La famille BARBOTIN est nombreuse à Saint-Aubin dès la fin du XVème siècle mais elle s'éteint peu après le début du XVIIème siécle.
Il existe à Quincey de nombreux représentants de cette famille depuis le début du XVIème siècle. Georges BARBOTIN, demeurant à Quincey, est cité dans une procédure relative à des dégradations dans la garenne de Pont/Seine. Il comparaît en personne en 1520[2] et 1529[3]. En 1521, il est cité pour avoir avec d'autres repris 4 ans auparavant des terres essartées dans cette garenne[4], [5].
Les frères Georges et Pierre BARBOTIN, laboureurs, vignerons et manouvriers à Quincey sont cités en 1551 et 1552[6].
Les quatre membres de la famille BARBOTIN cités à Saint-Aubin à la fin du XVème siècle sont Jean, Jacquin, Georges et Thévenin. Les trois premiers semblent entretenir d'étroites relations:
Jean et Jacquin BARBOTIN sont cités frères en 1495
Jaquin BARBOTIN paye pour la Tavelle de Georges BARBOTIN en 1491 et 1495
Jacquin paye en 1491 et 1493 et sa veuve en 1495 et 1496 pour les terres de Maître Michel CAVE alors que Georges paye en 1491 et 1494 pour les terres du même Maître Michel CAVE
Aubin CHOISAT paye cens avec Jacquin BARBOTIN pour plusieurs héritages en 1491 - entre autre pour des terres en La Tavelle payées par leur mère (?) - et à cause de feu George BARBOTIN en 1498.
Georges pourrait-il être le père de Jacquin, Jean et la femme d'Aubin CHOISAT ?
Georges BARBOTIN apparaît pour la première fois à Saint-Aubin lors de sa déclaration au censier de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin en 1488[7].
Georges BARBOTIN paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin à partir de 1491. Son nom est encore cité en 1494, 1496 et 1502 bien qu'il soit déjà certainement mort en 1493, date à partir de laquelle Colin SYMON paye cens pour les terres de la Tavelle qui furent à feu Georges BARBOTIN. Colin SYMON payera son cens avec les héritiers de Georges BARBOTIN jusqu'en 1527. Aubin CHOISAT paye cens en 1498 à cause de feu Georges BARBOTIN[8].
Le nom de Georges BARBOTIN est mentionné dans plusieurs témoignages en 1500[9]. A la même date, un autre témoignage fait mention de Georges BARBOTIN, qui fut sergent garennier de la Garenne de Saint-Aubin et beau-père de Noël LAUXERROIS[10]. S'agit-il du même?
Les propriétés de Georges BARBOTIN ont été reprises Jacquin BARBOTIN, Aubin CHOISAT et Collin SYMON. Les deux premiers sont probablement son fils et son gendre. D'autre part, Jacquin et Jean BARBOTIN sont cités frères en 1495.
Georges BARBOTIN est sans doute le père de:
Jacquin BARBOTIN paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1491 et 1495:
Il est le plus souvent associé à Aubin CHOISAT pour le paiement du cens de terres devers la Garenne, à Pothière et en la Tavelle.
En 1495, il paye cens pour les héritages de son frère Jean BARBOTIN pour des terres au dessus de Pothière.
En 1491 et 1495, il paye cens pour la Tavelle de Georges BARBOTIN
En 1491 et 1493, il paye cens pour les terres de Maître Michel CAVE; sa veuve paye pour ces mêmes terres en 1496
Le nom de Jacquin BARBOTIN est encore cité en 1496 mais il est probablement déjà mort en 1495, date à partir de laquelle sa veuve Félison intervient dans le censier. Celle-ci y est citée jusqu'en 1513 et ses héritiers jusqu'en 1533[13].
Lors d'une enquête en 1542, Pierre DORY[14] et Georges ANCEAU[15] citent le nom de Jacquin BARBOTIN, qui, plus de 30 ans auparavant, aurait essarté une terre baillée par Jean DE RANC. Ses héritiers, dont Jean QUINSON, labourent ses terres.
Jean BARBOTIN est mort avant 1491. Ses héritiers sont régulièrement cités au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1491 et 1498[16]. Parmi ceux qui payent cens pour les héritages de Jean BARBOTIN figurent:
Thévenin SOMILLON en 1491 et la veuve SOMILLON en 1496
Jean ROMILLY en 1499 et sa femme en 1498
Noël SYMON en 1504 et 1505
Dans plusieurs censiers de l'Abbaye du Paraclet à Saint-Aubin établis entre 1530 et 1532, la veuve de Thévenin BARBOTIN fait une déclaration commune avec Simonne MEUSNIERE, Jean BEGNET et François VILLAIN pour une maison rue aux Rasles[19], [20]. Elle paye censive entre 1535 et 1538[21].
