Saint-Aubin

GILLOTTE

Famille originaire de Quincey et dont quelques descendents habiteront Pont et Nogent/Seine.


A. Gilles, signe: G Gillote avec paraphe, marchand laboureur à Quincey, notaire en 1507-1512, ! en 1500-1541, ° ca 1469, probablement × à une fille de Jean LE HUCHER et Félison

En 1500, dans une procédure opposant les religieuses du Paraclet aux dames de Nogent/Seine au sujet des droits de pâture pour les troupeaux des religieuses du Paraclet à Saint-Aubin et Quincey, plusieurs habitants de Quincey sont entendus comme témoins en l'hôtel de Gilles GILLOTTE à Quincey[1].

Gilles GILLOTTE paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1507 et 1520. Entre 1510 et 1513, il paye avec Jean HUCHER, Jean MERLIN et Jean DE VIGNES (fils et gendres de Jean HUCHER) pour un demi arpent de terre et vigne[2].

En 1507 et 1512, Gilles GILLOTTE apparaît comme notaire de la prévoté[3], [4]. Il signe "G Gillote" avec paraphe.

En 1520, Gilles GILLOTTE est assigné avec d'autres habitants de Quincey comme témoin dans une enquête relative à des dégradations dans la garenne de Pont/Seine[5].

En 1521, dans un témoignage, Jean GALLOIS dit Monsieur mentionne un article de 10 à 12 arpents de bois essarté par feu Thévenin DUCLOS, laboureur demeurant à Quincey, repris 4 ans auparavant par Gilles GILLOTTE et d'autres habitants de Quincey (Georges BARBOTIN, Pierre DUCLOS le jeune, feu Pierre DUCLOS, feu Jean DES MASSUES, Gillot PAYANT, Messire Etienne DRU)[6].

Dans plusieurs censier de Saint-Aubin établis pour l'Abbaye du Paraclet entre 1530 et 1532, Gilles GILLOTTE déclare:

1 quartier 1/2 de vigne[7], [8]

3 quartiers de terre avec Jean VOITERIN, qui les avait achetés de Jean HUCHER[9], [10]

En 1535, Gilles GILLOTTE de Quincey est témoin dans une enquête[11].

En 1541, Gilles GILLOTTE, marchand laboureur à Quincey comparaît comme témoin dans une enquête sur un droit de chasse. Il déclare être âgé de 72 ans environ[12]. Il serait donc né vers 1469.

Les enfants de Gilles GILLOTTE sont cités parmi les héritiers de Jean HUCHER. Il s'agit de Gilles GILLOTTE, à Pont/Seine, cité en 1562[13], Louis GILLOTTE, laboureur à Quincey et Noëlle GILLOTTE, veuve de Jean PAYANT. Ces deux derniers se déclarent en état de vieillesse et débilité en 1573[14].


A.1. Louis, laboureur à Ferreurx ou Quincey, ! en 1548-1573

En 1548, Louis GILLOTTE, laboureur à Quincey, comparaît comme témoin dans une enquête menée à Saint-Aubin. Il se dit âgé d'environ 36 ans, donc né vers 1512[15].


A.2. Gilles, demeurant à Pont/Seine, ! en 1562


A.2.A. (?) Gilles
ou
Christophe, Monsieur, chirurgien à Pont/Seine, † /1597, × /1573 à Honnête Femme Martine ou Marguerite LE DANEL, ! en 1597 à Pont/Seine, (†) en 1.1632 Nogent/Seine, fille de Maître L. D. et Agnés LE DUCHAT

Christophe GILLOTTE est parrain à Pont/Seine les 8.1.1574 et 21.7.1580.

Marguerite LE DANEL, veuve de Christophe GILLOTTE, Maître chirurgien à Pont/Seine, reprend par retrait lignager la moitié du fief de Maugis à Crancey[16]. Le fief de Maugis est sans doute issu de sa famille maternelle, car Claude LE DUCHAT est en 1536 seigneur de Maugis[17].

En 1597, la veuve et les enfants de Christophe GILLOTTE interviennent dans le terrier de Pont/Seine[18].

Christophe GILLOTTE et Marguerite LE DANEL sont les parents de:


A.2.A.1. Christophe ou
Gilles, Maître, Noble et Scientifique Personne, chirurgien à Pont/Seine puis Marnay, docteur en médecine à Nogent/Seine, bachelier/licencié en médecine de l'Université de Paris, ! en 1618-1634, (†) 9.12.1636 Nogent/Seine, × à Nicole GUYON, fille de Pierre G., bailli de Pont/Seine

En 1618, Gilles GILLOTTE, docteur en médecine à Nogent/Seine, prend le bail d'un grand corps de logis couvert de tuiles à Nogent/Seine. Il signe "G Gillotte" avec paraphe[19].

En 1634, Noble Homme Maître Gilles GILLOTTE, docteur en médecine à Nogent/Seine, héritier de feue Honnête Femme Martine LE DANEL, sa mère, vend une rente[20].

En 1634, Noble Homme Maître Gilles GILLOTTE, docteur en médecine à Nogent/Seine, reçoit un paiement pour la vente des ormes d'un jardin à Pont/Seine. Il signe "G Gillotte" avec paraphe[21].

En 1636, dans le terrier de Foujon, Anne HERMAND fait une déclaration comme jouissant des droits de Dame Nicole GUYON, veuve de Maître Gilles GILLOTTE[22].

Gilles GILLOTTE et Nicole GUYON sont les parents de:


A.2.A.1.A. Gilbert ou
Philbert, Maître, Messire, Noble, docteur en faculté de médecine, demeurant en la ville de Nogent/Seine, ! en 1640-1645, ! en 1667 à Gélannes, † /1695, × 3.5.1649 Nogent/Seine à Marguerite GUICHON, de Nogent/Seine, fille de Maître Claude G. et Françoise LEGRAND

En 1649, afin de pouvoir se marier, Gilbert GILLOTTE et Marguerite GUICHON demandent une dispense. Ils sont tous les deux descendants d'Etienne LE DUCHAT. Ils arguent que les parties de leur condition sont trop peu nombreux dans la région[25], [26].

En 1667, Philibert GILLOTTE, médecin, intervient dans le censier de Gélannes, comme oncle des héritiers de Pierre GILLOTTE et Jeanne CHOUART[27].

En 1688, Maître Thibault DUMONDE, avocat en parlement à Sens, époux de Demoiselle Françoise GILLOTTE, procureur de Pierre Philbert GILLOTTE, son beau-frère, cavalier dans la compagnie du Comte d'Argenteuil, s'accordent à propos de la succession de Samuel LEGRAND, son oncle, avocat en parlement[28].

La succession de Philibert GILLOTTE est réglée par deux contrats établis en 1695[29] et 1697[30].

Gilbert GILLOTTE et Marguerite GUICHON sont les parents de:


A.2.A.1.B. Pierre, Noble Homme, Maître, conseiller du roi, lieutenant criminel de l'élection de Nogent/Seine, avocat en Parlement, † /1662, × 4.2.1630 Nogent/Seine à Demoiselle Jeanne CHOUARD, † 2.8.1662 Nogent/Seine, (†) le 3

En 1664[31] et 1666[32], les enfants de Noble Homme Maître Pierre GILLOTTE, conseiller du roi et lieutenant criminel en l'élection de Nogent/Seine, et de Jeanne CHOUARD, sa femme, interviennent dans un contrat.

Pierre GILLOTTE et Jeanne CHOUARD sont les parents de: