de vigne en la Tavelle en commun avec Jean BROCARD et Laurent GILLES en 1530-1532[34], [35].

5 quartiers de terre en la Tavelle avec Jean BROQUART en 1530-1531[36], [37].

un arpent et demi de vigne au dessous du Houssoy avec Guillaume DUREAU, Jean DE VIGNE et la veuve Thévenin DUCLOS[38], [39]. Ces vignes proviennent certainement de la succession de Jean LE HUCHER[40].

En 1542, les religieuses du Paraclet prennent la cause d'Ambroise BARBOTIN[41].

Ambroise SIMON est déjà mort avant 1546, date à laquelle il est fait mention de ses héritiers[42].

Les héritiers d'Ambroise SIMON font plusieurs déclarations au censier de l'Abbaye du Paraclet en 1575/1576[43] et 1582[44], [45]. Ils déclarent entre autre 3 quartiers dans une pièce en contenant 5 à La Tavelle, voisines des héritiers de feu Alexis MERLIN.

Ambroise SIMON est très probablement le père des suivants:

Nicolas et Pierre SIMON sont cités héritiers de Denise MERLIN sur son testament le 6.10.1570. Ils sont aussi cités en 1585 parmi les héritiers de Jacquin MERLIN[46].

Marguerite SIMON, épouse de Nicolas ADAM et Barbe SIMON, épouse de Noël EURAT, car Nicolas ADAM et Guillaume MIGOURDIN, gendre du couple EURAT-SIMON sont cités co-héritiers avec Pierre SIMON de feu Ambroise SIMON pour des bâtiments en 1577[47] et 1588[48]. Nicolas ADAM est témoin sur le testament de Denise MERLIN.

Jean, est aussi cité pour avoir repris des terres autrefois à Ambroise SIMON; il possède une maison en indivis avec Pierre SIMON et Nicolas ADAM, comme co-héritiers d'Ambroise SIMON[49]. Jean et Pierre SIMON, les hoirs de Laurence SIMON et Nicolas ADAM sont cités ensemble dans le censier de Saint-Aubin[50].

Ambroise pourrait aussi être le père de:

dont le fils Jean POTHIER est cité pour avoir repris des terres autrefois à Ambroise SIMON[51]. Toutefois, la mère de Liénard POTHIER, Anne MATHIEU, à épousé en secondes noces Pierre SIMON, fils d'Ambroise S., ce qui pourrait expliquer le transfer de propriétés d'Ambroise SIMON à Jean POTHIER.

Les fils de Laurence SIMON, Hilaire et Claude DESQUAINS sont cités parmi les héritiers de Colin SIMON en 1596[52]. Hilaire DESQUAINS est aussi cité parmi les héritiers de Jacquin MERLIN en 1585, ce qui plaide en faveur d'une filiation de Laurence à Ambroise SIMON. Nicolas SIMON et Laurence SIMON, épouse de Fiacre DESQUAINS, déclarent en 1574 le huitième d'une maison en indivis avec les héritiers d'Alexis MERLIN, qui descendant de Jean SIMON, frère d'Ambroise[53].


A.1.A. Nicolas

Il semble qu'il y ait eu deux Nicolas SIMON contemporains, puisque l'un d'eux est surnommé le jeune en 1574.

L'un s'est installé à Fontaine-Mâcon, probablement entre 1574 et 1577. Jean SIMON paye sa censive en 1577[54]. Ce Nicolas est sans doute le fils d'Ambroise SIMON, comme semble le confirmer sa descendance probable à Fontaine-Mâcon.

L'autre est resté à Saint-Aubin où il paye régulièrement sa contribution au censier jusqu'en 1585[55]. Celui-ci pourraît être le fils de Jean SIMON.

Nicolas semble être le fondateur des SIMON de Fontaine-Mâcon[56] car sur les trois membres de cette famille qui fondent un foyer dans les années 1580, deux, Pierre et Madeleine, sont cités comme ses enfants, et le troisième, Ambroise, pourrait bien être son fils, nommé d'après son grand-père - Ambroise est un prénom rare -.

Il est peut-être l'époux d'Elisabeth, d'où une fille baptisée en 1577 à Nogent/Seine[57].


A.1.A.1.A. (?) Philippe, laboureur à Fontaine-Mâcon, † /1632, × /1608 à Barbe MOREAU[58], à Fontaine-Mâcon

En 1668, Philippe SIMON, vigneron à Fontaine-Mâcon, héritier de B arbe MOREAU, sa mère, veuve de Philippe SIMON, laboureur à Fontaine-Mâcon, déclare une petite maison. Il ne sait pas signer[59].


A.1.B. Pierre, signe: P Symon avec paraphe, laboureur, ! en 1565-1596, × à Anne MATHIEU, ! en 1573, † /1582, ×(1) à Jean POTHIER

Dans le censier du seigneur de Saint-Aubin, Pierre SIMON paye régulièrement sa contribution entre 1565 et 1585:

en 1577 et 1578, avec Jean SIMON (son frère), les héritiers Laurence SIMON et consorts pour Saint Jean de Sens

en 1579, à cause de sa femme

de 1581 à 1585 pour Nicolas ADAM de Vignes (époux de Marguerite SIMON, sœur de Pierre)[60]

En 1573, Pierre SIMON, laboureur à Saint-Aubin déclare au censier de l'Abbaye du Paraclet une rente sur une terre à Saint-Aubin à cause de sa femme Anne MATHIEU[61], [62].

En 1574, Pierre SIMON, laboureur à Saint-Aubin, prend de l'Abbaye du Paraclet le bail pour 9 ans de 32 arpents de terre à Saint-Aubin. Il signe "P Symon" avec paraphe[63], [64], [65].

En 1574, Pierre SIMON fait un déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin. Il signe "P Symon" avec paraphe[66], [67].

Pierre SIMON a épousé Anne MATHIEU, veuve de Jean POTHIER. Anne est morte avant 1582.

En 1582, Pierre SIMON fait une déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet. Il intervient comme tuteur et curateur de deux enfants mineurs:

Samuel SIMON, fils de lui et feue Anne MATHIEU

Hester POTHIER, fille de feu Jean POTHIER et de ladite Anne MATHIEU

Il déclare la moitié d'une maison à la Chaulme. Il signe "P Symon"[68], [69].

Pierre SIMON paye censive au seigneur de Saint-Aubin en 1593 et Samuel SIMON (son fils) paye au lieu de Pierre SIMON en 1599[70].

En 1594, Pierre MEROSSE, rend à Guillaume MIGOURDIN un quartier de terre labourable au Champ au Billeux, naguère acquis de Pierre SIMON, laboureur à Saint-Aubin dont ledit MIGOURDIN est proche lignager (Guillaume MIGOURDIN est le gendre de Barbe SIMON)[71].

En 1596, Pierre SYMON, laboureur à Saint-Aubin, vend des terres à Saint-Aubin[72].

En 1597, la veuve de Richard NOBLET paye censive au seigneur de Saint-Aubin pour Pierre SIMON[73].

Pierre SIMON et Anne MATHIEU sont les parents de:


A.1.B.1. Samuel, signe: Samuel Simon avec paraphe, manouvrier, ! en 1601-1623, † /1633, × à Jeanne GALLOIS, ! en 1611-1642, fille de François G.

Samuel SIMON paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1601 à 1611. Il paye en l'acquêt des enfants héritiers de Nicolas POTHIER (son demi-frère)[74].

En 1611, Samuel SIMON, déclare au censier du seigneur de Saint-Aubin des terres à lui échues par le décès d'Anne MATHIEU (sa mère). Il signe "Samuel Simon" avec paraphe[75].

Samuel SIMON paye censive au seigneur de Saint-Aubin entre 1612 et 1623. Il paye pour les hoirs de Jean TERRÉ de 1620 à 1623[76].

En 1619, Samuel SIMON prend de l'Abbaye du Paraclet le bail de 2 arpents de pré[77].

En 1623, Samuel SIMON et Bon CLEREAU reprennent une maison près du pont de Saint-Aubin déclarée en 1532 par Jean POPILLARD et Jean GALLOIS[78].

