Saint-Aubin

ROSÉ

La famille ROSÉ ou ROSEY de Saint-Aubin a été fondée par Nicolas ROSEY, boulanger, installé à Saint-Aubin avant 1564. Ce dernier était probablement issu d'un village voisin, peut-être d'Origny-le-Sec où les ROSEY sont nombreux.


A. Jean, pêcheur demeurant à Nogent/Seine, ° ca 1455 Rodes, à Nogent/Seine depuis 1469, ! en 1515-1529

Jean ROSEY cité comme témoin dans une procédure établie en 1515. Il se dit âgé d'environ 60 ans, natif de Rodes. Il est venu à Nogent/Seine quelque 46 ans plus tôt, c'est-à-dire vers 1469[1].

Entre 1520 et 1529, Jean ROSEY comparaît dans une procédure relative à des dégradations dans la garenne de Pont/Seine[2], [3], [4]. Il est accompagné de plusieurs autres témoins, dont la plupart sont des habitants de Quincey.


B. Nicolas, boulanger, ! en 1564-1585, † /1593, ×(1) /1564 à Marion PIERRE, fille de Jean P., ! en 1583-1593

En 1564, Nicolas ROSEY, boulanger à Saint-Aubin, prend des religieuses du Paraclet le bail d'une terre qu'il s'engage à planter en vignes. Il promet de faire pressurer les raisins de ses vendanges au pressoir de l'Abbaye[5].

Nicolas ROSEY paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1565 à 1585[6].

En 1568, Nicolas ROSEY est cité dans la vente d'une maison qu'il partage avec les héritiers et ayant cause du feu Jean MIGOURDIN[7]. Il s'agit probablement de l'héritage qu'il a acheté à Claude et Jean MIGOURDIN et pour lequel il paye censive en 1567-1568.

Nicolas ROSEY, boulanger demeurant à Saint-Aubin, fait une déclaration au censier de Saint-Aubin de 1572. Il déclare en particulier une maison en la Grand Rue partagée avec les héritiers de NN. (Catherine) ANCEAU, épouse de Jean TROTIN[8], [9].

Nicolas ROSEY est boulanger au Paraclet en 1575, alors qu'il vend à Guillaume GILLES une maison à Courclain[10].

Nicolas ROSEY est mort avant 1593, date à laquelle sa veuve intervient dans le censier du seigneur de Saint-Aubin[11].

Nicolas ROSEY est le père de David et Lupienne, qui sont parrain et marraine à Saint-Aubin, avec filiation, respectivement le 21.8.1581 d'une fille de Pierre MERAUSSE et le 9.3.1588 d'un fils de Jean LANGARD. L'acte de mariage de David ROSEY à Catherine BEGUE est filiatif. Nicolas est aussi sans doute le père de Marguerite ROSEY, épouse de Germain VOITRIN, car son fils Nicolas VOITERIN déclare 6 quartiers de terre en "La Tavelle" en commun avec David ROSÉ en 1603[12].


B.1. David, vigneron, ! en 1603-1614, † 1614/1615, × 8.7.1587 à Catherine BEGUE, ! en 1615-1621, fille de Sébastien B., † /1587

David ROSEY apparaît comme vigneron demeurant à Saint-Aubin quand il prend le bail perpétuel de vignes en 1603[13] et 1606[14], [15].

David ROSEY paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1594 à 1599. Il paye:

en 1594, pour la veuve Sébastien BEGUE (sa belle-mère)

de 1594 à 1597, pour Lupien DAOUST

en 1596, pour un quartier de terre assis en la Tavelle acquis de Fiacre ROUSSAT

en 1596 et 1597, pour un quartier de terre aux vignes des garennes acquis de Zacharie AUBERT[16].

De 1605 à 1612, David ROSEY et Nicolas GRILLAT l'aîné payent censive au seigneur de Saint-Aubin pour un achat sur les héritiers de Nicolas THEVENIN[17].

En 1612[18], David ROSEY et Catherine BEGUE déclarent leurs biens au censier du seigneur de Saint-Aubin. En particulier, David ROSEY est détenteur du quart d'une maison rue de Courmont, partagée avec son beau-frère Claude SOMMILLON (époux de Lupienne ROSEY).

David ROSEY entre 1612 et 1614, puis sa veuve entre 1615 et 1623 payent leur contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin. Ils payent avec Nicolas GRISLAT l'aîné[19].

