Saint-Aubin

DE VIGNE

La famille DE VIGNE a été fondée à Saint-Aubin par Jean l'aîné, charpentier originaire du Charolais, venu s'établir à La Chaume vers 1491.


A. Jean l'aîné, charpentier et laboureur à La Chaume depuis 1491, garennier et garde de la garenne entre 1493 et 1500, ! en 1491-1530, ° ca 1465/1473 La-Mothe-Saint-Jean en Charolais, † 1528/1533, × à Jeanne HUCHER, fille de Jean H. et Félison

Jean DE VIGNE paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1491 et 1528:

Entre 1491 et 1496, il paye pour la moitié du verger dont l'autre moitié est à Jean BORJONE, et en 1498, il paye avec Jean MERLIN (son beau-frère) pour le verger. Il paye encore pour le verger en 1520, 1526 et 1527.

En 1491 et 1493, son cens est payé à Saint-Aubin par la mère (?) de HUCHER.

Il est dit charpentier en 1493.

Entre 1498 et 1507 il paye pour sept arpents de terre qu'il tient des Barres, assis au dessus de la Chaume, et pour un arpent de terre, assis au lieudit aux Scillons.

De 1510 à 1513, il paye avec Jean HUCHER, Gillet GILLOTTE et Jean MERLIN (ses beau-frères) pour un demi-arpent de vigne et terre.

Sa censive en 1529 et 1532 est payée par la veuve Jean VERNIER. La veuve de Jean DE VIGNE l'aîné paye en 1533[1].

En 1515, Jean DE VIGNE est témoin dans une enquête. Il est charpentier à La Chaume et est âgé de 50 ans. Il dit être né à La Mothe-Saint-Jean et être venu à Saint-Aubin 30 ans plus tôt. Il fut garennier pendant 7 ans environ 15 ans plus tôt[2].

En 1521, Jean DE VIGNE est témoin dans une enquête. Il est charpentier et laboureur à La Chaume, et est âgé d'environ 48 ans. Il dit être venu environ 30 ans auparavant de La Mothe-Saint-Jean en pays de Charolais, pour demeurer au Paraclet. Il déclare avoir été garennier et garde pendant plus de 6 ans[3].

Dans plusieurs censiers de l'Abbaye du Paraclet établis entre 1530 et 1532, Jean DE VIGNE l'aîné déclare un quartier de vigne au Houssoy[4], [5].

Dans ces même censiers, Jean DE VIGNE déclare avec Guillaume DUREAU, Ambroise SIMON, et la veuve de Thévenin DU CLOS un arpent de vigne au dessous du Houssoy. Il s'agit sans doute d'un bien hérité de Jean HUCHER dont ils sont tous les 4 héritiers[6], [7].

En 1544, Jeanne HUCHER, veuve de Jean DE VIGNE, délaisse à l'Abbaye du Paraclet un quartier de vigne au Houssoy[8].

Jean DE VIGNE l'aîné et Jeanne HUCHER sont les parents de:


A.1. Jean le jeune, laboureur à Quincey, ! en 1519-1546

Jean DE VIGNE le jeune paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin en 1519 et 1520[9].

En 1525, Jean DE VIGNE le jeune, laboureur demeurant à Quincey, prend de l'Abbaye du Paraclet le bail pour 9 ans de 3 arpents et demi de terre à Quincey et Saint-Aubin.

En 1527, cette même pièce de terre, où est bâtie une maison, est baillé pour 99 ans à Jean DEVIGNE le jeune, laboureur, et à 5 autres particuliers de Quincey.

En 1639, Etienne DE VIGNE détient avec un autre cette pièce de terre. Ses enfants Jean et Etienne, scieurs de long à Quincey, rendent cette terre à l'Abbaye du Paraclet[10].

En 1526, Jean DE VIGNE le jeune et trois autres particuliers de Saint-Aubin reconnaissent à l'Abbaye du Paraclet une obligation pour les gros dîmes de Saint-Aubin[11].

En 1546, Jean DE VIGNE le jeune, laboureur à Quincey, prend de l'Abbaye du Paraclet le bail pour 19 ans de 24 arpents de terre et pré à Quincey[12]. En 1560, Guillaume DEVIGNE, laboureur à Quincey prend le bail des 24 arpents pour 9 ans puis renouvelle le bail en 1569 pour 9 ans[13].

Jean DEVIGNE le jeune est probablement le père de:


A.1.A.1.A. (?) Etienne, ne sait pas signer, parrain le 4.7.1615 à Quincey, ! en 1639, × à Edmée

En 1628, Etienne DEVIGNE, est assigné comme témoin dans une enquête avec d'autres manouvriers de Quincey. Il ne sait pas signer[14].

En 1635, Etienne DE VIGNE, passe un marché avec plusieurs particuliers de Saint-Aubin et Quincey[15].

Il est peut-être mort en 1654 à Nogent/Seine[16].

Etienne DE VIGNE et Edmée sont les parents de:

En 1680, Etienne DE VIGNE, charpentier à Quincey, et Anne BENOIST sa femme, reçoivent la donation d'une rente de Catherine LARIBBE, veuve d'Edmé DAOUST, manouvrier à Quincey[18]. En 1701, les héritiers d'Etienne DE VIGNE et Anne BENOIST sont (leurs neveux) Jean MERCIER, époux d'Anne DEVIGNE, Jeanne DEVIGNE, veuve de François MAISTRE, Nicolas BENOIST et Pierre CAILLET, époux de Françoise BENOIST[19].


A.1.A.1.A.1. Jean, signe: J Devigne avec paraphe, Maître, charpentier à Quincey, ° ca 1622, (†) 4.3.1692 Quincey[20], × 22.1.1657 Ferreux à Sire BALLIGAULT, † et (†) 27.11.1680 Quincey[21], (†) au dedans du cimetière proche la grande porte de l'église, fille de Charles B. et Françoise DUREAU

En 1666, Jean DE VIGNE, manouvrier à Quincey, cède le bail d'une maison provenant du partage fait avec Etienne DE VIGNE son frère. Sirette BALLIGAULT, épouse de Jean DE VIGNE, ratifie la vente en 1668. Il signe "J Devigne" avec paraphe[22].

Jean DE VIGNE et Sire BALLIGAULT sont les parents de:


B. Jean[23], probablement laboureur à La Motte, paroisse de Saint-Loup de Buffigny, ! en 1560

En 1560, Jean DE VIGNE, laboureur à La Motte, Saint-Loup de Buffigny, prend de l'Abbaye du Paraclet le bail de 33 arpents de terre à Quincey[24].

Jean DEVIGNE est le père de:


C. Jean, manouvrier à Quincey, ! en 1620-1621, † /1646, peut-être × à Vincente PARISOT, (†) 6.1.1617 Quincey[25]

En 1620-1621, Jean DE VIGNE, manouvrier à Quincey, fait une déclaration au terrier de Quincey. Il intervient avec Jean CHARRETON comme marguilliers de l'église de Ferreux[26].

Jean DE VIGNE est le père de:


D. Jean (VIGNES)