En 1642, la veuve de Samuel SIMON fait une déclaration commune avec Claude ROSÉ (son gendre) au censier du seigneur de Saint-Aubin[79].

Samuel SIMON est mort entre 1631 et 1633. Son épouse Jeanne GALLOIS était encore en vie en 1646. Jeanne est la fille de François GALLOIS l'aîné, citée en 1588. Ses filles Anne, Nicole et Denise sont marraines d'enfants de Nicolas, François le jeune et Michel GALLOIS, tous fils de François GALLOIS l'aîné.

Samuel SIMON et Jeanne GALLOIS sont les parents de:


A.1.B.1.A. (?) Claude, signe: Claude Symon avec paraphe, manouvrier à Quincey, ! en 1628-1640, × à Geneviève COUTURIER, (†) 8.11.1642

En 1628, Claude SIMON, est assigné comme témoin dans une enquête avec d'autres manouvriers de Quincey. Il signe "Claude Symon" avec paraphe[80].

En 1638, Claude SIMON est assigné comme témoin dans une enquête avec d'autres habitants de Quincey[81].

En 1638, dans un arpentage des vignes de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin, Claude SIMON déclare une vigne[82].

En 1640, Claude SIMON, manœuvre à Saint-Aubin, est assigné comme témoin dans une enquête. Il signe "Claude Symon" avec paraphe[83].

Claude SIMON et Geneviève COUTURIER sont les parents de:

En 1657 et 1658, Etienne SIMON, tailleur d'habits à Quincey, intervient dans plusieurs ventes. Il signe "E Simon" avec paraphe[84], [85], [86].


A.1.C. Jean (l'aîné), signe: J Symon avec paraphe, ! en 1559-1585, † en 1585, probablement laboureur, × à Louise EURAT

Dans le censier du seigneur de Saint-Aubin, Jean SIMON paye régulièrement sa contribution entre 1565 et 1585. Il paye:

avec les héritiers de Laurence SIMON, Pierre SIMON (son frère) et consorts pour Saint Jean de Sens en 1577 et 1578

pour Pierre SIMON (son frère) en 1577

pour Nicolas SIMON de Mâcon (son frère) en 1577

pour les héritiers de Louis DESQUAINS (époux de Noëlle SIMON) pour Saint Jean de Sens en 1578

pour Saint Jean de Sens de 1581 à 1585[87].

En 1571, Jean SIMON, déclare au censier du seigneur de Saint-Aubin une maison où il demeure rue Pescheloche. Une annotation indique que c'est la déclaration des héritages de feu Jean SIMON l'aîné et sa femme[88].

En 1574, Jean SIMON fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin. Il signe "J Symon" avec paraphe[89], [90].

En 1575/1576[91] et 1582[92], [93], Jean SIMON et Gilles COLLARD font plusieurs déclarations communes au censier de Saint-Aubin. Gilles COLLARD est l'époux de Claude EURAT, fille de Noël et Barbe SIMON.

Jean SIMON était déjà mort en 1593, date à laquelle ses héritiers interviennent dans le censier du seigneur de Saint-Aubin. Un autre Jean SIMON (son fils) paye pour les héritiers de Jean SIMON en 1595 et 1596[94].

Jean SIMON est le père de:

En 1575/1576[95] et 1582[96], [97], Barbe SIMON, veuve de Claude MOSARD, déclare au censier de l'Abbaye du Paraclet une portion de saussois faisant le tiers de 2 arpents qui fut à feu Jean SIMON, rue de Courmont. Elle ne sait pas signer.

En 1585, Claude PIGNY, manouvrier à St Aubin, fait une déclaration au censier de seigneur de Saint-Aubin. Il déclare entre autre la moitié d'une maison rue de Courmont, avec grange et étable, qui furent à feu Jean SIMON[98].

En 1610, Jean ROUSSAT l'aîné fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin. Il déclare entre autre des propriétés de Jeanne SIMON sa femme, et une part sur six d'une terre qu'elle a héritée de feue Barbe SIMON[99].

Jeanne et Barbe SIMON sont toutes deux citées après 1585 pour avoir repris des biens ayant appartenus à Jean SIMON. Jeanne est d'autre part citée héritière de Barbe, probablement morte sans descendance. Enfin, Jean ROUSSAT, second époux de Jeanne, déclare que Colin SIMON est l'aïeul de sa femme.


