Une famille GRAND dit Regnard, venue de la Chapelle-Godefroy mais peut-être originaire de Fontaine-Mâcon, apparaît à Saint-Aubin durant la seconde moitié du XVIème siècle avec Jean puis Claude GRAND dit Regnard. Elle s'éteint au début du XVIIème siècle.
Les LEGRAND cités à Saint-Aubin au XVIIIème siècle sont originaires de Fontaine-Mâcon.
Les héritiers de feu Jean GRAND de Marnay payent censive au seigneur de Saint-Aubin en 1491 et 1496[1].
La veuve de Jean GRAND de Vilars paye censive au seigneur de La Chapelle-Godefroy en 1522[2].
Guyot GRAND est cité dans une liste des habitants de Saint-Aubin et La Chapelle-Godefroy établie en 1541[3].
Jean GRAND dit Regnart paye censive au seigneur de La Chapelle-Godefroy de 1517 à 1533. Il est certainement Jean GRAND dit Pachat qui paye en 1521. Il est dit de Mâcon[4].
En 1536, Jean LE GRAND dit Regnart est témoin dans une enquête[5].
Dans une liste des habitants de Saint-Aubin et La Chapelle-Godefroy établie en 1541, est cité Jean GRAND, en son nom et comme marguillier et proviseur de l'église et fabrique de La Chapelle-Godefroy[6].
Jean GRAND, paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1559 à 1571. Il est surnommé le jeune en 1562[7].
En 1573, Gabriel TRUCHON déclare au censier du seigneur de Saint-Aubin des terres acquises de Jean GRAND[8].
Jean GRAND dit Regnart est le père:
Claude LEGRAND paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1605 à 1611[9].
En 1610, Claude LE GRAND fait une déclaration au censier du seigneur de Saint-Aubin. Il déclare entre autre une maison rue au Raales[10].
La veuve de Claude LE GRAND paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1612 et 1614[11].
En 1625, Martin GRAND, vigneron à Nogent/Seine et Anne DESPENSIER sa femme, et Louis MERAT, laboureur à Saint-Aubin et Lupienne GILLES, sa femme, veuve de Claude GRAND, vendent une maison à Nogent/Seine acquise par Claude GRAND[12].
Claude LE GRAND et Lupienne GILLES sont les parents de:
Martin GRAND (dit Regnart) paye censive au seigneur de Saint-Aubin de 1601 à 1611. Il paye pour les enfants de feu François PINEY; il paye tant à cause de Anne DESPENSIER sa femme que Anne PINEY fille de feu François PINEY. Martin GRAND et Fiacre DAOUST à cause de sa femme (Anne PINET) payent en 1611 à 1623[13], [14].
Martin GRAND, vigneron à Nogent/Seine et Anne DESPENCIER, vendent des près au seigneur de Saint-Aubin. Ils ne savent pas signer[15].
On retrouve une famille LEGRAND dit Regnart à Nogent/Seine au milieu du XVIIème siècle avec Pierre et Légère, qui épouse Charles HEDRY puis Thomas MIGOURDIN[16]. Pierre est aussi laboureur au faubourg de la porte de Troyes à Nogent/Seine.
En 1638, Hubert LEGRAND est cité lors de l'arpentage des vignes de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin[17].
En 1677, Hubert LEGRAND, vigneron à Fontaine-Mâcon, prend le bail de 12 arpents de terre[18].
En 1677, Hubert LEGRAND, Fiacre LEROUX et Jean fils de feu Jean JACOPIN, tous vignerons à Fontaine-Mâcon, se déclarent propriétaires de 7 quartiers de vigne à Fontaine-Mâcon[19].
En 1677, Hubert LEGRAND, vigneron à Fontaine-Mâcon, intervient pour Catherine sa fille, blessée par Jean LOUET[20].
En 1679, Hubert LE GRAND, vigneron à Fontaine-Mâcon, prend le bail de 17 arpents et 1 quartier de terre[21].
En 1705, Claude VAILLANT, vigneron à Saint-Aubin, époux de Marguerite LEGRAND, et Alexandre DOUYNE, laboureur à Bercenay-le-Hayer, époux de Françoise LEGRAND, vendent à Pierre LEGRAND, garçon majeur à Fontaine-Mâcon, toutes leurs parts de la succession de Hubert LEGRAND, dont chacun possède un tiers[22].
× /1656 à Anne GAMBIER, () 16.6.1670 Fontaine-Mâcon
En 1697, les biens de Claude LEGRAND, vigneron à Fontaine-Mâcon, sont inventoriés pour Marguerite, 10 ans, et Marie, 5 ans, filles de lui et feu Catherine LEBLANC[28].
En 1702, les biens de Claude LEGRAND, époux en premières noces de Catherine LEBLANC et en secondes de Marthe CHOISELAT, sont inventoriés. Lupien BLANC est curateur des enfants du premier lit et Jean LEGRAND, curateur des enfants du second lit. En 1702, Laurent GAILLARD intervient comme tuteur des enfants de Claude LAGRAND et Catherine LEBLANC, avec Marthe CHOISELAT, veuve de Claude LEGRAND[29].
En 1707, plusieurs habitants de Fontaine-Mâcon reconnaissent une propriété commune avec Laurent GAILLARD, vigneron à Fontaine-Mâcon, tuteur de Marguerite et Marie, filles de Claude LEGRAND, vigneron à Fontaine-Mâcon[30].
En 1710, Jean GAILLARD, époux de Marguerite LEGRAND, fille et héritière pour un quart de Claude LEGRAND l'aîné, vigneron à Fontaine-Mâcon, et aux droits de Barbe LEGRAND, sa sur, Pierre MOREAU, garçon majeur à La Chapelle-Saint-Nicolas, serviteur domestique du curé dudit lieu, fils et unique héritier de Anne LEGRAND, sa mère, héritière pour un quart de Claude LEGRAND, interviennent comme propriétaires, avec les enfants de Claude LEGRAND le jeune, fils de Claude l'aîné, d'une maison à trois chas[31].
×(1) 22.2.1683 Fontaine-Mâcon à Catherine LE BLANC, 25.1.1697 Fontaine-Mâcon, () le 26, fille d'Edmé L. et Edmée GARÇONNAT