David ROSEY est cité pour avoir repris une partie de 6 quartiers de terre en "La Tavelle" qu'Ambroise SIMON et d'autres déclaraient en 1532[20]. Il s'agit sans doute de la même pièce de terre qu'il déclare en 1603 avec Nicolas VOITERIN (son neveu).

Les vignes que les héritiers de David ROSEY tenaient en bail des religieuses du Paraclet en 1638 passeront ensuite à Lupien COURTOIS, gendre de Barbe ROSEY, fille de David[21].

David ROSEY et Barbe BEGUE sont les parents de Barbe et Claude. Barbe est marraine à Saint-Aubin, avec filiation, le 11.6.1606 d'une fille de Nicolas VESON et le 14.4.1614 d'une fille de Claude GOUBAULT. Claude est parrain à Saint-Aubin, avec filiation, le 27.12.1614 d'un fils de François MERAUSSE et le 12.12.1615 d'un fils de Louis DANTIGNY.


B.1.A. Claude, vigneron, syndic de la communauté des habitants de Saint-Aubin en 1646, ! en 1642-1666, † 2.1.1670, (†) le 3 "en l'église, comme il l'avait ordonné par son testament", × à Anne SIMON, ° ca 1604, (†) 14.2.1644 "dans la nef de l'église", fille de Samuel S. et Jeanne GALLOIS

En 1642, Claude ROSEY intervient dans le censier du seigneur de Saint-Aubin avec la veuve de Samuel SIMON (sa belle-mère); Claude contribue à la place de David ROSEY (son père)[22].

En 1643, Claude ROSEY comparaît avec d'autres habitants de Saint-Aubin dans une p rocédure des Eaux-et-Forêts de Nogent/Seine touchant à des coupes de bois dans le parc de Pont/Seine[23].

Claude ROSEY est syndic de la communauté des habitants de Saint-Aubin en 1646[24].

Claude ROSEY, vigneron demeurant à Saint-Aubin, passe un contrat avec Jacques PARASTRE en 1666[25].

Claude ROSEY et Anne SIMON sont les parents de:


B.1.A.1. Claude, ne sait pas signer, vigneron, ! en 1678-1688, † 24.11.1694, (†) le 25, × 4.6.1674 à Marie COQUINOT, ° ca 1640/1644, † 5.1.1710, (†) le 6[26], fille de Jacques C., † /1674, et Jeanne SALOMON, † /1674

En 1678, Claude ROSÉ, manouvrier à Saint-Aubin, déclare des vignes au censier de l'Abbaye du Paraclet[27].

En 1688, Claude ROSÉ, vigneron à Saint-Aubin, fils de Claude ROSÉ, fait une déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet[28].

Marie COQUINOT veuve de Claude ROSÉ, tutrice de Catherine ROSÉ, leur fille, déclare au censier de l'Abbaye du Paraclet une maison avec aisance commune avec la maison des héritiers de feu Laurent ROSÉ[29].

Claude ROSÉ et Marie COQUINOT sont les parents de:


B.1.A.2. Laurent, ne sait pas signer, vigneron, ! en 1678-1694, (†) 28.6.1694, × à Anne VAUCOULOURS, ! en 1695, ne sait pas signer, sage femme, ° ca 1638, † 23.3.1703, (†) le 24, fille de Charles V.

En 1678, Laurent ROSÉ, vigneron à Saint-Aubin, déclare des vignes au censier de l'Abbaye du Paraclet[32].

En 1684, Claude ROSÉ, fils de Laurent, de Saint-Aubin, est assigné comme témoin dans un conflit sur les bois de Marnay/Seine. Il est absent et sa mère répond pour lui[33].

En 1688, Laurent ROSÉ, vigneron à Saint-Aubin, fils de Claude ROSÉ, et époux de Anne VAUCOULOURS, fille ou petite-fille de Charles VAUCOULOURS, fait une déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet[34].

En 1694, Laurent ROZÉ, Jean ANCEAU et Jérémie PETIT prennent le bail de terres à Saint-Aubin. Ils ne savent pas signer[35].

En 1695, Anne VAUCOULOURS, veuve de Laurent ROSÉ, déclare 3 arpents, 26 cordes de terre au censier de l'Abbaye du Paraclet[36].