A.1.C.1. (?) Jean, ne sait pas signer, manouvrier, ! en 1588-1620, † 1620/1621, × à NN., ! en 1621-1623

En 1588, Guillaume MIGOURDIN, laboureur à Saint-Aubin, vend à Jean SIMON, manouvrier à Saint-Aubin, une maison à 2 chas, bas coté, cour, jardin, accin, aisance et appartenance à la reserve de ce qui peut appartenir à Marion DUPUYS fille de feu Lyonnet, en l'un des chas à Saint-Aubin, lieudit Pescheloche[100].

Jean SIMON paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1595 à 1612. Il paye avec Nicolas SIMON de 1595 à 1608. Guillaume MIGOURDIN, Jean et Nicolas SIMON payent pour Saint Jehan de Sens en 1595[101].

En 1609, Jean SIMON déclare 9 arpents et 59 cordes de terre au censier du seigneur de Saint-Aubin[102].

Jean SIMON paye censive au seigneur de Saint-Aubin entre 1612 et 1620. Sa veuve paye entre 1621 et 1623[103] .

En 1616, Jean SIMON, manouvrier à Saint-Aubin achète à Jean HEMART et Jeanne MERLIN, sa femme, à cause d'elle, un quartier de pré faisant partie d'une plus grande quantité en la prairie de Marnay, au lieudit Le Breuil. Ils ne savent pas signer[104].

Vers 1623, la veuve de Jean SIMON reprend avec d'autres 6 quartiers de terre en la Tavelle déclarés par Ambroise SIMON, Jean BROCART l'aîné et Laurent GILLES en 1532[105].

En 1623, la veuve de Jean SIMON reprend avec d'autres 1 quartier de terre au Houssoy déclaré par Jean VOITRIN en 1532[106].


A.1.C.2. (?) Barbe, ! en 1569-1585

Barbe SIMON paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1569 à 1577. Jacques MERCIER paye pour elle en 1573. Elle paye avec Roland MERLIN en 1578 puis la veuve de Roland MERLIN paye pour elle en 1579. Christophe MERLIN paye pour elle de 1581 à 1585[107].

En 1608, Claude FONTAINE paye pour un acquis de Barbe SIMON à cause de sa femme[108].


A.2. Jean, laboureur, ! en 1513-1541, † /1559, × à NN., ! en 1565

Dans le censier du seigneur de Saint-Aubin, Jean SIMON paye régulièrement sa contribution entre 1513 et 1533. Il déclare des biens acquis de plusieurs particuliers de Saint-Aubin[109].

Dans les années 1530 à 1532, Jean SIMON déclare au censier de Saint-Aubin des vignes au Houssoy et une terre rue de Courmont[110], [111], [112], [113], < A NAME="R114">[114].

Jean SIMON est cité laboureur en 1529, alors qu'il est commissaire pour l'arpentage de terres à Saint-Aubin[115].

Jean SIMON est témoin dans plusieurs enquêtes à Saint-Aubin entre 1535 et 1536[116], [117], [118].

Jean SIMON paye censive à l'Abbaye du Paraclet pour des vignes entre 1535 et 1538[119].

Jean SIMON est cité dans une liste des habitants de Saint-Aubin en 1541[120].

Jean SIMON est le père de:

Alexis MERLIN et Jacquette SIMON comparaissent en 1562 comme descendants de Colin SIMON. Alexis MERLIN paye la censive des héritiers de Jean SIMON en 1567-1569. Martin TROTIN, gendre d'Alexis MERLIN, paye avec ses enfants la censive des héritiers de Jean SIMON en 1581-1583[121]. François et Roland MERLIN, tous deux † /1581[122], [123] et fils d'Alexis MERLIN, sont héritiers de Jean SIMON pour un tiers. Il faut enfin noter que Jean BOSSUOT, époux d'une petite-fille d'Alexis MERLIN, figure comme héritier de Jean SIMON.