Noëlle, épouse de Pierre GAULTIER, Julienne veuve de Guillemin HUARD et Thévenin, les BARBOTIN, fon t une déclaration commune au censier de Saint-Aubin entre 1535 et 1538[22].
Etienne BARBOTIN , boucher à Quincey, prend un bail en 1564[23], [24].
La veuve de Claude BARBOTIN est citée en 1574 dans la déclaration de Jean POPILLARD à cause de sa maison sise près des Pastures Grasses[25], [26].
En 1576[27], 1584[28] et 1597, Ambroise BARBOTIN est cité laboureur à Saint-Aubin. En 1584, il se voit adjuger les dîmes de Saint-Aubin.
Ambroise BARBOTIN est cité au censier du seigneur de Saint-Aubin en 1585[29].
En 1589, il déclare un bail en commun avec Michel ROUSSAT[30].
Ambroise BARBOTIN paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1593 et 1599[31]. En 1593, il paye avec Claude COLLET à la décharge des héritiers de Martin VOICTERIN (leur beau-père). Il paye seul pour les héritiers de Martin VOICTERIN en 1595, 1596 et 1597.
En 1597, Ambroise BARBOTIN, laboureur à Saint-Aubin, règle un conflit de voisinage avec Guillaume MIGOURDIN[32].
A l'occasion de l'adjudication de plusieurs coupes de bois, Ambroise BARBOTIN est cité bûcheron à Saint-Aubin en 1599[33], maréchal à Saint-Aubin en 1609[34] puis marchand à la même date[35]. Il est cité dans une autre adjudication de bois en 1607 et 1615[36].
Ambroise BARBOTIN est manouvrier à Saint-Aubin en 1618[37]. Il signe alors: a b.
Au censier du seigneur de Saint-Aubin, Ambroise BARBOTIN déclare une maison rue de Courmont en 1600[38]. Il paye régulièrement sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1612 et 1623[39]. Il intervient avec Claude COLLET l'aîné puis sa veuve pour des terres et vignes à Pothières.
Ambroise BARBOTIN fait l'objet de poursuites en 1611 à La Chapelle-Godefroy[40].
Ambroise BARBOTIN est cité pour avoir repris des propriétés déclarées au censier de Saint-Aubin de 1532 par les héritiers de Simon MERLIN[41], les héritiers de Jean MERLIN[42] et Pierre DORY[43].
Un Ambroise BARBOTIN est cité à Quincey[44]. Il y fait baptiser en 1574 sa fille Nicole[45]. Il s'agit peut-être d'un autre individu.
Ambroise BARBOTIN est à cause de sa femme Catherine VOITERIN héritier en partie d'une pièce de terre de 8 arpents au lieudit "Le Champ à La Cave" à La Chapelle-Godefroy, provenant de Jacquin MERLIN[46]. Il vend ses droits sur cette terre en 1597[47]. Ambroise BARBOTIN est cité pour avoir repris des héritages des deux fils de Jacquin MERLIN, Jean et Simon. Ambroise BARBOTIN est souvent cité avec Claude COLLET, lui aussi héritier de Martin VOITERIN et de Jacquin MERLIN[48], [49].
Ambroise BARBOTIN a épousé de Catherine VOITERIN avec laquelle il est cité en 1597[50]. Ils sont les parents de:
Claude BARBOTIN paye sa contribution au censier du seigneur de Saint-Aubin entre 1597 et 1604[51], [52].
Vénérable et Discrète Personne Messire Fiacre BARBOTIN, apparaît pour la première fois prêtre curé de Quincey et chapelain de l'Abbaye du Paraclet en 1605[53].
Entre 1606 et 1643, c'est lui qui rédige les registres paroissiaux de Quincey, qu'il signe "F Barbotin" avec paraphe.
Il est cité curé de Quincey pour la dernière fois en 1643[54].
En 1609, Vénérable et Discrète Personne Maître Fiacre BARBOTIN, prêtre curé de Quincey, intervient comme entremetteur des affaires des religieuses du Paraclet[55].
Messire Fiacre BARBOTIN paye sa contribution au censier de Saint-Aubin entre 1612 et 1623. Il est associé à Jean BOSSUOT en 1618 et 1621[56].
Messire Fiacre BARBOTIN, prêtre curé de Quincey, fait une déclaration au terrier de Quincey[57].
Entre 1646 et 1650, Messire Fiacre BARBOTIN paye sa contribution au censier de Quincey[58]. En 1651, ses héritiers le remplacent. Il s'agit de Blaise THOMAS, époux de Fallette MERLIN, Jeanne MERLIN et Denise MERLIN[59].
Charles BARBOTIN, laboureur à Quincey, fait une déclaration au terrier de Quincey[60].
Charles BARBOTIN et Jeanne sont les parents de: