Le roman date de 1901, la bande dessinée est publiée dans le quotidien L'Humanité, en 1960 et 1961 |
Caractéristiques techniques
B5 et B6 (2000) : deux volumes d'environ 80 pages (1 bande par
page, format A4-paysage, couverture souple, exemplaires numérotés).
Ils sont vendus ensemble. Accès au bon de commande |
Le premier album comporte une introduction présentant une bibliographie
illustrée de Jacques Naret. Le second comporte une préface intitulée "Le destin
des lignes", signée Yetchem, dont voici un extrait :
Donc, à l'instar de Kandinsky, Naret choisit un vocabulaire de formes géométriques simples(2). Son parti-pris est d'adapter le texte de Wells grâce à une stylisation quasiment naïve mais où certaines formes, particulièrement redondantes, sont significatives. Etudions pour commencer le destin de la courbe et du triangle. Le comble de la courbe c'est la spirale et celle-ci est systématiquement utilisée pour signifier les yeux des personnages. Géniale simplification puisque cette forme permet d'inscrire le contour de l'il, la pupille et l'iris dans un seul mouvement dirigé vers l'intérieur - le for intérieur, c'est-à-dire l'âme -. Le triangle quant à lui peut se décliner en pointe et c'est ainsi que le profil du narrateur est désigné. Les deux formes se retrouvent donc dans la figure du personnage principal. Elles se joignent, mais comme l'esprit et la matière (les yeux-spirituel ; le nez-animal) c'est-à-dire sous la figure de l'opposition. Cette contradiction, tant graphique que philosophique, nous la retrouons tout au long du récit. |
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