En 1703, Claude ROSÉ, Jean ROSÉ et Laurent ROSÉ, vignerons à Saint-Aubin, déclare pour Anne VAUCOULOURS, malade, veuve de Laurent ROSÉ, vigneron à Saint-Aubin, leur mère, un héritage de Laurent ROSÉ, échu par le décès de Claude ROSÉ, son père et un héritage de Anne VAUCOULOURS, héritière de Charles VAUCOULOURS son aïeul[37].

Laurent ROSÉ et Anne VAUCOULOURS sont les parents de:

En 1711, Laurent ROZÉ, cabaretier à La Grande Paroisse, vend sa part d'un huitième de la succession de Laurent ROZÉ et Anne VAUCOULOUX[38].


B.1.A.2.A. Claude, signe: Claude Rozé, vigneron, manouvrier, ! en 1695-1708, × 13.8.1690 à Denise BOIVIN, signe: Denise Boivin, ° ca 1672/1673, † 9.3.1718, (†) le 10, a reçu le sacrement des infirmes, fille d'Adrien B., meunier, ne sait pas signer, et Jeanne HUON, ne sait pas signer

En 1695, Claude ROSÉ déclare au censier du seigneur de Saint-Aubin 2 arpents, 10 cordes et demie de terre[39].

En 1699, Claude ROSÉ, vigneron à Saint-Aubin, prend de l'Abbaye du Paraclet un bail de 9 ans pour une place où il y avait autrefois une maison[40].

En 1708, Claude ROSÉ, vigneron à Saint-Aubin, prend de l'Abbaye du Paraclet le bail d'une pièce de terre. Il signe[41].

Claude ROSÉ et Denise BOIVIN sont les parents de:


B.1.A.2.B. Jean, ne sait pas signer, vigneron, manouvrier, ° ca 1671, × 28.11.1702 à Geneviève PROTIN, ne sait pas signer, ° ca 1673, † 9.1.1713, (†) le 10, fille de Pierre P., vigneron, ne sait pas signer, et Marie DESQUAINS, † /1702


B.1.A.2.C. Léonard, ne sait pas signer, × 27.6.1706 La Chapelle-Godefroy[42] à Marie JACOPIN, ° ca 1684, † 23.8.1709, (†) le 24

×(2) 26.11.1709 à Edmée ANCEAU, ne sait pas signer, ×(1) à Jean DORÉ, fille de Nicolas A. et Jeanne FONTAINE


C. NN.
C.1. Pierre, signe: Rozé, laboureur à Nogent/Seine, ! en 1656-1667, (†) 12.12.1674 Nogent/Seine[43], × 29.6.1654 à Jeanne SIMON, ° ca 1629, (†) 16.6.1669, probablement fille de Jean S. et Angélique MAISTRE

En 1656, Pierre ROSÉ intervient avec d'autres habitants de Saint-Aubin pour un payement à la veuve Jean SIMON[44].

En 1667, Pierre ROSÉ, laboureur à Saint-Aubin, vend un quartier 8 cordes de vigne à Saint-Aubin. Il signe "Pier Roze" avec paraphe[45].

En 1667, Pierre ROSÉ, laboureur à Saint-Aubin, prend avec d'autres particuliers de Saint-Aubin de l'Abbaye du Paraclet, le bail des dîmes de Saint-Aubin. Il signe "Rozé"[46].

Pierre ROSÉ et Jeanne SIMON sont les parents de:


C.1.A. Pierre, ne sait pas signer, laboureur, d'Origny-le-Sec, ! en 1697, ° ca 1667, × 6.2.1690 à Anne ROZÉ, ne sait pas signer, ° ca 1667, fille de Laurent R., vigneron, ne sait pas signer, et Anne VAUCOULOURS

En 1697, Pierre ROSÉ, laboureur à Origny-le-Sec, vend une place où il y avait une étable, à Saint-Aubin, autrefois partagée avec Edmée ROSÉ, sa sœur. Les héritages viennent de son coté comme héritier de Jeanne SIMON, sa mère[47].

Pierre ROSÉ et Anne ROSÉ sont les parents de:


D. Paquet, ne sait pas signer, vigneron, possède une maison rue aux charrons, ! en 1644-1651, † & (†) 19.1.1653, × 12.7.1631 à Denise SIMON, ×(2) à Simon MAROT, fille de Samuel S. et Jeanne GALLOIS

En 1644, Paquet ROSÉ, vigneron à Saint-Aubin, vend un arpent de terre à Saint-Aubin. Il ne sait pas signer[48].

En 1651, Paquet ROSÉ, vigneron à Saint-Aubin, vend des terres à Saint-Aubin[49].

