La chronique du

    7) 27 septembre 2012 -Souhaits

    Notre collectif termine cette année sur la rédaction d'un communiqué de ses meilleurs voeux pour 2013, avec un bilan de l'année écoulée. Depuis le mois de septembre, la situation est toujours enlisée. Il faudra bien en sortir, espérons que ça sera par le haut en accord avec la population, dans son intérêt plutôt que pour des intérêts privés.

    Notre collectif s'est lui aussi mis en sommeil, s'appuyant sur le relais pris par l'association AQUAVIT qui cosigne notre communiqué. Alors que nous ne nous réunissons plus, elle tient une réunion mensuelle tous les seconds jeudi du mois aux Halles [lien]. Nous vous invitons y aller comme sympathisant.

    6) 27 septembre 2012 - Bluff et pourrissement

    L'article de la NR du 6 juillet annonçait "la future tour de la gare, fera l'objet d'une demande de déclaration d'utilité publique en préfecture". Il n'en est rien, tout du moins, deux mois après, pas encore. Une telle déclaration est de plus risquée pour la mairie, puisqu'elle est précédée d'une enquête publique (le processus est donc long) qui peut conduire à un refus de construire une haute tour, comme pour le PLU de 2012 (cf. l'article de la NR du centre-Ouest du 20 avril 2011 titré "Les Tourangeaux disent Non"), et de façon obligatoire et non facultative.

    Après ces menaces que l'on peut actuellement considérer comme du bluff, nous sommes dans une phase où la mairie vise le pourrissement. Les propriétaires de l'îlot Vinci résistent toujours, mais ils sont isolés, ignorés bien sûr par la mairie et inexistants pour les médias. Alors qu'elle pourrait être facilitée, la circulation des rues Charles Gille et Blaise Pascal reste très difficile, les clients sont découragés d'aller chez les commerçants.


    D'un côté la mairie/Sitcat/Citétram se vante d'aider les commerçants,
    avec son gros budget de comm' (ici page 1 de la NR du 20 septembre),
    de l'autre, sur l'îlot Vinci, elle décourage les clients d'aller chez eux


    Ce qu'il reste de l'îlot Vinci, après les expulsions et démolitions pour le tramway.
    Neuf propriétaires refusent d'être expulsés pour des clopinettes.
    [photo de Tours Infos n°144 de septembre 2012]

    5) 8 juillet 2012 - Le rouleau compresseur municipal en action

    Cela fait plusieurs mois que La Nouvelle République indique la fin de résistance des propriétaires expulsés, et, dans ce nouvel article du 6 juillet, elle titre "Cette fois c'est la fin", mais visiblement pas encore (enfin si, pour l'hôtel Terminus situé sur les rails du tramway). On a l'impression que le rouleau compresseur municipal (celui décrit par Alain Beyrand dans son livre "Tours et son tramway rouleau compresseur") est à l'oeuvre. S'il faut en arriver à une Déclaration d'Utilité Publique du préfet, n'y a-t-il pas lieu de s'interroger sur l'absence d'enquête publique dédiée, alors que, dans celle de 2011 sur le PLU, les Tourangeaux s'étaient clairement prononcés contre la construction d'une tour près de la gare ?

    Par ailleurs, les conclusions du commissaire-enquêteur sur les modifications du PLU sont connues. Il les valide, sauf celle qui concerne la Closerie (Cf. notre communiqué n°4), laquelle serait donc sauvée de la démolition et resterait protégée. La très controversée femme-Loire est donc validée, dans des conditions que nous n'estimons pas du tout satisfaisantes puisque le commissaire a refusé de prendre en compte ce que sera cette statue, laquelle n'était pas décrite par la municipalité... Est-ce sérieux, est-ce démocratique ? Pour plus de détails sur ces conclusions, voir la page dédiée du site d'Alain Beyrand.

    4) 11 juin 2012 - Les Grands Projets Inutiles Imposés dans notre ville de Tours

    Notre collectif "Gre aux Tours" participera à Nantes du 8 au 11 juillet, au deuxième forum européen des Grands Projets Inutiles Imposés (GPII), aux côtés notamment des collectifs s'opposant à la construction de l'aérodrome Notre-Dame-des-Landes et à la construction de la LGV Lyon-Turin (noTAV). Même si, au sens strict du moyen de transport, nous ne considérons pas la première ligne de tramway de l'agglomération tourangelle comme un GPII, nous estimons que certains de ses aspects (comme la destruction du mail du Sanitas) et ses conséquences de sur-densification affairiste (comme la construction des tours de la gare) constituent à l'échelle de notre ville des grands projets qui sont inutiles et qui sont imposés à la population en gaspillant l'argent public et en dégradant la qualité de vie. Comme ailleurs, on trouve les mêmes acteurs (Bouygues, Vinci, élus serviles...) et les mêmes méthodes (enquêtes bidon, intox...). Notre présence à ce rassemblement européen sera une occasion de le souligner.

    3) 30 mai 2012 - Conseil municipal et lancement de notre pétition

    C'est à l'occasion du conseil municipal du 29 mai que nous avons lancé notre pétition reprenant en grande partie notre premier tract "A Tours, les arbres tombent, l'affairisme pousse". Elle est, pour l'occasion, accompagnée d'un communiqué n°3 agressif titré "Tours, le conseil municipal le plus cynique de France ?", caricaturant (pas tant que ça...) les pratiques continuelles de double langage. La majorité a adopté sans état d'âme (ou presque, il y eut 4 abstentions) une mesure qui apparaît anodine à nos édiles : la construction d'un parking sous les futures tours de la gare. C'est bien la preuve que le tramway amène davantage d'automobiles dans le centre-ville... La Nouvelle République s'en est fait l'écho dans cette "brève", qui nous apprend un autre fait révélateur : le maire se félicite de ne pas procéder à une enquête publique spécifique à cet îlot Vinci qui doit accueillir les trois tours. Il ne veut certes pas, comme en 2011, se faire désavouer par les habitants...

    2) 22 mai 2012 - Encore un leurre d'enquête publique ?

    Une enquête publique portant sur des modifications du Plan Local d'Urbanisme de Tours est en cours, du 7 mai au 8 juin. En pleine période électorale, elle passe inaperçue. Nous étudions les modifications proposées. D'ores et déjà, nous sommes résolument opposés à deux d'entre elles, l'édification de la statue Femme-Loire et la démolition de la closerie rue Pinguet-Guindon (cf. page du site Aquavit). Nous y reviendrons. En attendant, avec notre communiqué n°2, nous mettons l'accent sur le déroulement que nous estimons très anormal des dernières enquêtes publiques, ce qui nous amène à soutenir la "lettre ouverte à la Présidente du Tribunal Administratif d'Orléans" rédigée par l'un de nos membres, Alain Beyrand, sur son blog.

    1) 5 mai 2012 - Une gentille manifestation méchamment réprimée

    Première action symbolique du collectif le samedi 5 mai 2012. Notre but était en effet très limité, rien de bien méchant, seulement montrer une banderole et distribuer des tracts lors de l'inauguration de la Foire de Tours par le maire. Mais pour la municipalité c'est beaucoup trop, on est dans un véritable crime de lèse-majesté. Notre intouchable glorieux édile ne tolère pas la contestation. Repérés par les agents de service d'ordre avant même notre arrivée sur les lieux, nous étions deux à être suivis de près, puis immédiatement ceinturés au moment de sortir notre banderole "A Tours, les arbres tombent, l'affairisme pousse". Seul soucis, nous avons osé crier et la présence de médias ne permettait pas de nous baîllonner... Un troisième illuminé a même osé s'adresser au maire, il a aussi été molesté et réduit au silence. Le Roi et sa cour ont ensuite pu poursuivre tranquillement leur visite.

    Alain Beyrand, l'un des trois "terribles extrémistes" fait un récit plus détaillé sur cette page de son site personnel, montrant aussi le contexte général des dérives municipales, allant jusqu'à l'intrusion policière dans la vie privée des contestataires. Il y a lieu, aussi, de s'étonner de voir les vigiles de la foire de Tours recevoir des ordres du chef de la police municipale...

    Voici le texte du tract qui fut confisqué. Son titre était repris sur la banderole. C'est le premier texte de notre collectif, il énonce la ligne principale de notre action :

    A TOURS, LES ARBRES TOMBENT, L'AFFAIRISME POUSSE

    La ville de Tours est vendue aux promoteurs immobiliers. Son patrimoine arboré est saccagé tandis que le béton se densifie et prend de la hauteur. Les Tourangeaux, consultés dans une enquête publique en 2011, ont refusé la construction d'une tour de plus de 50 mètres écrasant la gare. Le maire Jean Germain s'obstine et la confie au bétonneur Bouygues. Nous refusons cet acte antidémocratique, nous refusons ce recul de la nature dans notre ville trop polluée, nous refusons ces bétonnages du passé, nous voulons qu'une trame verte se développe sur la ville.

    Le collectif "Gare aux Tours"





    (dessin Herbuis)


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