B. Noël, ! en 1503-1527, † 1527/1528, × à NN., ! en 1533

En 1503, Noël SIMON, de Saint-Aubin, est caution de Jean GALLOIS dit Guilleminot le jeune qui prend le bail des gros dîmes de Saint-Aubin[124].

Dans un mémoire sans date des cens dûs à la seigneurie de Saint-Aubin, figure Noël SIMON pour une vigne[125].

Dans le censier du seigneur de Saint-Aubin, Noël SIMON paye régulièrement sa contribution entre 1504 et 1527. Il déclare une vigne à la côte Saint-Aubin, une maison qui fut aux héritiers de Jean BARBOTIN et d'autres héritages. Ses héritiers et sa veuve payent sa contribution de 1528 à 1533[126].


C. Colinet, fermier des seigneurs de Saint-Aubin, ! en 1533-1559, † 1559/1561, × à NN., ! en 1561-1571

Colinet SIMON paye censive au seigneur de Saint-Aubin en 1533[127].

En 1536, Colinet SIMON est assigné comme témoin dans une enquête[128].

Dans une liste des habitants de Saint-Aubin établie en 1541 apparaît Colinet SIMON[129].

Colinet SYMON paye censive au seigneur de Saint-Aubin en 1559. Sa veuve paye de 1561 à 1571[130].

Il est peut-être Nicolas dit Colinet, † /1581, × à Catherine, ! en 1581


D. Vincent, ! en 1507-1520, † 1520/1526, × à NN., ! en 1526-1527

Dans le censier du seigneur de Saint-Aubin, Vincent SIMON paye régulièrement sa contribution entre 1507 et 1520. Ses héritiers et sa veuve payent sa contribution de 1526 à 1529[131].


F. Abraham, † /1559, × à Marion HERAULT, ! en 1574-1583, ×(2) à Etienne HUYART

Etienne HUYART paye censive au seigneur de Saint-Aubin pour sa part des enfants - de la veuve - d'Abraham SIMON de 1559 à 1568. Les héritiers d'Abraham SIMON payent de 1562 à 1573[132].

Vers 1570-1580, Marion HERAULT, veuve douairière d'Abraham SIMON, à présent femme divorcée et séparée d'Etienne HUYART, fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin. Elle déclare entre autre la moitié d'une maison rue de Cormont[133].

Marion HERAULT, veuve de feu Abraham SIMON, paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1574 à 1578 et Claude PIGNY paye pour elle de 1579 à 1583[134].

Abraham semble être apparenté à Jeanne et Barbe SIMON, filles de Jean. Claude PIGNY, époux de Jeanne paye censive pour le veuve d'Abraham SIMON entre 1579 et 1583 alors que Barbe déclare à la même époque des propriétés voisines d'Abraham[135].


G. Jean dit Noël, manouvrier, ! en 1541-1543, ° ca 1506

Dans une liste des habitants de Saint-Aubin établie en 1541 apparaît Jean SIMON dit Noël[136].

En 1543, Jean SIMON dit Noël, manouvrier à Saint-Aubin, est témoin dans une enquête. Il est âgé de 36 ans environ[137].


G. (?) Noël, † /1559, × à Marguerite, ! en 1559-1569

La veuve et héritiers de Noël SIMON payent censive au seigneur de Saint-Aubin de 1559 à 1569[138].

Noël SIMON et Marguerite sont les parents de:


I. Nicolas, ! en 1595-1620, † 1620/1621, × à Anne, ! en 1621-1623

Nicolas SIMON paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1595 à 1599. En 1595 et 1596, il paye pour un quartier de terre acquis de Etienne VOITRIN. Il paye pour Pierre PAILLONET pour un quartier et demi de terre au chemin de Marnay et un demi-arpent à la croix Pillavoyne qu'il a acquis de lui en 1598[140].

Nicolas SIMON paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1595 à 1612. Il paye avec Jean SIMON entre 1595 et 1608. Guillaume MIGOURDIN, Jean et Nicolas SIMON payent pour Saint Jean de Sens en 1595. Il paye:

de 1597 à 1607, pour Pierre PAILLONET pour un quartier et demi de terre qu'il a acquis au chemin de Marnay/Seine

en 1602 et 1606, en l'acquis des héritiers de Jacques MOREAU[141].

