L'américain Félix le chat est la première vedette de L'Humanité d'après guerre, suivi en 1948 par Pif le chien d'Arnal puis Mas. Liquois est très présent durant le début des années 50 en adaptant des romans à texte sous l'image repris par Paris Graphic. Il est bientôt remplacé par des "auteurs maison" : Tillard et Damois arrivés en 1952, Naret et Bloch en 1954, Mariel Dauphin, Donga, le scénariste Nazereau, J. Dorville... Bastard, fait un passage remarquable en 1953 avec La Chronique du règne de Charles IX.
Les quotidiens régionaux communistes, nombreux dans les années 50, ont fréquemment repris des séries créées pour L'Humanité, Pif en tête !
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1960 voit paraître trois bandes quotidiennes en plus de Pif. Outre les adaptations de romans dessinées par Naret, Dauphin, P. Billon, outre Saint-Ange pirate du diable d'Ollivier et Tillard, apparaissent Mam'zelle Minouche et des séries d'Opera Mundi en première parution dessinées par Fahrer, Larraz, Laffond, Bressy. Danzon, Gire, Etienne font un passage rapide comme Arthur le Fantôme (en provenance de l'Union) et La famille Flop (Swan).
Dans L'Huma, il y eut aussi de nombreuses adaptations de romans, par des auteurs-maison ou par ceux d'Opera Mundi.
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De 1965 à 1978, les auteurs sont rodés et fournissent le meilleur d'eux mêmes, avec des séries régulières : Pif de Mas, Mam'zelle Minouche de Lécureux et Dupuis, Les contes d'un buveur de bière de Tillard, les adaptations de roman de Naret et Dauphin, celles de Bressy, Laffond, Fahrer, Massard, Rigot. A.-Cl. Martin, Coelho et Cardon.
Les Aquanautes du belge Weinberg, Gun Law de l'anglais Bishop et Jeff Hawke de l'anglais Jordan sont aussi de la partie. En 1978, Pif reste la seule bande quotidienne, qui sera un temps accompagnée par Les Affreux de Pym et Lacroux.