En 1651, Paquet ROSÉ et d'autres habitants de Saint-Aubin reçoivent un payement pour abattage de chênes[50].

En 1658, Simon MAROT, manouvrier à Saint-Aubin, époux de Denise SIMON, à cause d'elle, vend à Edmé ROSÉ, vigneron &ag rave; Saint-Aubin, des terres à partager avec l'acquéreur et ses co-héritiers de la succession de feu Paquet ROSÉ, vigneron à Saint-Aubin, et de la dite Denise SIMON. Ils ne savent pas signer[51].

En 1666, Jacques GRATÉ, meunier à Saint-Aubin et Catherine ROSÉ, sa femme, à cause d'elle, vendent la moitié d'une maison à Saint-Aubin, rue aux charrons, provenant de la succession de feu Paquet ROSÉ et Denise SAMUELLE (fille de Samuel SIMON), père et mère de ladite femme, à partager avec Edmé ROSÉ, son frère[52].

Paquet ROSÉ et Denise SIMON sont les parents de:

En 1662, François ROZÉ, serviteur domestique des abbesses, âgé d'environ 16 ans, comparaît comme témoin dans une enquête[53].

Paquet est peut-être un frère de Claude ROSÉ qui a épousé lui aussi une fille de Samuel SIMON


D.1. (?) Edmé[54], [55], ne sait pas signer, vigneron, demeurant à La Chapelle-Godefroy, parrain à La Chapelle-Godefroy le 3.4.1666, ! en 1657-1697

En 1655, Edmé ROSÉ est cité avec d'autres bûcherons de Saint-Aubin et Quincey dans une recette de coupes de bois[56].

En 1657, Edmé ROSÉ déclare au censier du seigneur de Saint-Aubin 51 cordes de terre[57].

En 1687, Edmé ROSÉ, vigneron à La Chapelle-Godefroy, achète un arpent de terre à La Chapelle-Godefroy et à Saint-Aubin. Il ne sait pas signer[58].

En 1687, Edmé ROSÉ, vigneron à la Chapelle-Godefroy, prend le bail d'un arpent de terre. Il ne sait pas signer[59].

En 1689, Edmé ROSÉ, vigneron à La Chapelle-Godefroy, époux de Marguerite CHAUMARD, reconnaît une obligation de 50 livres à Laurent VERNIER. Il ne sait pas signer[60].

En 1690, Edmé ROSÉ et Simon JACOPIN, vignerons à La Chapelle-Godefroy, passent un contrat avec Jean JACOPIN, laboureur audit lieu[61].

En 1691:

Edmé ROSÉ, vigneron à La Chapelle-Godefroy, tuteur de Jean ROSÉ, fils de lui et feue Anne VERNIER

Martin BENOIST, vigneron à La Chapelle-Godefroy, à cause de sa femme Légère ROSÉ

Edmé ROSÉ le jeune, majeur à La Chapelle-Godefroy

déclarent avoir reçu 700 livres de Pierre BENOIST, pour être les héritiers de Marthe VERNIER, leur tante, épouse dudit Pierre BENOIST. Ils ne savent pas signer[62].

En 1696, Edmé ROSÉ est témoin pour son fils Jean ROSÉ, serviteur domestique du curé de La Chapelle-Godefroy, qui vend des vignes à Saint-Aubin. Ils ne savent pas signer[63].

En 1696, Edmé ROSÉ, vigneron à La Chapelle-Godefroy, intervient comme beau-père de Martin BENOIST dans l'inventaire des biens de feue Légère ROZEY, sa femme[64].

En 1697, Edmé ROSÉ et Jean LANGOT, vignerons à La Chapelle-Godefroy, déclarent des terres à La Chapelle-Godefroy. Ils ne savent pas signer[65].

× /1663 à Anne VERNIER, ne sait pas signer, marraine à La Chapelle-Godefroy le 20.1.1665, ° ca 1640, † 1.1.1685 La Chapelle-Godefroy, (†) le 2 dans l'église, peut-être fille de Jean V. et Nicole TROTIN

×(2) 26.2.1686 La Chapelle-Godefroy à Marguerite CHAUMARD[68], ×(1) à Pierre GAGNET


E. Pierre, † /1675, × à Anne ROUSSELET, ° ca 1640, (†) 11.7.1675


F. Laurent, × à Catherine BOIVIN, ne sait pas signer


G. Antoine


H. Claude, × à Marie FOURIER