En 1597, mention de la succession de Guillaume COLLARD fils de feu Gilles COLLARD et Claude EURAT échus à Philippe GAILLARD, époux de Louise COLLARD, Arnould LE POING et Nicolas SYMON[142].

En 1602, Nicolas SIMON déclare au censier du seigneur de Saint-Aubin un acquis des héritiers de Jacques MOREAU[143].

En 1603, Nicolas SIMON, laboureur à Saint-Aubin, achète un bail à rente pour la moitié de trois arpents de terre. En 1606, il cède le bail[144].

En 1610, Nicolas SIMON fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin. Il déclare entre autre une maison[145].

Nicolas SIMON paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1612 à 1620. Sa veuve paye entre 1621 et 1623[146].

Nicolas SIMON et Anne sont les parents de:

Nicolas SIMON semble proche parent de Jean SIMON avec lequel il fait plusieurs déclarations au censier de Saint-Aubin en 1595-1599.


I.1. Jean, laboureur, ! en 1642-1652, † 9.2.1652/6.7.1652, × en 1631 à Angélique MAISTRE, ne sait pas signer, ! en 1671-1674, ° ca 1609, (†) 29.5.1675, fille de Nicolas M.

En 1642, Jean SIMON fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin comme fermier de feu Monsieur BARDY, pour les terres de l'église, pour sa maison, et pour un demi-arpent de terre acquis d'Etienne CAULAY[147].

En 1651, Jean SIMON, laboureur à Saint-Aubin, achète trois arpents un quartier de terre[148].

En 1651, Jean SIMON, laboureur à Saint-Aubin, achète à Nicolas GRILLAT des terres venues par échange de Régnault COLAS et Anne SIMON, sa femme, et la vingtième partie d'une maison à Saint-Aubin[149].

En 1652, Jean SIMON, laboureur à Saint-Aubin, baille deux arpents de terre à Saint-Aubin[150].

En 1656, mention d'un payement à la veuve de Jean SIMON[151].

En 1662, Angélique MAISTRE, veuve de Jean SIMON, laboureur à Saint-Aubin, et Nicolas SIMON, son fils, prennent le bail de neuf arpents et demi de terre à Saint-Aubin[152].

En 1671[153] et 1674[154], Angélique MAISTRE, veuve de Jean SIMON, laboureur à Saint-Aubin, et Nicolas SIMON, laboureur audit lieu, son fils, portant fort pour les enfants et héritiers de feu Jean SIMON, est en conflit avec plusieurs particuliers de Saint-Aubin. Ils ne savent pas signer.

En 1688, la succession d'Angélique MAISTRE fait l'objet d'une enquête. Elle avait trois chevaux, et vivait en commun avec Nicolas et Laurent SIMON, ses enfants[155].

Jean SIMON et Angelique MAISTRE sont les parents de:


I.1.A. Laurent, laboureur, (†) 8.10.1690, × 29.1.1686 à Jeanne BABELIN, ° ca 1668/1671, fille de Maître Jean B., receveur de la seigneurie de Saint-Aubin, et Honnête Femme Jeanne BILLOU, ×(2) 25.2.1691 à Claude JEHANNERAT, de Quincey, ° ca 1663, fils d'Antoine J., laboureur, et Claude DE FRANCE

En 1683, Laurent SIMON intervient en son nom et comme héritier légataire de feu Nicolas SIMON, son frère, dans un conflit avec l'Abbaye du Paraclet[156].

En 1711, Pierre LEGRAND, vigneron à Fontaine-Mâcon, vend des héritages de Marie GALLOIS, héritière de Laurent SIMON (son oncle) pour un tiers conjointement avec feue Marguerite GALLOIS, sa sœur et Pierre ROSÉ[157].

Laurent SIMON et Jeanne BABELIN sont les parents de:


J. Jean, ! en 1612-1615, × à Claudine, ! en 1612

Jean SIMON paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1612 à 1615[158].


J. (?) Jean, † /1626, × à NN., (†) 28.5.1626


K. Jean, × à NN., ! en 1632